Pourquoi ?Tu y as apporté quels changements ?Gillossen a écrit :(D'autant que mon horrible préface sera retouchée)
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Bah mince alors, me voilà encore partie pour jouer les rabat-joie... En attendant que mes commandes de bouquins arrivent dans ma boîte aux lettres, je me suis fournie dans les "vieux" bouquins fantasy de mon homme et j'ai opté pour Le Trône du Dragon. Après tout ce que j'en avais lu ici, j'en espérais beaucoup... et au bout de 120 pages, je vais refermer le livre et le remettre sur son étagère. J'ai peut-être tort, ça s'améliore peut-être par la suite, mais ce début m'a complètement rebutée. J'ai eu l'impression de lire un cours d'histoire, suivi d'un cours de géographie et d'un cours de géopolitique. Les noms des personnages et des lieux sont tellement longs que je passais dessus sans les lire vraiment. Et tout ça dans une ambiance de déjà vu à toutes les pages.Peut-être que mon cerveau s'est mis en mode été et que j'ai envie de lectures beaucoup plus "faciles" pour éviter de surchauffer les neurones. Ce n'étais sans doute pas le bon moment pour m'y mettre. Le livre reprend donc sa place dans la bibliothèque pour l'instant, mais je le reprendrai un de ces jours à tête reposée. Je pense que ça en vaut la peine quand on se trouve dans le bon état d'esprit.
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Non Saffron, accroche-toi!!! Tu as fait le plus dur. Plus qu'une trentaine de pages... Allez, c'est pas la mort pour une lectrice chevronnée. Cela vaut vraiment le coup, même si c'est pas l'originalité qui t'entrainera, mais les personnages attachants et surtout une superbe histoire de Fantasy (qui met plus de temps qu'il est aujourd'hui acceptable à demarré, on est tous d'accord). Ce serait du gachi d'avoir lu plus de cent pages est de renoncer.Il y a des bouquins qui se méritent. Croit-moi, le trône de dragon est à classer dans cette catégorie.
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J'ai découvert avec plaisir cet univers et les aventures qui s'y inscrivent. Les personnages sont attachants, l'histoire est bien ficelée.L'auteur est très bon en description.Bien sûr, on peut reprocher quelques longueurs, mais on vibre pour les personnages, on craint pour leur vie tout au long du roman, vers un final original et haletant.Le seul autre reproche que je ferai est le manque de développement de Pryratès ou de Cadrach.
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Saffron, t'as eu parfaitement raison
. Jamais, oh jamais cette série n'aurait du exister. Mais ce début de pantouflard, le parangon de la lenteur, formidable: un esclave pauvre gouverné par une vile et méprisable gouvernante assoiffé de pouvoir, le remake de cendrillon.Oui, effectivement j'ai cru au début de jamais pouvoir tout simplement commencer ce premier livre tellement le début fut chaotique: pas moins de 5 jours pour ces 100 premières pages. Mais et le mais est très important.A la mort d'un illustre personnage, enfin, une révélation, un rebondissement!...la découverte d'une série. Je n'ai pu lâcher ces trois énormes pavés, m'absorbant au fur et à mesure de la richesse des personnages secondaires, de ce parcours de cet humble serviteur dans une contrée, qu'on va découvrir petit à petit, foisonnante de détails. Au final, le parcours et le suivi de tous ses personnages ne fut jamais lassant, de multiples rebondissements jalonnent la série.Pour ma part, j'y ai vu un bel hommage à Tolkien, un livre à l'ancienne, le parcours initiatique, un héro, une princesse, le méchant, la montagne, le feu enfin non la glace. Mais, il a su et réalisé un hommage sans oublier sa touche personnelle et construire une série qui se démarque bien.Lorsqu'on lâche la dernière page, on comprend la lenteur du début, l'installation de Simon, un être ordinaire, une vie simple dans un cadre suranné, le hayolt mais dont la complexité va se dévoiler ...dans les trois milles pages. Complexité, pas que dans le cadre, l'ensemble des personnages aura ses failles et ses raisons d'agir, plus ou moins bonnes, et on s'attache facilement à beaucoup d'entre eux, aveugle, chat, prince, gouvernante, elfes...Un joli et sympathique voyage, une découverte d'un petit bijou de la fantasy, une belle ballade dans ces contrées lointaines et imagées.Une réussite, à lire: 8.

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Je confirme ce que dit Led.j'en suis à environ 170 pages dans l'intégrale II, et j'apprécie de plus en plus l'œuvre de T.Williams.Après un début classique et assez longuet (qui a bien failli me faire abandonner), ce n'est maintenant que du bonheur (expression que je n'aime pas soit dit en passant...)7.5 pour l'intégrale I, et pour le moment 1 point de plus pour ce que j'ai lu de l'INT II.
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Je comprend également, c'est une oeuvre immersive dans laquelle il faut le temps de rentrer mais c'est un crescendo au niveau du "que du bonheur" (beurk c'est moche!!;) )!!!!Flykillerman a écrit :Je confirme ce que dit Led.j'en suis à environ 170 pages dans l'intégrale II, et j'apprécie de plus en plus l'œuvre de T.Williams.Après un début classique et assez longuet (qui a bien failli me faire abandonner), ce n'est maintenant que du bonheur (expression que je n'aime pas soit dit en passant...)7.5 pour l'intégrale I, et pour le moment 1 point de plus pour ce que j'ai lu de l'INT II.
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J'ai acheté les trois intégrales ( je n'en ai lu que 2 à l'heure actuelle) à noël après tout le bien que j'ai entendu sur cette série et je ne suis pas déçu, bon les 250 premières pages sont imbuvable mais vu qu'il y a 3000 pages derrières je pardonne à Tad, après c'est peut parce que je sais qu'il a inspiré le Trône de Fer mais je vois des influences partout:Miriamélé ressemble étrangement à Daenerys dans le traitement du personnage, Jochua à la "Froideur" d'un Stannis Les Thrithing sont des Dothraki un peu plus sédentaire. Sans compté toutes référence à l'hiver venu du nord qui les privent de l'été où là Martin à quasiment plagié. Ne vous trompé pas j'ai adoré, binabik est rafraichissant et contrairement à ce qu'on aurait pu croire au départ malgré un scénars très bateau (le gentil mec paumé entrainé dans une histoire qui le dépasse face au force du mal qui devient un héros à travers sa quête initiatique...) le traitement de l'histoire reste à mon sens Martinnien dans la richesse de l'univers.L'évocation de personnages "anciens" les héros comme cammaris ou Fingil de l'arcane des épées sont les rahegars et aegon du Trône de fer. L'ampleur que prend l'histoire au fur et à mesure de l'arrivé des nouveaux points de vues ressemble aussi à ce qui se produit dans les 2-3 première intégrale du Trône de fer.Petit bémol du au scénario les personnages sont trop manichéen et de ce fait on s'y attache moins que les personnages du Trone de Fer et des scènes qui chez un martin sont stupéfiantes (spoiler intégrale 1 et 2 du Trone de Fer)sont presque une fatalité et perde en intensité enfin c'est comme ça que je l'ai ressentis (spoiler intégrale 2 de l'arcane des épées) j'ai écris plus que ce que je pensais merci à ceux qui auront eût le courage de lire jusqu'au bout.
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Hello! J'ai lu l'arcane des épées en poche, à un moment où les livres étaient difficiles à se procurer (j'ai cherché pendant plus d'un an le tome 6).Pour ma part, le début un peu "lent" ne m'a pas vraiment dérangé. Comme j'aime les récits initiatiques, j'ai même adoré ça! :)Si je devais décrire ce cycle en une phrase, je dirais que l'auteur est parvenu à faire classique et original en même temps. Classique, parce qu'on retrouve tous les ingrédients du livre de fantasy initiatique des années 90, original parce que l'intrigue contient son lot de surprises et d'inattendu pour un récit de ce genre. En effet, ce récit n'est pas ce qu'il semble être au premier abord :C'est d'ailleurs l'un des rares récits qui m'ait fait cet effet, avec le cycle du royaume d'épines et d'os de Greg Keyes (même si dans ce dernier cycle, les surprises sont encore plus violentes!
).Je ne peux donc qu'inciter ceux qui seraient rebutés à l'idée d'être face à un récit lent et mièvre à continuer. Autre point très positif de cette saga : l'auteur est revenu aux sources. On sent en effet que le cycle de l'Arcane des épées s'est directement inspiré des mythes chrétiens, celtes et scandinaves, contrairement à de nombreux autres récits de fantasy qui sont basés sur des récits de fantasy antérieurs (ce qui en fait des interprétations d'une interprétation, en quelque sorte) ou des jeux de rôles. C'est ce qui fait toute sa fraîcheur, sa subtilité et sa profondeur, selon moi.Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce cycle, qui fait partie de mes incontournables.Enfin, je découvre sur ce sujet que c'est l'Arcane des épées qui aurait inspiré le Trône de Fer...Je crois avoir compris pourquoi, et j'ai l'impression que cette inspiration est plus subtile que la simple reprise de certains personnages ou mythes. (d'ailleurs, Miriamélé me rappelle plus la Melliandra du livre des mots que Daenerys, et Joshua me fait plutôt penser à Arutha de Krondor qu'à Stannis...) J'ai plutôt le sentiment que Martin a surtout été inspiré par ce côté "rien n'est ce qu'il paraît au départ". L'avenir (et la parution de la fin du trône de fer) me dira si je me suis trompé. 
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Je viens de finir le premier tome (emprunté à la médiathèque).Le début lent de ce tome ne m'a pas vraiment gêné, je pense être patient comment lecteur. Au contraire on sent ce besoin de poser une ambiance avant que les choses se bousculent.Si néanmoins j'ai trouvé quelques longueurs et lourdeurs par moment, on ressent les prémisses d'un récit beaucoup plus vaste, dans un monde qui l'est tout autant. C'est d'ailleurs suggéré aussi par les personnages.Par contre la fin du tome nous laisse en plan quasiment en plein milieu de l'action (ou un cliffhanger "moyen"). Il va donc me falloir poursuivre les autres tomes (mais j'ai d'autres lectures qui me tendent les bras), car l'histoire et toutes les questions qu'elle pose sur ce monde m'intéresse, passer outre l'appréhension des "longueurs" pour accéder à la richesse et à la profondeur qui percent dans cette oeuvre à travers le "coup d'oeil" qu'offre ce premier tome.