

12 octobre.Il y a bien longtemps, les Faeders et les Dragons ont décidé de ne plus s’immiscer dans les affaires des mortels. Retirés loin de Midgard, ils ont cependant confié à la Dame des Songes et à ses trois demi-sœurs les Ténèbres la tâche de veiller sur les humains. Aujourd’hui, dans le royaume de Walroek, le jeune forestier Janes Oelsen, dont les parents n’ont jamais pu comprendre le caractère rêveur et la juvénile impétuosité, entre en possession, à la suite d’un pari, d’une mystérieuse carte. Accompagné de sa fidèle chouette Flocon, il part pour le château maudit de Nartchreck où, à en croire les légendes, repose un fabuleux trésor...Indisponible depuis plusieurs années et réunie ici pour la première fois en un seul volume, la trilogie Winterheim demeure à ce jour l’une des œuvres les plus complètes et les plus envoûtantes sur la mythologie nordique.
Effectivement, c'est un peu bizarre...Par contre une réédition, en 1 volume, avec une couverture plutôt réussie (en tous cas plus dans le ton que celles d'Arnaud Cremet), c'est plutôt une bonne nouvelle pour l’œuvre et pour l'auteur.Guigz a écritTiens ? C'est Pygmalion qui a les droits du grand format pour Winterheim maintenant ?
Damned, encore une fois Belgarion trouve de meilleurs mots que les miens pour exprimer nos ressentis similaires.Des rares impressions que j'en ai gardé c'était aussi la noirceur omniprésente dans le récit avec un ton froid, des évènements choquants (inceste, viols, torture...) et la description morbide de certains paysages. Un autre point marquant de cette trilogie était la consonance résolument nordique voire germanique du récit au niveau des noms, d'ygdrasyll ou encore le loup blanc, similaire à l'un des deux fils de Loki (avec le serpent qui enserre le monde) dans la mythologie scandinave. Ce côté nordique était très bien rendu.
Moi itou. D'ailleurs on a fait exactement les mêmes reproche au Bohême de Mathieu Gaborit, Au Confession d'un Automate Mangeur d'Opium, co-écrit par les 2 compères, et au Mémoire Vagabonde de Laurent Kloetzer, voire même au Royaume Blessé...C'est un peu étrange ce trait récurrent chez certains auteurs français...J'ai en revanche moins aimé le côté très onirique de la trilogie dont le détachement par rapport à la réalité et au concret faisait diminuer l'intérêt du lecteur. De plus, j'avais l'impression que l'auteur se perdait dans les méandres de ses intrigues en nous perdant en route par la même occasion.
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