Posté : mar. 10 oct. 2006 12:24
Le probleme se situe plus au niveau des lecteurs alors.Si les gens etaient fideles a leur librairie de quartier peut etre qu'elles auraient moins de difficultés pour payer leurs traites.Pour en revenir au sujet je ne comprend pas pourquoi les editeurs ne baissent pas les prix.Ils pourraient se rattrapper sur les volumes de vente.Non seulement certains editeurs coupent les livres mais en plus les moitiés qu'ils nous vendent sont encore plus chers que les volume complets aux etats unis.Bon d'accord le marché n'est pas le meme mais ca ne justifie pas tout.Quand on voit des prix de poche a 12 ou 13€ on peut se poser des questions.De meme que J'ai lu aurait du le faire avec sa collection de semi poche a 19€Joss,mardi 10 octobre 2006, 08:59 a écrit :Dans la rubrique "Forum" de Ouest-France (qui donne la parole aux lecteurs), un des sujets du moment est "Les librairies indépendantes vont-elles disparaître ?"Certains avis (tous ne sont pas encore en ligne sur leur site) ne parleront qu'aux Rennais, mais on trouve également le point de vue d'un éditeur, plutôt intéressantSourceL'avis de Joël Paderi, : Point de vue d'un éditeurBonjour,S'il est vrai que les marges sont très faibles dans la librairie, c'est aussi en raison des frais de port qui grèvent les remises consenties aux points de vente. En raison de la loi Lang et du prix unique, les frais de port ne peuvent pas être répercutés au client qui sont donc supportés en tout ou en partie par les points de vente. Du coup, bien des libraires hésitent à commander des livres, notamment de petits éditeurs, à cause des frais de port. S'il y a disparité au niveau des remises entre une petite librairie et un gros point de vente, cela tient au volume commandé, à la qualité de service (le conseil au client) mais aussi au risque d'impayés. Etant éditeur, je suis navré de constater que bien des petits points de vente ne règlent pas leurs factures en temps et en heure. Cela implique des relances courrier, fax ou téléphoniques qui ont un coût pour l'éditeur ou son distributeur. Avec de grands groupes ou de grandes librairies comme la Fnac, Virgin ou Le Failler, ces soucis n'existent pas ou peu, les factures sont réglées à l'échéance. Force est de constater que pour de nombreux éditeurs, il est plus intéressant de travailler avec la Fnac, quitte à donner une remise plus importante, qu'avec un libraire indépendant qu'il va falloir relancer trois fois pour qu'il paie. Oui pour défendre la librairie indépendante et la diversité, mais à condition qu'elle soit aussi professionnelle que les gros points de vente.Cordialement
