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Mordre le bouclier terminé! ^^Et je suis encore sous le charme de la plume à la fois rugueuse et poétique de l'auteur, de son monde médiéval sans foi ni loi, de cette alternance entre onirisme et réalité. Mordre le Bouclier reprend tous les bons ingrédients du tome 1 en nous offrant la suite des aventures de Chien et rehausse encore le niveau initial. Plus introspectif, ce tome sur fond de croisade suit différents personnages dans leur quête personnelle pour se sortir de leurs problèmes existentiels. La recherche du nom de Chien notamment prend un tour inattendu qui relance totalement le roman. Ses sautes d'humeur, son apathie, sa relation avec Saint Rose en font un personnage plus complexe qu'il n'apparaît et fait parcourir dans les veines du lecteur un véritable sentiment d'empathie. De même la quête de vengeance de Bréhyr, touchante dans sa brutalité, nous amène à un final sublime.
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La boucle est bouclée: bravo!Après, certes le ton est parfois obscur, l'absence de frontière entre rêve et réalité peut déranger, et l'action reste très limitée par moment. Mais tout cela contribue à en faire un livre très particulier.Mon plus gros regret est qu'il est paru trop tard pour participer au prix elbakin.net: quel dommage! :(

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belgarion a écrit :Mon plus gros regret est qu'il est paru trop tard pour participer au prix elbakin.net: quel dommage! :(
Eh oui, à un jour près ! Mais bon, les règles sont les règles... :)

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J'ai terminé Mordre le Bouclier et c'est vraiment un excellent roman, que je trouve supérieur à son prédécesseur, essentiellement en raison d'un intrigue plus resserrée.Un roman véritablement sauvage, à l'image du titre. Si le terme n'était pas un peu galvaudé, je dirais sans concession, une histoire de vengeance dans laquelle rien ni personne n'est épargné.Justine Niogret a la bonne idée de nous faire voir d'un peu plus près la personnalité de Bréhyr, qui forme une figure particulièrement saisissante.et que dire de Chien et du traitement de sa rencontre
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ou encore du moment ou Chien rugit sa haine
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, sinon qu'ils font l'effet d'un uppercut qui laisse le lecteur KO debout.:)Dans les bonus l'auteur nous dit qu'à Warhammer elle joue Khorne, eh bien si ce n'est pas une boutade de sa part cela colle parfaitement à l'ambiance du livre !Une de mes lectures de l'année en VF, assurément.:)

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J'ai terminé Mordre le bouclier.Il y a une ambiance particulière qui est bien rendue.Mais ce n'est pas tout à fait ce que je préfère lire.Ce qui me chiffonne, c'est surtout à la fin :
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Autant j'ai adoré Chien du Heaume, autant Mordre le Bouclier m'a plutôt déçue... C'est très bien écrit, c'est poignant, c'est même terrifiant par moments.... Mais c'est trop statique pour moi... Trop introspectif peut-être ??? Je ne sais pas, je dois être du genre à préférer l'action. :/Comme Dragonnia, j'ai eu du mal avec la fin.Quand à la postface de Jaworski, elle m'a fait me rendre compte que je ne capte vraiment pas les subtilités... Je ne suis pas une littéraire, c'est certain ! :sweat:

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Malkus a écrit :Je trouve le poche bien plus beau/adapté que le grand format ... !
Pour une fois qu'une couv' poche "J'ai lu" tient la route ! Je suis d 'accord avec toi sur ce point-là.Le hic c'est que vu que la couv' est sympa, on remarque le vilain logo rouge/blanc qui d'ordinaire passe presque inaperçu...Bref, moi qui avais emprunté Chien du heaume à la bibliothèque, je l'achèterai en poche pour le relire car j'avais vraiment bien aimé. Je me demande si je ne vais pas acheter Mordre... en grand format dans la foulée, histoire d'enchaîner les 2. A voir :-)

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J'ai profité de sa sortie en poche pour lire Chien du Heaume.Lecture agréable (une ambiance et des personnages vraiment réussis) mais non addictive en raison d'une intrigue qui finit par se déliter, de l'usage d'ellipses temporelles (pourtant bien utiles je l'admet pour éviter que l'on étouffe sous le poids de l'ambiance justement) et d'une fin couperet avec un rebondissement improbable. J'ai la nette impression que l'auteur aurait pu tirer à la ligne pendant encore deux cents pages et au final heureusement que non car il n'y avait pas suffisamment matière pour. Enfin, J'ai regretté que le merveilleux ne soit pas assez présent et ai beaucoup apprécié l'emprunt de chansons de Malicorne qui collent bien au roman (à quand une édition avec un cd de musique ?) .Avec ses défauts et qualités, on a là un roman qui vallait bien un prix et qui mérite l'attention de tout amateur de fantasy, histoire de prendre une bonne bouffée d'air froid dépaysant entre deux ... allez au hasard ... roues du temps :DAu passage, c'est amusant comme un certain haut moyen âge peut faire penser à du post apocalyptique...Ce sera le thème de son prochain roman d'ailleurs

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Tous les projets me semblent intéressants. Je n'ai pas encore lu Mordre le bouclier, mais pourquoi pas à Noël.Quant à la fantasy épique, drôle. Cela fait depuis Chien du heaume que je l'attends :)

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Merci pour cette très intéressante interview... qui me laisse quand même un peu dans l'expectative...Je m'explique : ayant lu beaucoup de bien sur l'auteur et ses œuvres (et l'interview donne envie d'en savoir plus à ce niveau), j'ai inscrit Chien du Heaume sur mes tablettes, mais :
le réalisateur de l’excellent film Valhalla Rising disait qu’il ne comprenait ce qu’il avait voulu dire qu’une fois que le film était en salle. Pour moi c’est exactement la même chose : c’est une fois que le livre est sorti et que les gens m’en parlent que je comprends ce que j’ai voulu mettre dedans
Pour moi ce film que j'ai trouvé fumeux et abscons a été purge presque totale : de savoir que l'auteur retrouve sa sensibilité et sa démarche dans cette œuvre, et bien cela me donne pas du tout envie.
je ne fais jamais aucun plan ni aucun synopsis, je ne fais jamais aucune feuille de personnage.
Donc quand elle écrit, elle ne sait pas où elle va : reproche que je fais à d'autres auteurs... Là aussi cela ne me donne pas envie.
j’ai tendance à construire chaque chapitre une fois que j’y mets un pied. Je pars d’un problème, d’une situation de départ, je vois ce que les personnages feraient ou font tout seuls – car je dirais même que parfois ils font les choses tout seuls. Ils font ce qu’ils ont à faire selon leur façon de réagir aux choses, et je clos le chapitre quand eux en ont marre – et puis je recommence.
Écriture "intuitive" : on improvise au fur à mesure...J'ai déjà été fortement échaudé par les écrivains "jardiniers", donc là encore cela ne me donne pas envie.Le roman est court, donc ne vous inquiétez pas je finirais tôt au tard par le lire pour me faire mon propre avis. ;)@ Councilman Yoda
Au passage, c'est amusant comme un certain haut moyen âge peut faire penser à du post apocalyptique...
C'est plutôt assez logique : le haut moyen âge, c'est la reconstruction des sociétés européennes après l'effondrement de la civilisation, le post apocalyptique c'est la reconstruction de la société après l'effondrement de la société

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Albéric a écrit :Ne roman est court, donc ne vous inquiétez pas je finirais tôt au tard par le lire pour me faire mon propre avis. ;)
C'est effectivement ce que tu as de mieux à faire.

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@ Flykillerman
C'est effectivement ce que tu as de mieux à faire. (je rajoute à la citation un smiley ;))
Oui, mais du coup je vais y aller à reculons, c'est con...