J'ai pas encore fait mon retour de ma lecture fantasy préférée de 2021, ici, là.
Bon, comme beaucoup de bonnes gens d'Elbakin je lis pas mal de vrais livres hors de l'année en cours. Mais c'est quand même un truc que je retiens dans les propositions de l'imaginaire 2021 !
Je vais peut être l'offrir à ma professeur d'anglais qui aiment les histoires courtes
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A l'instar de Celestopol, c'est un excellent
recueil de nouvelles. Pas juste une "collection d'histoire courte" pour faire un mauvais anglicisme.
"Recueil", "Collection", faudrait trouver un autre terme pour mieux respecter le travail artisitique...
Je veux dire, pour les nouvelles de Lovecraft on parlait de "mythe" pour dépasser le côté catalogue. Là pour Célestopol, mythe n'est pas adapté. Aidez-moi les littéraires !
En plus, c'est un peu un "mode difficile" ce format. En Fantasy, la nouvelle littéraire attire moins le public Français.
Et là, selon moi, Celestopol 1922 pourrait dépasser cette défiance. Le roman offre une sensation d’univers sans s’alourdir dans la justification encyclopédique ou forcer l’empathie par un casting surexploité de personnage.
Et puis, il y a une réelle subtilité par rapport à l’étiquette plus vraiment originale du Steampunk.
J'ai pas mal de défiance avec le "Steampounk".
Histoire de caricaturer mon opinion à l'emporte-pièce : le Steampunk c'est surtout une direction artistique qui capitalise sur le rejet de la surutilisation de l'imagerie médiéval-fantastique. Des mousquet à la place des arbalètes, des ouvriers exploités à la place de paysans exploités, des gouverneurs à la place de roi, blablabla...
Bandes d'escrocs !
Bon, Celestopol 1922 c'est un peu le truc qui me rappelle aux lois de Sturgeon où il faut s'intéresser au 10% de bon pour pas trop condamner un "style d'environnement" ou un genre/sous-genre littéraire. La mauvaise-foi, les biais ont leur limite !
J'ai ressenti aussi que plus on lit de Célestopol et plus on apprécie du Célestopol. Que ce soit au sein de Célestopol ou Célestopol 1922. Je veux dire, je pense que j'ai d'autant plus aimé 1922 que j'avais déjà lu le premier.
Et, histoire de conclure, j'aime bien le fait que Celestopol 1922 possède ce côté vivant où en même temps que la tristesse et le regret, il y a aussi de la légèreté un peu douce-amer.
Pas de gaudriole "clin d'oeil" pour compenser une noirceur cynique. Et ça, c'est le mode "iron man avec mort définitive" pour continuer dans les allégories sur la difficulté des propositions littéraire. Imaginaire ou non.
Sinon, parmi les nouvelles, il y en a une qui est
ma préférée et une que je considère
la meilleure. Il y a d'autres personnes dans mon cas ?