Super que vous l'ayez rencontré et que vous en soyez ravis !Je viens cependant mettre mon grain de sable dans le rouage de ces bonnes critiques. Je suis en train de lire le premier tome de
Fils-des-Brumes et je dois bien avouer que j'ai franchement du mal à entrer dedans. J'en suis à la 410e page (grosso merdo) et autant la plume, que le scénario, que les personnages, que le système de magie et ses descriptions ne m'enchantent pas. Je poursuis la lecture car j'ai véritablement envie de comprendre l'origine de ces éloges (et de ce 9/10), mais je me résoudrai à penser que les goûts et les couleurs ne se discutent pas si la fin de ce tome ne me surprend pas davantage. J'ai également beaucoup de mal avec les répétitions présentes dans la VF (cendre, cendre, cendre / Ville, ville, ville / autour de lui, de lui, de lui ) et surtout les "Il gloussa de rire" qui me brûlent les rétines à chaque fois que je les lis. Et Dieu sait qu'il y en a. Mais je n'ai pas pour habitude de taper sur la traduction, car j'ai bien conscience qu'il s'agit d'un travail très complexe, souvent réalisé en un temps record qui plus est. Je dirigerai les coups de bâton sur l'auteur seul.La plume de Sanderson m'apparait comme étant véritablement plate. Aucun relief, ça défile, c'est "efficace" comme diraient d'autres, et je me résigne à présent à passer outre un roman lorsqu'une critique qualifie le style d'un auteur "d'efficace", devenu synonyme pour moi de fade.Les personnages ne me provoquent aucune sympathie. Mis à part Sazed à l'endroit où j'en suis rendu qui possède un certain mystère. Vin, la jeunette de 16 ans m'insupporte et Kelsier, le mystérieux homme imperturbable, tout autant. Ce genre de schéma ne me parle assurément plus. Quant aux personnages secondaires, je les ai déjà oubliés. Le scénario (toujours au moment de ma lecture) est franchement peu intéressant. Quoique le Seigneur Maître, qui demeure invisible (si bien que je me demande s'il existe vraiment) a l'air d'avoir quelques secrets intéressants. Mais l'histoire des cendres qui tombent en continu (ou presque) me fait hausser le sourcil quant à la cohérence d'un monde pareil.Le système de magie, lui non plus, ne me convainc pas. Et je n'arrive plus à ingurgiter ces scènes d'action durant lesquelles tout nous est décrit par le menu. Selon mes goûts et moi, la magie garde en mystère et prend en puissance lorsqu'elle est sur le fil, entre compréhension et flou total. Ici, on sait tout... ou du moins l'impression nous en est donnée. De fait, l'ensemble perd en profondeur et je me retrouve à enfiler les pages sans m'intéresser au combat (encore moins à la formation de Vin). Pourtant l'idée est originale, c'est un fait. Elle ne prend malheureusement pas pour moi. Je continue néanmoins la lecture car je ne suis pas obtus et j'ai bien envie de voir si l'auteur arrivera à me cueillir vers la fin. C'est que je suis long à séduire, vous savez

Il faut me travailler au corps. Je reviendrai quand j'aurai achevé (ou abandonné).