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(non, même pas Eddings, même pas Goodkind,

Avis contraire, évidemment (enfin, surtout Eddings). :)Sinon, dit-il en revêtant ses habits de modérateur :- Pour les données concernant les langues seules, il y a un sujet spécifique, qui est remonté il y a quelques jours, je crois, si besoin. - Ne restons pas "bloqué" uniquement sur Tolkien, il a droit à sa propre section après tout.

Je crois qu'au fond, ce que j'essaie de dire c'est que je suis très méfiant envers "l'imaginaire pour l'imaginaire". Le fait qu'une société/culture soit totalement inventée, différente de notre monde, n'a pas de valeur en soi pour moi. Le plus important, avec un monde imaginé, ce n'est pas le contenu, mais c'est plutôt ce que l'auteur (et le lecteur avec lui) en fait.

Je partage tout à fait cette synthèse.

Ce n'est que mon avis,mais ce truc que tu trouves pénible ne me dérange pas du tout, l'essentiel pour moi n'étant pas le peu de bases communes mais ce que l'auteur en fait. Et je rajouterai que cette base commune dépasse de loin la fantasy pour peu ou pro s'étendre au este de la fiction et même, si j'ose dire, à nos "légendes historiques" judéo-chrétiennes et européennes, à commencer par celle de Jésus-Christ, et en passant, pour ne citer qu'elles, par celles d'Arthur ou de Jeanne d'Arc... Je crois sincèrement que ce synopsis "répond" en quelque sorte à un besoin de l'âme humaine.Je ne parle pas non plus de "décrire une société" pour le simple "plaisir" de la décrire de façon théorique. Je parle d'entraîner les personnages centraux à travers une découverte de sociétés amies ou ennemies, sur lesquelles ils ont ou non des préjugés (pardon d'en revenir à Eddings, mais c'est ce qu'il fait à travers les quatre derniers volumes de la Mallorée). Ces sociétés ne devant pas être "tordues" pour autant. Une société a ses règles propres, mais ces règles pour être compréhensibles doivent renvoyer à des règles sociales humaines, quelles qu'elles soient (le matriarcat clanique des Outrîliens, la mentalité "amazone" des Dryades, le mode de vie "Touareg" des Fremen ou "paysans british" des Hobbits etc...) Et je suis certainement aussi méfiante que toi,Laurent, vis à vis del' "imaginaire pour l'imaginaire". L'imaginaire est simplement, pour moi, une porte ouverte vers une liberté plus grande pour sonder l'âme, la société, les angoisses et les espoirs humains.

Laurent Kloetzer a écrit :Je crois qu'au fond, ce que j'essaie de dire c'est que je suis très méfiant envers "l'imaginaire pour l'imaginaire". Le fait qu'une société/culture soit totalement inventée, différente de notre monde, n'a pas de valeur en soi pour moi. Le plus important, avec un monde imaginé, ce n'est pas le contenu, mais c'est plutôt ce que l'auteur (et le lecteur avec lui) en fait.

J'ai un peu l'impression quand même que le débat tourne en rond car comme cela a été invoqué plus haut il est impossible de créer un monde complètement imaginaire: notre esprit n'est pas formaté pour, tout simplement car on a toujours besoin d'un repère. On rejoint d'ailleurs ce qui a été dit quant à la place de Tolkien comme source de référence et d'inspiration pour bon nombre d'auteurs sans pour autant qu'il s'agisse d'un plagiat, et sans pour autant que l'oeuvre soit sans saveur propre à l'auteur (l'exemple de Fionnavar avec Kay et du Ponant avec Eddings en sont des exemples).

Je ne sais pas si c'est le meilleur sujet à remonter pour ça, mais je me suis dit que ça pouvait être utile de relayer ce compte-rendu dans cette section également. :arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Les ... es-limites

Intéressant, et logique : quelqu'un qui aurait vécu en vase clos, sans apprentissage extérieur (Harry Potter dans son placard sous l'escalier) ne sera pas "contaminé" par les idées des autres.Cependant, il risque d'imaginer, d'inventer, quelque chose qui existe déjà, ou de déformer les codes "je viens d'inventer le dragon, c'est mon idée, je n'ai jamais entendu parler de dragon auparavant....et le dragon a 4 pattes soyeuses, de fines moustaches, des petites oreilles pointues, de grands yeux larmoyants et boit du lait"....Pour imaginer, il faudrait donc savoir ce qui existe déjà, sans se focaliser sur le réel qui pourrait limiter la créativité ?Ou être si ignorant qu'un pur élan de créativité non bridé dévoile de l'inédit ?C'est un sujet intéressant, merci pour la prise de notes et le noeud au cerveau