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Il ne faudrait quand même pas que Miss Rice prenne la grosse tête ... il y avait des vampires dans la littérature avant les siens, il y en aura après, et même s'il faut reconnaître que les siens sont bien réussis, ce serait dommage et dangereux de figer le mythe ... et il en faut quand même aussi pour tous les goûts, non ?

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Figer le mythe, tu as raison cela serait dommage, cela reviendrai à arrêter d'écrire des histoires de vampires. Mais personnellement, j'ai du mal quand on touche aux fondations (les vampires craignent le soleil, pour moi c'est une fondation du mythe. Bien évidement on peut penser différemment). Ce qu'a fait S.Meyer c'est créer une nouvelle créature, et à mon sens elle aurait dû la nommer autrement. Même si il existe des vampires très différents, ils ont en général des bases communes. Dracula, Lestat, Nosferatu, les vampires de White wolf, ceux de "Lost boys", du film de Carpenter, ceux de "Blade" ou d'"Underworld", tu as une certaine cohérence, malgré des différences. Avec les créatures de Miss Meyer, je dois avouer que cela s'éloigne trop du mythe, dans la forme et dans le fond. Mais je dois être trop ancré dans mes habitudes je suppose.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Oh, Gwendal, faut sortir, hein !Le fait que la lumière du soleil soit fatale au vampire n'est pas forcément un fondement du mythe, c'est une caractéristique ... c'est comme de boire le sang (humain ou animal), pour d'autres, c'était de boire l'âme ... bref, là, en focalisant sur une caractéristique, tu es bel et bien en train de le figer, le mythe !! Relis les premières nouvelles où apparaissent des vampires, je ne suis pas sûre que tu y trouveras la même substance que chez Anne Rice ...Moi, au contraire, je trouve ça original de la part de Meyer, de garder un trait connu (le vampire évite la lumière), mais en donnant une explication différente ... après, que ce soit plus ou moins gentillet, plus ou moins noir, cela n'empêche pas que cela reste une déclinaison du mythe ...

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Ben écoute il me semblait avoir cité des oeuvres plutôt disparates (à la fois dans les origines du vampirisme et du mode de vie des vampires) et certaines pas trop vieilles ou dépassées, sans me focaliser sur Anne Rice. Mais bon je ne dois pas encore sortir assez alors. Désolé si j'ai besoin d'avoir deux ou trois repères clairs dans ma mythologie.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Je n'irai pas jusque là, c'est pas ma came, ni au cinéma ni en bouquin mais je comprends qu'on puisse aimer. S'il y a autant de fans, (hors effet de mode et marketing bien pensé) c'est que des gens ont été touchés par l'histoire et pour eux c'est pas de la déconnade. Donc respect a miss Meyer, même si je n'aime pas ce qu'elle écrit, et à son lectorat.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Gwendal, ce que je voulais dire, c'est qu'à part Dracula, tu me cites exclusivement des oeuvres (films et livres) anglo-saxonnes de la seconde moitié du XXème siècle ... alors, que ceux-là aient des points communs, c'est normal, non ? Mais dans les débuts du mythe, dans la littérature européenne du XIXème, les caractéristiques n'étaient pas aussi codifiées et établies ...

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Ah, la fameuse question de la force du mythe dans la vision que nous avons des figures emblématiques. Pour Dracula, selon moi et même si je n'accroche pas du tout à la vision de Meyer, on est très loin de la vision de Stoker dans les deux cas. Mais je serais bien en mal de dire qui est le plus prêt du mythe. Lisbei13 a raison sur la question du choix des caractéristiques. Il y a une sorte de tronc commun dans lequel chacun va pêcher ce qui l'intéresse et construit son vampire qui parle plus ou moins aux gens selon les époques. L'impossibilité à se balader en plein jour c'est l'adaptation Nosferatu qui l'introduit, donc sur ce plan là Meyer colle à Stoker et n'invente que le scintillement (et quelle idée :rolleyes: ) Mais quand Rice, fait de ses héros des séducteurs, elle n'est pas dans la lignée de Stoker il me semble mais bien plus dans la tradition du vampire à la Lugosi. Quand elle met en avant des relations clairement homosexuelles on peut dire qu'elle aussi emmène le mythe sur des contrées un peu différentes même si la question de l'attirance sexuelle et de la capacité de fascination (oh comme le titre ;) ) est récurrente dans ce personnage. Donc je comprends le besoin de repères clairs pour un tel mythe comme l'avance Gwendal mais il est aussi assez clair que ces repères varient en fonction des époques et des intentions de chacun des auteurs qui s’approprient l'univers vampirique (resque ? :D)Ce que je trouve dérangeant chez Meyer (et Aléthia l'a déjà évoqué, mais je ne sais plus où) c'est qu'elle transforme le caractère harceleur du vampire en aspect anodin. Le vampire vous regarde dormir, ne vous lâche plus d'un battement d'aile de chauve-souris une fois qu'il vous a dans son collimateur à viseur canines et ne s'arrête qu'une fois qu'il a fait de vous sa chose (je simplifie bien-sûr) Et ça pour moi, ce n'est pas forcément hyper séduisant ! Mais du coup on en revient au personnage de Stoker qui obsède Mina alors même qu'elle le trouve repoussant. Bref c'est un peu autant de vampires que d'époques et de culture, à mon sens. Et que de messages à faire passer (religieux, psychologique, commercial, adolescent ...)

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Witch a écrit :L'impossibilité à se balader en plein jour c'est l'adaptation Nosferatu qui l'introduit, donc sur ce plan là Meyer colle à Stoker et n'invente que le scintillement (et quelle idée :rolleyes: )
Dans mes souvenirs justement chez Meyer ils se baladent en plein jour, juste pas en plein soleil. Apparemment ils ne brillent pas s'il y a des nuages. Pour moi le fait de ne pouvoir "vivre" que la nuit est une faiblesse qui contrebalance les pouvoirs qu' ont les vampires. Le fait de devenir apathique au levé du soleil, voire d'entrer en catalepsie, d'être allergique à la lumière, ou de cramer complétement suivant les versions, ça permet d'atténuer la quasi omnipotence qu'ils ont sinon. Après effectivement je ne connais pas ce qui s'est fait avant le XXe siècle, donc mon jugement est peut être biaisé. M'enfin pour moi (et je souligne bien hein :D) ça et les crocs ce sont mes bases vampiriques, après tout le reste on peut le modifier ça me gêne moins.Edit : oui je sais je suis chiant et borné :lol:
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Linkalian a écrit :Twilight : une franche déconnade dont on entendra plus parler je l'espère d'ici 10ans.
Faut pas non plus tout jeter à la poubelle, personnellement j'ai passé un bon moment avec les livre, une lecture facile sans prise de tête. On en parleras surement plus dans dix ans tout comme nombre de romans bien meilleurs...Les films par contre son insupportables.@Gwendal : Tu a raison, ce n'est pas le jour qui fait scintiller les vampires de Twilight mais les rayons du soleil, c'est comme ça que Meyer explique leur installation à Forks, la ville la plus pluvieuse des Etats-Unis...Maintenant le fait que juste dans cette ville il y a aussi des loups-garous c'est vraiment pas de bol :)

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Rckep a écrit :Maintenant le fait que juste dans cette ville il y a aussi des loups-garous c'est vraiment pas de bol :)
Là on ne peut pas lui en vouloir, les pas de bol sont légion en littérature :D
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J'ai lu récemment Fascination, et j'espère me trouver sur le bon sujet (le lien en bas de la critique mène sur un sujet différent... Bizarre, non ?, je n'ai pas non plus trouvé le sujet [critique] sur le forum...Bon, je n'ai pas aimé en fait :rolleyes:C'est une belle histoire d'amour, soit, mais c'est tout (et comme je n'aime pas tout ce qui est romance ou Harlequin, faut m'oublier :sifflote: ).J'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien avant les 100 dernières pages (pour un bouquin qui en compte 570), j'ai failli lâcher ma lecture assez souvent d'ailleurs...J'en ai eu vite marre des emballements hormonaux de Bella, et des descriptions interminables qu'elle nous fait d'Edward... Ce gars/ange/vampire ne me fascine vraiment pas :wacko:Seul point positif, ça se lit très vite... Mais c'est vraiment de la chick-lit, et je n'aime pas du tout ce genre.Mais je comprends les filles qui aiment, même si je ne partage pas leur point de vue ! ;)

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Non, la chick-lit, c'est quand l'héroïne passe son temps à s'acheter des fringues ....Quand elle passe son temps à baver devant les vampires, c'est de la bit-lit ...

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Lisbeï13 a écrit :Non, la chick-lit, c'est quand l'héroïne passe son temps à s'acheter des fringues ....Quand elle passe son temps à baver devant les vampires, c'est de la bit-lit ...
Merci de cette précision :)Mais pour moi qu'Edward soit un vampire ou non, ça ne changerait rien ;)

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8.5/10 ? Rassurez-moi c'est une bonne blague ? Twilight c'est pas au niveau de La Croisée des Mondes ???mode semi-troll onBon je ne savais pas où poster cela, mais je me lance : entendu dans un épisode de la série Sanctuary ;)(Will Zimmerman n'arrive plus à trouver le sommeil depuis sa "death experience")Big Foot :Les sommnifères ne marchent pas, il faut essayer quelque chose de beaucoup plus puissant !Will :Et quel est le nom de ce produit expérimental ?Big Foot :Le TwilightGros fou rire incontrôlable :DEt quelques heures plus tard...Will :J'ai dormi comme un loir : vraiment très efficace ce Twilight !Nouveau gros fou rire incontrôlable :Dmode semi-troll offPS: au passage en cliquant sur "discutez-en sur le forum" sur la page de la chronique on tombe sur le Fantôme des Canterville

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Franchement, je ne trouve pas ça risible, c'est quand même normal d'avoir le droit d'évoluer, de changer et de ne plus vouloir être considérée seulement comme "l'auteur de ... "Finalement, on comprendrait presque les gens qui changent de nom d'auteur à chaque bouquin, au moins, ils ont le droit d'écrire ce qu'ils veulent sans avoir à satisfaire les attentes d'une foule de fans en manque de vie personnelle ...