Posté : mer. 31 mars 2004 17:17
J'espère que je suis toujours dans le sujet en émettant ce commentaire qui me trottait dans la tête après la lecture de certains sujets complémentaires (comme l'anthropocentrisme):À mon humble avis, l'usage de l'animal, daemon, artéfact, épée ou globe qui parlent, est une "béquille" (non péjoratif), un procédé, qui permet à l'auteur d'aborder une situation d'un autre point de vue. Généralement cela est apprécié par les lecteurs, pourvu que ça ne parte pas non plus dans tous les sens. Il m'est revenu à l'esprit cette nuit (hé oui je fais de l'insommie) le cas d'un petit "enfant sauvage" trouvé je ne sais ou et dont les parents l'avait laissé dans un poullaillier jusqu'à huit ans je crois, il était repoussant de saleté, se tenait comme un poulet, ne parlait pas, etc. Il devait donc se prendre pour un poulet, mais cela n'avait rien pour attiser l'inspiration littéraire. Donc cela me fait dire que le lien avec la bête, pour nous plaire, doit toujours nous amener vers des expériences plus nobles (qui sont la personnification des idéaux humains.) Par exemple Oeil de nuit qui empêche Fitz de commêttre l'irréparable. On ne verra jamais un écrivain poussé le raisonnement jusqu'au bout (une chance
). J'aime mon chien et mon chien m'aime, mais quand il rencontre d'autre chien et qu'il se renifle le... à qui mieux mieux, je n'ai pas très envie d'être lié à lui par le lien du vif
Quand le lion mange les lionceaux de l'autre male, quand le coucou jette les petits oeufs des autres oiseaux hors du nid, quand l'ours hiberne pour 4 mois, quand la veuve noire gèle le male pour le manger, etc se sont tous des comportements animaux normaux dictés par leur instinct mais que nous n'avons pas trop envie de voir.Pour conclure, selon moi, ce procédé littéraire est limité (encore une fois) à faire vivre des sentiments humains à des bêtes, en les teintants d'une certaine nostalgie pour une manière primitive de vivre que l'on envie ou que l'on juge saine (selon nos critères moraux du 20 et 21 ième s.) liberté, grand air, vie sans tracas, etc

