

J'en pense que les Blues Brothers c'est très bien comme ça.Ethan Iktho a écrit :Imagine la trame des Blues Brothers du gentil Landis reprise par Quentin le Déjanté, pour en faire un Blood Brothers avec pour fil conducteur l'importance de la bande-son (pour le scénar, je suis sûr que ça ne prendrait pas longtemps à tricoter).Toi qui es un connaisseur, tu en penses quoi ?
merci Dark Schneider c'est faitmerci à tous les autres pour les infos.Dark Schneider a écrit :Aka-Thor, tu peux copier/coller ton message dans le topic dédié à ce film : /viewtopic.php?t=6900
Je sens qu'on reverra le sujet de l'adaptation d'ici quelques années.NeoSib a écrit :J'en pense que les Blues Brothers c'est très bien comme ça.Ethan Iktho a écrit :Imagine la trame des Blues Brothers du gentil Landis reprise par Quentin le Déjanté, pour en faire un Blood Brothers avec pour fil conducteur l'importance de la bande-son (pour le scénar, je suis sûr que ça ne prendrait pas longtemps à tricoter).Toi qui es un connaisseur, tu en penses quoi ?
C'est quand même très lié au duo Aykroyd/Belushi. Ils étaient de tous les sketchs au Saturday Night Live, puis évidemment du film. Et Aykroyd était aussi scénariste.D'ailleurs on a vu ce que ça a donné quand ils ont voulu faire une suite après la mort de Belushi, et ce malgré tout le talent de John Goodman.Refaire les Blues Brothers sans ce duo, ce serait un peu comme refaire Sacré Graal sans les Monty Python...Ethan Iktho a écrit :Je sens qu'on reverra le sujet de l'adaptation d'ici quelques années.
+ 1, essentiellement par paresse, c'est mal, je sais, et très loin d'illustrer mon coup de cœur en prime. Chapeau bas à la musique de Cliff Martinez, que l'on n'entend pas assez souvent d'ailleurs.Et puis comme ça, ça fait l'occasion de rappeler qu'à la base, il est question de discuter de nos derniers films vus au cinéma.Littlefinger a écrit :Drive de Nicolas Winding Refn : 10/10 Rien à jeter. BO énorme, Réalisation parfaite, acteurs monstrueux... Tout y est
Même s'il y a le trio Hazanavicius/Dujardin/Béjo, The Artist n'est vraiment pas comparable à OSS. Déjà parce que le deuxième est une comédie et pas le premier :pMais sinon, le film est très bien : très bien interprété, avec une très bonne musique, émouvant,... Il est peut-être un peu trop long, mais rien d'affolant.Natal a écrit :Quelqu'un a vu The Artist? Ayant adoré le premier OSS 117 il m'attire pas mal.
Ben c'est clairement le rôle qui veut ça. Tu remarqueras que son personnage ne cabotine vraiment qu'en public ou dans ses films.Dans les scènes plus "intimes", il est super juste, Dujardin.C'est clairement sa meilleure perf, à mon humble avis, même si je trouvais déjà son timing hallucinant dans les OSS.(Je pige pas trop la comparaison avec Gosling, ça n'a juste rien à voir)Sinon le film réussit le tour de force d'être à la fois un immense hommage aux films muets, tout en étant un constat sur le cinéma antérieur à l'époque du film (muet, donc), contemporain (l'arrivée du parlant) et à venir (la scène finale annonce clairement les films en couleurs musicaux, la trame reprend celle de Singin' in the Rain...). Merci mero sur un autre forum pour m'avoir fait prendre conscience de ça.Et la réal d'Hazanavicius est impressionnante d'ambition (chose très très rare dans le ciné français), tout comme le scénar malgré la trame linéaire. Le fait que toutes les scènes renvoient Dujardin à sa condition d'acteur du passé, c'est brillant (exemple : sa femme qui lui reproche de "ne pas lui parler" etc).Il s'amuse même à utiliser les procédés du ciné muet pour surprendre le spectateur (l'utilisation de l’intertitre "BANG !", ça lui permet de faire un truc complètement impossible dans le ciné d'aujourd'hui, et c'est juste une idée de génie).(Et j'ai halluciné que j'ai vu qu'un grand acteur n'était juste là que pour un cameo de quelques secondes)ramaloce a écrit :mais Jean Dujardin m'a déçu, j'ai trouvé qu'il faisait tout le temps les même mimiques, il faut surjouer les expressions dans un film muet d'accord, mais là c'était trop...
C'est clair qu'entre ça et leMerwin Tonnel a écrit :Il s'amuse même à utiliser les procédés du ciné muet pour surprendre le spectateur (l'utilisation de l’intertitre "BANG !", ça lui permet de faire un truc complètement impossible dans le ciné d'aujourd'hui, et c'est juste une idée de génie).► Afficher le texte
Je l'ai vu hier soir et j'ai bien aimé aussi :)Bon, je ne sais pas si on peut dire que c'est aussi bien qu'un Pixar en termes de technique pure (les textures et les décors m'ont paru un peu moins foisonnants et léchés) mais ça reste très honorable (surtout vu la différence de budget : 28 millions d'euros pour le Monstre, 150 pour Ratatouille...). J'ai mis un peu de temps à entrer dans le film, parce que tout est pensé pour en faire à la fois un film familial aux ficelles classiques, et aussi, visiblement, un grooos produit d'exportation qui va faire du bien au tourisme français. Le résultat aurait pu être terriblement convenu, mais finalement ça donne un bon divertissement qui arrive à glisser ici et là des idées originales et des détails créatifs. La bande-son marche bien aussi (je crois que j'aurais voulu encore plus de chansons mais vu la tendance actuelle à ne pas en mettre du tout c'est déjà bien d'en avoir quelques-unes) et les chansons sont intégrées dans le film sans rompre son réalisme (pas façon Disney, donc).Et puis au fond c'est un film steampunk ! Du steampunk soft et familial, mais une bonne partie des ingrédients du genre est là, et c'est une bonne initiation au genre pour un public large. Et un film d'animation steampunk qui se passe à Paris et avec un budget de 28 millions d'euros, c'est assez rare pour être remarquéNesumi a écrit :Un monstre à ParisQue dire ? Magique. Magnifique. Drôle. Je l'ai trouvé aussi beau et bien qu'un Pixar (qui reste pour moi LA référence des films d'animation question scenar et rendu graphique 3D). Une bande son enlevée, comme on pouvait s'y attendre avec M aux commandes et Vanessa Paradis au chant. Je conseille vivement
j'ai fait cette comparaison malheureuse parce que Drive pourrait etre un film muet, il n'y a pas beaucoup de dialogue dans ce film et pourtant on comprend très bien les émotions des personnages. Mais oui effectivement ces deux films n'ont rien à voir.Sinon je me repete le coté on prends les effets du film muet et on y rajoute les différents éléments au fur et à mesure j'ai trouvé ça super, chapeau bas à la réalisation, Hazanavicius a fait du bon boulot, Béjo également fait une belle prestation, mais je n'ai pas aimé le jeu de Dujardin, et c'est justement dans les scènes plus intimes que j'ai le moins apprécier sa prestation.Sinon, je suis allée voir la couleur des sentiments (the help) et il est fantastique, émouvant, et très très drôle. Le film nous donne un aperçu des conditions de vie des gouvernantes noires dans le mississippi dans les années 60, et raconte comment toutes ses femmes ont décidé de faire écrire leur histoire pour essayer de secouer la société de l'époque...NeoSib a écrit :(Je pige pas trop la comparaison avec Gosling, ça n'a juste rien à voir)
Bon, eh bien tu as droit à ma reconnaissance éternelle. Ton enthousiasme m'a incitée à regarder Stake Land, et mon copain et moi on a franchement été emballés ! Non seulement c'est un très bon film de genre, mais c'est surtout un bon film tout court. Quand on voit les daubes sorties récemment au cinéma (de genre ou pas), c'est franchement rageant que Stake Land n'y ait pas eu droit.Je suis certaine qu'il aurait trouvé son public. Et puis, il y a quand même eu un minimum de travail sur l'ambiance, la photo, et cela aurait mérité d'être vu sur grand écran.J'aime le fait que l'arrière-plan soit esquissé juste ce qu'il faut pour laisser travailler l'imagination et nous laisser profiter de l'histoire.J'aime la façon dont sont traités les personnages. Là encore pas de grosses envolées de dialogues neuneu. Tout est suggéré, pas besoin d'en faire des tonnes, à l'image de la relation entre Mister et Martin qui se passe souvent de mots. Et pourtant, le courant passe. Deux exemples aussi :Littlefinger a écrit :Stake Land - Jim Mickle - 2011 (Direct-To-DVD/BluRay)L'Amérique n'est plus qu'un chaos politique et économique depuis qu’une terrible épidémie s’y est propagée. Et pas des moindre, puisqu'il s'agit de vampirisme. C'est dans cet enfer sur terre que Martin, un adolescent, rencontre un chasseur de ces monstres aux dents pointues. Aidé de celui-ci et des rencontres qui jalonnent son périple, il se dirige vers le Canada, encore épargnée par l'épidémie. Encore faudra-t-il pouvoir échapper aux buveurs de sang et aux fanatiques religieux...Un film post-apocalytptique vampirique qui s'impose dès les premières minutes. Une réalisation sobre, efficace et avec des fulgurances remarquables qui s'allient à un duo d'acteurs irréprochables avec un jeu des plus épuré - Nick Damici s'avère une révélation mais Connor Paolo n'a pas à rougir non plus. Stake land hybride La Route (en moins noir) avec Bienvenue à Zombiland (sans l'humour) et d'une certaine façon L'assassinat de Jesse James. Mickle arrive à transmettre le désespoir de la situation mais aussi l'espoir dans une passation de flambeau qui ne va pas sans certains sacrifices et notamment une certaine déshumanisation. Les vampires sont des bêtes sauvages mais bien des hommes également. Toutefois Mickle prends bien soin de ne pas verser dans le pessimisme le plus complet et inclue quelques instants très forts où le paradis transparaît derrière l'enfer, où l'humanité semble revivre. Vous l'aurez compris Stake Land est LA surprise fantastique de l'année qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte !