Je ne comprends pas bien pourquoi vous dites ça. Plus exactement comment ça pourrait se réaliser, tant ça ne semble pas être même en projet. Amazon c'est un point de vente, un distributeur, parfois un fabricant (de livres). A la rigueur si on a une conception molle du métier de libraire, on peut dire que c'est un libraire. Ce sont les clients qui recommandent ; pourquoi pas.Mais je ne crois pas que cette boîte ait pour projet de devenir éditeur (ou je l'ignore). Même dans le cadre des auto-publications Amazon et consorts se sont débrouillés pour ne pas avoir l'étiquette éditeur, qui retombe sur les auteurs (même si en vrai, d'éditeur, il n'y en a plus - mais la réalité pose manifestement problème, ne serait-ce que par rapport à certains articles du code des impôts). Partant de là, je ne vois donc pas en quoi ça affecterait la diversité éditoriale. Ou plutôt si, ça l'agrandit (mais j'ai l'impression que vous suggèriez un rétrécissement).Les problématiques du libraire et de l'éditeur sont très différentes, bien que liées. Si on met entre parenthèses le libraire en ce qu'il ne participe pas au processus de production, il me semble surtout, vu la tournure que prennent les choses, que c'est le métier d'éditeur qui est de plus en plus compromis. Comme en musique ou en arts plastiques. Si les auteurs trouvent des canaux de distribution, des moyens d'exposer ce qu'ils font, à un moment on se demande à quoi sert/servirait/servira un éditeur. Le "si" est important. Je sais que les éditeurs travaillent, et souffrent, j'en connais trois ou quatre. N'empêche que je pressens la possibilité d'un gros changement. Mais je suis peut-être mal influencé par mes récentes expériences de lecteur. Lecteur souvent contrarié par la diversité de l'offre d'Amazon (et autres), où il faut encore plus qu'avant faire le tri entre le catastrophique et le bon, mais lecteur heureux d'y trouver, de temps en temps, un livre épatant - je veux dire : même en autopublication, on en trouve. Des trucs qu'aucun libraire n'aurait pu conseillé, parce qu'édités par aucune maison, on en trouve ; certes, il y en a 1 sur 300 ou 500, que sais-je, mais cette partie là de l'évolution me réjouit.Zaebas a écrit :Si les libraires et les éditeurs meurent et qu'Amazon devient librairie et éditeur de référence, la diversité éditoriale en sera forcément affecter.
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Je met le lien de l'émission la bas si j'y suis d'aujourd'hui animé par Daniel Mermet
Chaque début du mois, l'émission est consacrée à la sortie du Monde Dpilomatique et débat sur les différents article qui compose le journal. Une partie de l'émission d'aujourd'hui est consacrée à Amazon et à son fonctionnement.... ça fait peur, pour ceux qui sont interessé, voici le lien :las-bas si j'y suis. Amazon c'est en premiere partie d'émission. Libraire sensible, s'abstenir!!!

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Désolé 2000jours, je n'avais pas vu ton message. Je me permets donc d'y répondre avec plusieurs jours de retard. Amazon, comme Google, sont dans une optique purement et simplement commerciale et font tout pour développer aux maximum leurs statut de "référence" et d'incontournable.Actuellement, la majorité des moyens et gros éditeurs n'ont plus les moyens de ne pas passer par Amazon. Même si les conditions commerciales d'Amazon les prennent à la gorge. Tout simplement car Amazon est un site de "référence" ou une grosse majorité de leurs ventes de fond se font. Mais la ou cela devient compliqué, c'est qu'Amazon se diversifie dans le monde du livre pour asseoir son importance et son influence. Que l'on prenne leur travail d'auto-édition, le journal littéraire dont on a parlé il y a peu etc, tout cela est fait afin d'être éditeur ET vendeur de livre.Il n'est jamais bon d'avoir un acteur qui prend trop d'importance dans un milieu, car ce milieu devient dépendant des choix économique, sociaux et politiques de cet acteur.Si on se base sur ce que fait Amazon aux États-Unis, tout est fait pour pressuriser les éditeurs afin d'avoir des marges et un service tel qu'aucun autre acteur au monde ne peut s'aligner financièrement. Et c'est pourquoi les librairies dépérissent de manière impressionnantes outre-atlantique.Si demain, le service d'auto-édition cartonne (on parle bien d'auto édition et de titres particulièrement mal écrit), rien n'empêchera Amazon de durcir ces conditions commerciales avec les éditeurs, voir de les arrêter afin que les petits et moyens éditeurs meurt et qu'il ne restera en place que les gros éditeurs qui auront encore des poids lourds à proposer qu'Amazon ne pourra pas avoir. Mais dans tous les cas, des petites et moyennes maisons d'éditions périront et avec eux, une diversité éditoriale.Il ne faut pas se baser uniquement sur ce qu'ils font maintenant (même si je trouve que l'évasion fiscale et l'exploitation de ses salariés dans ces dépôts est un scandale), mais il faut voir ce qui se passera demain. Et si tu couple cela, à ce que fais Google sur la numérisation en masse sans autorisation des ouvrages indisponibles. L'avenir ne s'annonce pas beau pour le client lambda. Le jour où ces deux entreprises seront en situation de monopole extrême, l'avenir du livre sera bien mal embranché. Car même si nos éditeurs se font des sous sur notre dos, la majorité aime quand même le livre. Si on a de l'argent, on ne fais pas éditeur pour développer son porte-monnaie. Donc même si certaines maisons d'éditions abusent (et je suis le premier à le dire), il faut quand même avouer que celle ci aiment toutes profondément le livre, ce qui est bien loin d'être le cas chez Amazon et Google, ou le livre n'est qu'un moyen comme un autre d'atteindre une situation de monopole.
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Je parlais des cafés librairies récemment. Eh bien Barnes and Noble a signé un accord avec Starbuck. Chaque magasin B&N aura un espace café concédé à Sarbuck. Même les gros s'y mettent. On a compris que la librairie ne ppuvait rester un seul lieu de vente mais que ça devait être un lieu de vie et d'animation convivial.
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Perso je pense que le bouquin a de l'avenir car il va s'adapter au tout numerique.Pour cela les éditeurs doivent nous proposer quelque chose que l'on ne pourra pas avoir sur un ecran ou scanner.Regardez les dvd et meme les jeux video se mettent a sortir, pour leur ros titres, des versions collector avec des goodies. Et certains éditeurs s'y mettent (voir certains collectors de brage ,les jaworski reliés des moutons voire meme bilbo en poche !)Apres c'est sur que le prix monte vu que le coup de fabrication n'est pas le memeEnfin je pense qu'il y aura toujours des amateurs de livres "papier" , des gens (comme moi ) pour qui un beau livre est presque aussi important qu'un bon livre (aaaah mes conan et cycle des epees collector)Mais bon c'est sur que pour quelqu'un qui ne veut que l'histoire la tentation du telechargement est forte ! Et le piratage est inevitable meme Le Guerrier Hadopi a été vaincu par le Sorcier Torrent le noir
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Bon y'a des trucs avec lesquels je suis d'accord (la diversité) et d'autres sur lesquels je suis très dubitatif. En particulier le passage sur "l'exploitation de ses salariés dans ces dépôts". Qu'entends-tu par là ? Je vais être franc, je m'attends à ce que tu me conseilles le bouquin "En Amazonie".Quant aux éditeurs, si ils aiment tant les livres, ben qu'ils arrêtent de les massacrer déjà. Tiens, je suis en train de lire Dune paru chez Pocket SF. Rarement vu un livre aussi massacré. J'avais vu des critiques sur Amazon justement concernant cet aspect. Eh bien, je ne suis pas déçu, c'est catastrophique. Des "rêves" qui deviennent des "raves" (t'en veuuuuuuuuuxxx), "lueur" qui devient "tueur", "Atréides" qui se transforment par moment en "Astréides", les ornithoptères qui parfois apparaissent comme des "ornis" (rien de choquant là), mais aussi une fois comme "ovnis". Il est où le travail de l'éditeur là ? N'est-il pas censé s'assurer de la qualité du texte, de la lisibilité de celui-ci ? Heureusement, la qualité de l'oeuvre me donne l'envie de continuer. Mais Pocket, j'ai bien envie de leur dire deux mots.Si ce genre de cas était très rare, mais non, depuis plusieurs années, je trouve que c'est extrêmement courant, trop courant. J'ai toute une collection d'exemples, trop d'exemples. Donc, si ces gens aiment profondément le livre comme tu l'affirmes, ben dans les faits, je me demande ce que ce serait si ils les détestaient.Zaebas a écrit :Désolé 2000jours, je n'avais pas vu ton message. Je me permets donc d'y répondre avec plusieurs jours de retard. Amazon, comme Google, sont dans une optique purement et simplement commerciale et font tout pour développer aux maximum leurs statut de "référence" et d'incontournable.Actuellement, la majorité des moyens et gros éditeurs n'ont plus les moyens de ne pas passer par Amazon. Même si les conditions commerciales d'Amazon les prennent à la gorge. Tout simplement car Amazon est un site de "référence" ou une grosse majorité de leurs ventes de fond se font. Mais la ou cela devient compliqué, c'est qu'Amazon se diversifie dans le monde du livre pour asseoir son importance et son influence. Que l'on prenne leur travail d'auto-édition, le journal littéraire dont on a parlé il y a peu etc, tout cela est fait afin d'être éditeur ET vendeur de livre.Il n'est jamais bon d'avoir un acteur qui prend trop d'importance dans un milieu, car ce milieu devient dépendant des choix économique, sociaux et politiques de cet acteur.Si on se base sur ce que fait Amazon aux États-Unis, tout est fait pour pressuriser les éditeurs afin d'avoir des marges et un service tel qu'aucun autre acteur au monde ne peut s'aligner financièrement. Et c'est pourquoi les librairies dépérissent de manière impressionnantes outre-atlantique.Si demain, le service d'auto-édition cartonne (on parle bien d'auto édition et de titres particulièrement mal écrit), rien n'empêchera Amazon de durcir ces conditions commerciales avec les éditeurs, voir de les arrêter afin que les petits et moyens éditeurs meurt et qu'il ne restera en place que les gros éditeurs qui auront encore des poids lourds à proposer qu'Amazon ne pourra pas avoir. Mais dans tous les cas, des petites et moyennes maisons d'éditions périront et avec eux, une diversité éditoriale.Il ne faut pas se baser uniquement sur ce qu'ils font maintenant (même si je trouve que l'évasion fiscale et l'exploitation de ses salariés dans ces dépôts est un scandale), mais il faut voir ce qui se passera demain. Et si tu couple cela, à ce que fais Google sur la numérisation en masse sans autorisation des ouvrages indisponibles. L'avenir ne s'annonce pas beau pour le client lambda. Le jour où ces deux entreprises seront en situation de monopole extrême, l'avenir du livre sera bien mal embranché. Car même si nos éditeurs se font des sous sur notre dos, la majorité aime quand même le livre. Si on a de l'argent, on ne fais pas éditeur pour développer son porte-monnaie. Donc même si certaines maisons d'éditions abusent (et je suis le premier à le dire), il faut quand même avouer que celle ci aiment toutes profondément le livre, ce qui est bien loin d'être le cas chez Amazon et Google, ou le livre n'est qu'un moyen comme un autre d'atteindre une situation de monopole.

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Un tout petit guerrier que ce Hadopi (qui aura coûté cher pour rien du tout, encore une preuve ultime que le politique est totalement déconnecté du monde réel)... Et le Sorcier Torrent n'était pas seul, il avait plein de petits copains comme le Rôdeur DirectDownload par exempleindy620 a écrit :Et le piratage est inevitable meme Le Guerrier Hadopi a été vaincu par le Sorcier Torrent le noir

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C'est bizarre, mais tu t'es répondu tout seulBon y'a des trucs avec lesquels je suis d'accord (la diversité) et d'autres sur lesquels je suis très dubitatif. En particulier le passage sur "l'exploitation de ses salariés dans ces dépôts". Qu'entends-tu par là ? Je vais être franc, je m'attends à ce que tu me conseilles le bouquin "En Amazonie".

Je ne dis pas que tous les éditeurs font du bon boulot, ou qu'il ne maltraitent pas tous les genres. L'imaginaire est généralement traité par dessus la jambe. Mais ce que je trouve choquant c'est qu'Amazon est arrivé à un un point où il a un droit de vie et de mort sur les éditeurs, un peu comme Carrefour a un droit de vie et de mort sur certains exploitants agricoles.Si ce genre de cas était très rare, mais non, depuis plusieurs années, je trouve que c'est extrêmement courant, trop courant. J'ai toute une collection d'exemples, trop d'exemples. Donc, si ces gens aiment profondément le livre comme tu l'affirmes, ben dans les faits, je me demande ce que ce serait si ils les détestaient. tongue
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Bah je m'en doutais. Le problème, c'est que ce bouquin est juste minable. Le pti gars que je peine à nommer journaliste (mais bon, de vrais bons journalistes qui ne confondent pas faits et opinions en France, capables de contextualiser leur enquête, c'est rarissime...) voulait écrire un bouquin à charge. Il s'est donc fait embaucher pendant deux semaines et de là en tire un bouquin. En deux semaines, il est capable de juger ! Chapeau l'artiste !Ce qu'il ne sait pas, c'est que ce qu'il décrit, c'est ce qui se pratique dans à peu près tous les entrepôts logistiques de France et de Navarre. En cela Amazon n'est absolument pas une particularité. Ensuite, dire, mais vous vous rendez compte, le salarié peut marcher plus de 20 km dans sa journée de travail ! Dingueuuuuuuuuuuuh. Pétard, faudrait pas qu'il vienne bosser avec moi le pauvre. Par exemple, le boulot que je fais, je le trouve pépère là où d'autres le trouvent infaisable. Et oui, je bosse depuis dix ans dans le secteur logistique. Le problème avec le ptit jeune qui découvre le monde du travail du haut de sa stature d'intellectuel qui abhorre le travail manuel ou le travail peu qualifié, c'est qu'il n'est tout simplement pas apte à juger. Et pourtant, il faut garder des emplois peu qualifiés car malheureusement tu as beaucoup d'individus qui, pour diverses raisons, ne parviennent pas à faire autre chose. Et ces boulots que d'aucun juge ingrat sont un excellent moyen de s'insérer socialement et de gagner l'estime de soi.Il est dommage que des bouquins écrits par des idéologues à la petite semaine viennent noircir inutilement le tableau. Il y a assurément à critiquer, mais en aucun cas de manière outrancière comme ce bouquin le fait. Tu pensais avoir lu un livre édifiant. Au final, tu as uniquement un livre à charge sans grand intérêt. Mais malheureusement, les gens du métier comme moi auront beau dire "ok, tout n'est pas rose, mais faut pas non plus jeter le bébé avec l'eau du bain", au mieux on devient à la solde du patronat (qui ne l'oublions pas mange les petits n'enfants la nuit), au pire on n'est pas crédible. Seule la vision chaplinesque est crédible. Le monde doit être vu en noir de chez noir. Point de nuances. Dommage.Zaebas a écrit :C'est bizarre, mais tu t'es répondu tout seulBon y'a des trucs avec lesquels je suis d'accord (la diversité) et d'autres sur lesquels je suis très dubitatif. En particulier le passage sur "l'exploitation de ses salariés dans ces dépôts". Qu'entends-tu par là ? Je vais être franc, je m'attends à ce que tu me conseilles le bouquin "En Amazonie".

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Quelque part l'imaginaire est un peu moins bien traité que d'autres genres. Même si les grands groupes continuent à le snober (phénomène purement français) et que certains éditeurs ont une politique discutable ( ils s'adaptent à ce que la distribution attend d'eux).L'imaginaire est généralement traité par dessus la jambe.
Comme pour l'alimentation la solution au problème s'appelle circuit court. Les éditeurs ont tout intérêt à créer leur propre boutique en ligne. Ou à se grouper pour créer des boutiques en ligne coopérative. La création d'une structure de mutualisation comme les indés de l'imaginaire qui regroupe trois éditeurs est à ce titre une bonne chose. Le fait que les éditeurs français continuent à privilégier le format E-pub pour leurs livres électroniques va aussi dans le bon sens et permet de faire vivre Numilog; Immateriel.com ou encore E-maginaire plutôt que Amazon. Il faut réfléchir à ce que sont les circuits courts en librairie :- C'est d'une part la vente par correspondance chez l'éditeur.- La vente en réunion. Ca paraît folklorique comme ça. Mais il faut savoir qu'avec la multiplication des cafés associatifs et autres tiers lieux culturels alternatifs il y a un potentiel qui peut être exploité en se servant de ces lieux comme relais. je ne suis peut être pas très clair là. Les éditeurs peuvent facilement recruter leur démonstrateur dans ces endroits et s'en servir comme base. Là c'est plus clair.- Les librairies de troisième niveau qui travaillent directement avec les éditeurs. Elles se font rares. Elles doivent pour exister à coté des gros mener à bien des stratégies de spécialisation ou d'animation.Personnellement je ne crois pas au tout numérique. Aujourd'hui on doit gérer des complémentarités entre des réalités pas des oppositions.Mais ce que je trouve choquant c'est qu'Amazon est arrivé à un un point où il a un droit de vie et de mort sur les éditeurs, un peu comme Carrefour a un droit de vie et de mort sur certains exploitants agricoles.
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Malheureusement le problème est plus complexe sur le marché du livre éléctronique.les gens en achètent sur Amazon car ils ont un Kindleils en achètent sur fnac.com ou sur kobobooks.fr car ils ont un kobotu achètes un livre et hop il apparait tout seul sur ta liseuse, rien à faire. Les gens ne s'embêtent pas à brancher leurs liseuses sur un ordinateur pour uploader un livre ! ça c'est l'exception, pas le grand public.Tant que les gens achèteront majoritairement des kindle et des kobo, Numilog, immateriel ou E-maginaire resteront toujours à la marge.Fabien Lyraud a écrit :Les éditeurs ont tout intérêt à créer leur propre boutique en ligne. Ou à se grouper pour créer des boutiques en ligne coopérative. La création d'une structure de mutualisation comme les indés de l'imaginaire qui regroupe trois éditeurs est à ce titre une bonne chose. Le fait que les éditeurs français continuent à privilégier le format E-pub pour leurs livres électroniques va aussi dans le bon sens et permet de faire vivre Numilog; Immateriel.com ou encore E-maginaire plutôt que Amazon.
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Jusqu'à présent, sur mon ancienne liseuse je partais à la pêche au livre numérique que je voulais lire. Je ne le prenais pas chez Amazon parce que je n'avais pas de Kindle, je ne le prenais pas chez Kobo pour une raison similaire et je ne le prenais nulle part où l'on m'annonçait des DRM façon ADE. Étant sous Linux, je n'avais pas envie d'un subterfuge bien connu pour parvenir à mes fins en faisant croire à l'immonde logiciel d'Ad(o)aube que j'étais sous Windows.Eh bien, ce n'était pas toujours évident de trouver mon bonheur ! Très récemment encore, j'ai cherché sans succès un livre numérique. Ailleurs qu'Amazon ou FNAC/KOBO, c'était du PDF auquel j'avais droit, un joli PDF avec sur chaque page la référence de ma commande mentionnée. Une fois converti en ePub, je sais ce que ça donne ce genre de choses : un machin bien dégueulasse à l'écran.Je viens de m'offrir une Kindle et la première chose que je ferai, une fois celle-ci rechargée, c'est de foncer sur le site d'Amazon pour acheter ce livre que je désire tant lire.Alors oui, c'est chiant de céder comme je le fais (je ne le voulais pas au départ) à Amazon, mais en tant que client pur et dur, avec eux j'ai ce que je cherche la plupart du temps.Edit 1 : je viens tout juste de lire cette news : Opération séduction : faire vendre le Kindle en librairie. Et si les libraires se mettaient au numérique ?Edit 2 : même si je déplore la situation des libraires à cause du grand méchant Amazon et du petit méchant FNAC, je dois reconnaitre que ce n'est pas avec moi qu'ils se faisaient un chiffre d'affaires monstre... Je n'ai pas dû acheter un livre en librairie depuis plus de 20 ans. Vivre et bosser à côté d'une FNAC pendant des années m'apportait quasi toujours le plaisir de pouvoir y trouver mon bonheur, chose nettement moins évidente chez un libraire. Les dernières fois que j'ai voulu commander un livre chez un libraire, j'ai eu droit à "non, on ne l'a pas et on ne pourra pas vous l'avoir", ou bien "je sais bien que ça fait 1 mois mais on n'a toujours rien reçu". Pour moi qui, étant ado, cherchait des trucs loins des best sellers, c'était terriblement frustrant d'attendre, de compter les jours pour être déçu au final. Avec la FNAC pendant des années, ma frustration a été plus que comblée et ma bibliothèque de livres papier doit nombre de ses ouvrages à la FNAC Montparnasse, ou celle de La Défense ou encore celles de Chatelet ou de Créteil Soleil. Et maintenant, c'est Amazon qui a pris le relais. Plus besoin de se déplacer (plus le temps ni l'envie pour ça), j'ai mon livre commandé un dimanche soir le mercredi. Et mieux désormais avec le numérique, j'ai le livre dans la minute qui suit son achat...Al a écrit :Malheureusement le problème est plus complexe sur le marché du livre éléctronique.les gens en achètent sur Amazon car ils ont un Kindleils en achètent sur fnac.com ou sur kobobooks.fr car ils ont un kobotu achètes un livre et hop il apparait tout seul sur ta liseuse, rien à faire. Les gens ne s'embêtent pas à brancher leurs liseuses sur un ordinateur pour uploader un livre ! ça c'est l'exception, pas le grand public.Tant que les gens achèteront majoritairement des kindle et des kobo, Numilog, immateriel ou E-maginaire resteront toujours à la marge.Fabien Lyraud a écrit :Les éditeurs ont tout intérêt à créer leur propre boutique en ligne. Ou à se grouper pour créer des boutiques en ligne coopérative. La création d'une structure de mutualisation comme les indés de l'imaginaire qui regroupe trois éditeurs est à ce titre une bonne chose. Le fait que les éditeurs français continuent à privilégier le format E-pub pour leurs livres électroniques va aussi dans le bon sens et permet de faire vivre Numilog; Immateriel.com ou encore E-maginaire plutôt que Amazon.
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Il y a quand même des éditeurs qui vendent sans DRM. Si on veut pas de DRM on n'est obligé de ne pas passer pas Kindle. Si vous voulez des DRM achetez sur Amazon, pas de problème. Pour la VO vous avez quand même des gros éditeurs comme Tor ou Orbit qui ont abandonné les DRM sur certains de leurs titres. D'autres comme Baen ou Angry Robot qui n'en ont jamais eu. En France Bragelonne vend sans DRM de même Le Belial, Voy'el, ou les Moutons, de même que les pure players comme Walrus ou L'ivre Books. Donc vous quand même pas mal de choses disponibles hors Kindle.
Les liseuses vivent leurs derniers jours. Elles sont supplantés par les tablettes qui sont multiusage. Quand on a une tablette pas besoin de liseuse. Et sur tablette c'est E-pub ou PDF. Donc ça se comprend.c'était du PDF auquel j'avais droit, un joli PDF avec sur chaque page la référence de ma commande mentionnée.
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Cela me semble être une évolution qui coule de source. Je suis actuellement en plein dedans pour réussir à proposer à mes clients une borne numérique pour qu'ils téléchargent leurs ebooks chez moi. C'est à dire qu'ils choisissent sur ma borne, il passe en caisse et enfin ils reçoivent un mail avec en lien le fichier.Affaire à suivre pour le coup pour moi !Edit 1 : je viens tout juste de lire cette news : Opération séduction : faire vendre le Kindle en librairie. Et si les libraires se mettaient au numérique ?
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Les DRM dans un livre d'une Kindle ne me gênent absolument pas : j'achète, la minute suivante c'est dans la liseuse.Fabien Lyraud a écrit :Il y a quand même des éditeurs qui vendent sans DRM. Si on veut pas de DRM on n'est obligé de ne pas passer pas Kindle. Si vous voulez des DRM achetez sur Amazon, pas de problème. Pour la VO vous avez quand même des gros éditeurs comme Tor ou Orbit qui ont abandonné les DRM sur certains de leurs titres. D'autres comme Baen ou Angry Robot qui n'en ont jamais eu. En France Bragelonne vend sans DRM de même Le Belial, Voy'el, ou les Moutons, de même que les pure players comme Walrus ou L'ivre Books. Donc vous quand même pas mal de choses disponibles hors Kindle.
Sauf si en effet, le marché des tablettes enterre celui des liseuses, je te conseille de lire 1 heure sur une liseuse, d'attendre un peu, et d'en faire autant sur une tablette. Avec cette dernière, va te regarder dans une glace, tu auras juste l'impression d'avoir attrapé la myxomatose :DUne liseuse ne peut se comparer à une tablette. Pas du tout les mêmes impératifs derrière et c'est vrai qu'ici, la tablette marque un point. Sauf qu'une tablette t'envoie son éclairage en pleine tronche alors qu'une liseuse avec dispositif d'éclairage oriente son éclairage sur l'écran et non les yeux. On n'évolue pas du tout dans le même confort.Fabien Lyraud a écrit :Les liseuses vivent leurs derniers jours. Elles sont supplantés par les tablettes qui sont multiusage. Quand on a une tablette pas besoin de liseuse. Et sur tablette c'est E-pub ou PDF. Donc ça se comprend.
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je suis d'accord mais ça ne change rien au problème, la grande majorité des gens se moque totalement des DRM, et achètent des kindle ou des kobo sans trop se poser de questions où acheter leurs livres, kindle = amazon, kobo = fnac/koboles personnes faisant l'effort de convertir ou/et uploader leurs livres sont une infime minorité.Fabien Lyraud a écrit :Il y a quand même des éditeurs qui vendent sans DRM. Si on veut pas de DRM on n'est obligé de ne pas passer pas Kindle ... Donc vous quand même pas mal de choses disponibles hors Kindle. ..
cela ne concerne que les lecteurs occasionnels. Le confort n'est pas le même et les lecteurs compulsifs comme nous lisent sur liseuse, pas sur tablette.et de toute manière le problème est le même sur ipad, galaxy tab ou autres nexus.les gens désirant acheter un livre sur un ipad l'achèteront majoritairement directement depuis leur tablette sur le store d'Apple, et même chose pour ceux qui ont une tablette Android = directement sur le playstore de Google ...le grand public ne veut pas s'embêter, DRM ou pas.Fabien Lyraud a écrit :Les liseuses vivent leurs derniers jours. Elles sont supplantés par les tablettes qui sont multiusage. Quand on a une tablette pas besoin de liseuse. Et sur tablette c'est E-pub ou PDF. Donc ça se comprend.
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J'ai du mal à saisir l'intérêt de la dernière étape (par contre j'approuve la démarche généraleZaebas a écrit :Cela me semble être une évolution qui coule de source. Je suis actuellement en plein dedans pour réussir à proposer à mes clients une borne numérique pour qu'ils téléchargent leurs ebooks chez moi. C'est à dire qu'ils choisissent sur ma borne, il passe en caisse et enfin ils reçoivent un mail avec en lien le fichier.Affaire à suivre pour le coup pour moi !Edit 1 : je viens tout juste de lire cette news : Opération séduction : faire vendre le Kindle en librairie. Et si les libraires se mettaient au numérique ?
