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Je reprends mon discours... :o
De la lumière détectée dans la nuit martienne PARIS (AFP) - De la lumière dans la nuit martienne, due à la présence de molécules d'oxyde nitrique, vient d'être détectée par un des instruments de la sonde européenne Mars-Express, en orbite depuis un an autour de la "planète rouge", a annoncé vendredi dans la revue Science une équipe internationale de chercheurs.La cartographie de cette émission lumineuse, souligne le responsable de l'équipe, Jean-Loup Bertaux, du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS - France) est d'importance en particulier dans la perspective de futures missions martiennes : en affinant la compréhension de la circulation de l'atmosphère et du climat de Mars, elle permet d'envisager, pour les charges qui seront envoyées à la surface de Mars, l'utilisation de la technique de freinage atmosphérique (ou aérocapture), donc des missions à moindres coûts. On sait depuis longtemps que l'atmosphère terrestre émet spontanément de la lumière dans le ciel nocturne, mais jamais jusqu'ici aucune lumière n'avait été détectée dans la nuit de Mars, si ce n'est un faible "clair de Phobos" (un des satellites de Mars), équivalent martien de notre clair de Lune. Le phénomène enregistré par le spectromètre ultraviolet et infrarouge SPICAM, explique Jean-Loup Bertaux, son responsable, est le même que celui qui avait été observé et expliqué il y a vingt-six ans sur Vénus : du côté jour de la planète, le rayonnement solaire ultraviolet dissocie les molécules de dioxyde de carbone (CO2), principal constituant de l'atmosphère de Mars, et les molécules d'azote (N2). Chaque atome d'azote se combine ensuite avec un atome d'oxygène pour former la molécule d'oxyde nitrique (ou monoxyde d'azote, NO). Dans la haute atmosphère de la planète (à plus de 120 kilomètres d'altitude), il y a, du côté jour, une production continue, mais faible, d'atomes d'oxygène et d'azote. Au cours de leur lente descente dans l'atmosphère, lorsque leur concentration augmente, ces atomes finissent par se recombiner et former ainsi, vers 70 km d'altitude, la lumière observée par SPICAM. Cette émission, ont constaté les chercheurs, est intense dans la région du pôle sud de Mars. C'était alors le plein hiver pour ce pôle (donc la nuit glacée permanente), saison pendant laquelle 30% de toute l'atmosphère de Mars se condense au sol, pour former une calotte de neige carbonique d'un mètre d'épaisseur. Cette région, avancent Jean-Loup Bertaux et ses collègues, ferait office d'aspirateur, l'air congelé au sol devant être remplacé par des vents horizontaux mais aussi par une descente verticale. "C'est cette descente verticale, qui existe aussi sur Terre, dans la nuit de l'hiver polaire, que tracerait l'émission lumineuse observée." Actuellement, les modèles de circulation générale de l'atmosphère, tels ceux qu'utilisent les services météorologiques pour prédire le temps sur Terre, existent aussi pour la planète Mars, mais, par manque quasi total de mesures, ils sont encore incertains pour la haute atmosphère, là où pourraient avoir lieu les manoeuvres orbitales des futurs engins martiens. Grâce aux mesures de SPICAM, de telles manoeuvres plus "économiques", grâce à la technique du freinage atmosphérique, peuvent être envisagées.

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Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! (:pippin:)#i
Des vestiges d'une mer gelée existeraient sous la surface de Mars  La sonde européenne Mars Express aurait décelé des blocs de glace, qui seraient les vestiges d'une mer gelée, selon la revue britannique "New Scientist". Il s'agirait de la première découverte d'une grande masse d'eau sur Mars ailleurs qu'aux pôles.Des blocs de glace, qui pourraient être les vestiges d'une mer gelée, auraient été décelés par la sonde européenne Mars Express juste sous la surface de la Planète rouge près de l'équateur, a révélé lundi 21 février la revue britannique New Scientist sur son site Internet.  Ces restes, mis au jour à 5 degrés au nord de l'équateur, seraient la première découverte d'une grande masse d'eau sur Mars ailleurs qu'aux pôles, a souligné la revue.Selon l'équipe de Mars Express, conduite par le britannique John Murray, de l'Open University (Royaume Uni), cette mer de glace, dont il ne resterait que des blocs, pourrait avoir 900 kilomètres de long sur 800 de large et être profonde de 45 mètres, a-t-elle précisé.Des images prises par la caméra stéréoscopique à haute résolution de Mars Express, a précisé New Scientist, montrent des structures qui ressemblent à celles découvertes près des pôles. Elles seraient protégées par une couche de cendre volcanique d'à peine quelques centimètres, ce qui expliquerait qu'elles ne fondent pas, selon l'équipe internationale à l'origine de ces observations."Je pense que c'est parfaitement plausible", a déclaré un expert sur l'eau et Mars au Bureau géologique américain de Menlo Park (Californie), qui n'a pas participé à l'étude. Des scientifiques, a-t-il rappelé au New Scientist, présumaient qu'il aurait dû se trouver de l'eau dans cette région : "Nous savons d'où l'eau venait. Vous pouvez suivre les vallées qu'elle a creusées jusqu'à cette zone"."Peut-être que la glace est toujours là, dans le sol, protégée par une couche volcanique comme ils le suggèrent", a-t-il ajouté à propos des découvertes de l'équipe Mars Express. Les observations de la Planète rouge effectuées cette dernière décennie ont fait apparaître qu'il s'est trouvé de l'eau en grande quantité sur Mars dans le passé. Mais elle s'est évaporée ou se trouve encore emprisonnée sous forme de glace aux pôles.Ces résultats seront présentés vendredi au centre de recherche de l'ESA à Noordwijk (Pays-Bas). Les données fournies en 2002 par la sonde américaine Mars Odyssey avaient déjà laissé penser que de l'eau pouvait se trouver non loin de la surface sous des latitudes plus proches de l'équateur que les pôles.Dans leur étude, a noté New Scientist, les chercheurs de Mars Express estiment qu'une grande quantité d'eau se trouvait à la surface de la planète et qu'elle a été recouverte par la cendre volcanique, l'empêchant de se sublimer dans l'atmosphère. Puis la glace s'est brisée et a dérivé en blocs - les structures repérées par Mars Express - tandis qu'une autre partie s'évaporait."Si l'hypothèse [de l'équipe Mars Express] est exacte, cette région deviendrait un site prioritaire pour faire atterrir une sonde et rechercher d'éventuelles traces de vie sur Mars", a déclaré au New Scientist Brian Hynek, un chercheur du laboratoire pour la physique atmosphérique et de l'espace à l'université du Colorado de Boulder.La sonde européenne Mars Express doit commencer à rechercher en mai des nappes d'eau sous la surface de la Planète rouge après avoir déployé son radar.Avec AFP

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Et ils sont payés combien pour faire des annonces "fracassantes" de ce genre? J'ai trouvé du jus d'orange sur Mars (et même un lion dans mon placard :P ).

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ça c'est de la news ! :huh: Et dire qu'il y a au moins 15 ans, je racontais que j'allais marcher sur mars, avant d'en sortir un de ma poche et de mettre le pied dessus... je vais postuler à la NASA je crois.

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Déploiement du radar de la sonde Mars-Express mardi PARIS (AFP) - Le déploiement du radar de la sonde Mars Express de l'ESA qui tentera de détecter des traces de nappes d'eau sous la surface de la planète rouge, commencera mardi, a annoncé l'Agence spatiale européenne dans un communiqué.La délicate opération de déploiement du radar, composé de deux antennes en cylindres creux de 20 mètres de long et de 2,5 centimètres de diamètre, et d'un mât de 7 mètres, était initialement prévue en février dernier. Repliées pour l'instant en accordéon, une fois libérées, ces antennes doivent se déployer d'elles-mêmes grâce à leur élasticité et se placer en ligne droite. Des simulations effectuées l'an dernier avant la date de leur déploiement chez le fabricant Astro Aerospace (Etats-Unis) avaient fait apparaître un risque de rebond de ces antennes en fibre de verre avant qu'elles ne se verrouillent en position finale, un risque potentiellement dommageable pour la sonde. Après plusieurs mois supplémentaires de simulations informatiques menées au Laboratoire de propulsion spatiale (JPL) de la NASA, la commission de revue de l'ESA a recommandé le déploiement des antennes, un processus en trois temps qui se terminera le 12 mai. Si la délicate opération réussit, MARSIS (Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionosphere Sounding instrument) pourra commencer à rechercher des nappes d'eau dans le sol martien et étudier l'ionosphère de la planète. MARSIS a été développé et construit conjointement par l'université de Rome et le JPL de la NASA à Pasadena en Californie. La sonde Mars-Express avait été lancée en juin 2003 et a été placée en orbite martienne six mois plus tard. Depuis janvier 2004, elle étudie l'atmosphère et la surface de Mars, tout en transmettant des images de paysages martiens.

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Je me sens seul dans ce sujet, mais bon... :sifflote:
La Nasa lance une nouvelle expédition exploratoire sur MarsWASHINGTON (AFP) - La Nasa va lancer en 2007 un nouvel engin exploratoire sur Mars qui se posera dans la zone arctique de la planète rouge pour y chercher de l'eau sous forme de glace et des traces de vie passée ou actuelle.Forte du succès des robots Spirit et Opportunity qui ont fait des découvertes majeures de sites ayant contenu de l'eau et pourraient avoir abrité des organismes vivants, l'agence spatiale américaine a donné jeudi soir son feu vert à la mission Phoenix. L'objectif est de procéder à un lancement de cet engin, doté d'un long bras robotisé, en août 2007 avec une arrivée prévue en mai 2008, précise la Nasa dans un communiqué publié sur son site internet. "La mission Phoenix explorera un nouveau territoire dans les plaines du nord de Mars analogues aux régions terrestres où l'on trouve un pergélisol à savoir la zone polaire du nord" où le sol est glacé, a expliqué Peter Smith, le scientifique de l'Université d'Arizona (sud-ouest), chargé d'évaluer ce projet. L'orbiteur Odyssey avait repéré en 2002, lors de ses survols de Mars, des signes d'abondance de glace dans cette zone, rappelle l'agence spatiale. Durant le cours de sa mission de 150 jours martiens, Phoenix pourra à l'aide de son long bras robotisé creuser jusqu'à 50 cm dans le sol gelé. La Nasa pense que cette couche est la plus affectée par les changements de climat saisonnier, et pourrait contenir des composants organiques nécessaires à la vie. Pour analyser ces échantillons de sol martien, Phoenix sera doté d'un laboratoire portable. Certains de ces échantillons seront chauffés pour libérer certains composants, explique l'agence spatiale. Utilisant des technologies héritées de missions précédentes comme le Pathfinder, Phoenix sera équipé d'une caméra panoramique à double objectif permettant de donner des images à haute résolution de la géologie du site où l'engin se posera. Phoenix disposera également d'instruments capables d'observer et d'analyser l'atmosphère de Mars jusqu'à 20.000 mètres d'altitude, obtenant notamment des données sur la formation des nuages et leurs mouvements. Phoenix sera la première mission sur Mars dans le programme Scout qui consiste à étudier la planète rouge avec un budget modeste. Elle est estimée à 386 millions de dollars y compris le lancement de l'engin. La modestie du coût s'explique aussi par le fait que Phoenix avait été initialement construit dans le cadre de Mars Surveyor en 2001. Mais la Nasa avait décidé de mettre fin à ce programme après la perte de l'engin "Mars Polar" en 1999 au moment de sa tentative d'atterrissage près du pôle sud de Mars. Phoenix a été conservé dans une "salle blanche" de la firme Lockheed Martin à Denver (Colorado) avant d'être ressuscité pour cette mission. Au cours des deux prochaines années, les scientifiques chargé du programme Phoenix vont effectuer des essais de l'atterrisseur et de tous ses instruments. Ils sélectionneront aussi un site d'atterrissage dans la région du pôle nord basé sur les informations que transmettront l'orbiteur "Mars Reconnaissance" qui doit être lancé en août 2005. Cet orbiteur sera équipé de caméras de très haute précision capables de photographier un objet de la taille d'une assiette. Toutes ces missions s'inscrivent dans le cadre des ambitions spatiales à long terme du président George W. Bush annoncées début 2004 dont l'une consiste à envoyer une mission habitée sur Mars, précédée avant 2020 par un retour de l'homme sur la Lune.
Une "étoile filante" photographiée dans le ciel martien PARIS (AFP) - L'une des caméras du robot martien américain Spirit a photographié pour la première fois l'an dernier une trace lumineuse dans le ciel de la planète rouge, due probablement à la chute d'un météore d'origine cométaire, annoncent des scientifiques dans la revue Nature.Bien que les astronomes ne soient pas surpris par l'existence du phénomène sur Mars, les clichés pris le 7 mars 2004 constituent la première observation d'une étoile filante sur cette planète, signalent Franck Selsis, du Centre de recherche astronomique de l'Ecole normale supérieure de Lyon, et ses collègues français et américains. Après avoir mesuré la synchronisation, l'orientation et la forme de la courbe légère de la trace lumineuse observée dans le ciel martien, cette équipe scientifique est arrivée à la conclusion qu'il devait s'agir des conséquences d'une pluie météoritique, provenant très vraisembablement de la comète Wiseman-Skiff (connue depuis 1986). Quand une planète croise l'orbite d'une comète qui fait les passages répétés par le système solaire, les retombées régulières de météores se produisent. Sur Terre, c'est notamment le cas des Perséides et des Léonides, ces pluies d'étoiles filantes (ou météores) qui illuminent régulièrement, les premières en août et les deuxièmes en novembre, le ciel nocturne. Il s'agit de grains de poussières et parfois de cailloux qui, en entrant dans les couches denses de l'atmosphère, en raison du frottement de l'air, deviennent incandescents avant de se volatiliser. Spirit est l'un des deux robots mobiles martiens de la NASA, l'autre étant Opportunity, déposés sur le sol de Mars en janvier 2004 pour étudier la planète dans le cadre de la mission Mars Exploration Rover. Intialement prévus pour fonctionner pendant trois mois, les deux robots, malgré quelques déboires techniques, demeurent toujours opérationnels.
C'est beau... :o ;)

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On est loin (très) des Chroniques Martiennes. Parce que maintenant qu'on a trouvé les glaçons, les robots vont chercher "la vie"...qui risque de pas être plus gros qu'un fossile d'amibe (ça fait des sous pour ...ça).

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Petit à petit Mars la rouge nous révèle ses mystères avec le peu de moyens dont nous disposons mais ce n'est pas encore la panacée. Je suis heureux de voir que la mission Phenix va être lancée car ça illustre l'attrait de la planète sur les scientifiques, mais bon, pour l'instant il reste encore beaucoup à faire. Sympa l'idée d'étoiles filantes sur Mars, la vue doit être totalement différente de la nôtre. :)

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Phoenix avait été initialement construit dans le cadre de Mars Surveyor en 2001. [...] Phoenix a été conservé dans une "salle blanche" de la firme Lockheed Martin à Denver (Colorado) avant d'être ressuscité pour cette mission
D'où le nom de la mission :lol: .Plus sérieusement, j'avoue que je ne suis plus que de loin en loin l'exploration de cette bonne vieille planète rouge, mais chaque mission nous en apprend un peu plus, malgré les quelques déboires rencontrés, et je trouve toujours ça très intéressant :D .On est encore loin de pouvoir y mettre le pied, surtout vu toutes les difficultés que poseraient un tel voyage, mais j'ai encore bon espoir de voir ça de mon vivant ;) .Tanis

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Le robot Opportunity est sorti de son ornière sur Mars WASHINGTON (AFP) - Le robot Opportunity est sorti de la dune de sable où il était enlisé depuis près de 5 semaines sur Mars, ont annoncé les scientifiques du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa, l'agence spatiale américaine.Les ingénieurs de la Nasa sont parvenus à faire avancer Opportunity ce week-end, selon les images renvoyées par le robot à six roues montrant les traces qu'il a laissées sur le sol martien, selon un communiqué publié sur le site de la JPL à Pasadena en Californie (ouest). Une photographie postée sur le site du JPL montre des traces de roues sur la surface d'une grande dune martienne. Opportunity était immobilisé avec ses six roues enfouies à 80% dans le sol martien depuis le 26 avril. La mission d'Opportunity et de son jumeau Spirit, qui était prévue sur une durée de trois mois initialement, est entrée en juin dans son 16e mois. Les deux robots d'exploration géologique s'étaient posés en janvier 2004 aux antipodes de la planète rouge respectivement. La Nasa a donné son feu vert en avril pour prolonger jusqu'à 18 mois l'exploration menée par les deux robots. "Spirit et Opportunity ont prouvé leur grande valeur avec les découvertes majeures d'anciens sites ayant contenu de l'eau et qui pourraient avoir abrité des organismes vivants", avait alors estimé dans un communiqué le Dr Ghassem Asrar, l'administrateur adjoint de la Nasa.
Première découverte d'une aurore martienne grâce à la sonde européenne Mars Express PARIS (AFP) - Une aurore dans l'atmosphère martienne a été découverte pour la première fois grâce au spectromètre ultraviolet à bord de la sonde européenne Mars Express, annonce la revue britannique Nature à paraître jeudi.Cette aurore est d'un type particulier, inconnu jusqu'à présent dans le système solaire puisqu'elle apparaît comme une émission très localisée et concentrée, contrôlée par ce qu'on nomme les "anomalies" du champ magnétique dans la croûte martienne.Ces anomalies sont en fait des résidus du champ magnétique qui globalement a disparu sur Mars, selon les chercheurs responsables de l'instrument Spicam, dirigés par le Français Jean-Loup Bertaux, du service d'aéronomie du CNRS à Verrières-le- Buisson. Cette observation d'une aurore témoignant de l'interaction actuelle entre l'atmosphère de Mars et son environnement (le vent solaire) est d'une grande importance pour la compréhension de l'histoire de la "planète rouge". Les scientifiques pensent que l'extinction du champ magnétique de Mars a été le résultat d'un refroidissement et de l'arrêt de la convection au coeur de la planète rouge, explique Jean-Loup Bertaux à l'AFP. Sur Terre, l'aurore polaire est un phénomène lumineux atmosphérique qui survient lorsque des particules chargées arrivent dans le champ magnétique terrestre dans les zones de hautes latitude. Le vent solaire comprime la magnétosphère, précipitant les particules chargées vers le bas, jusqu'à la haute atmosphère. C'est la première fois qu'on voit une aurore sur Mars, trace de l'interaction de la haute atmosphère avec des électrons qui précipitent du côté nuit, et dont l'origine n'est pas encore claire, selon Jean-Loup Bertaux. Une telle aurore a été aperçue dans un seul endroit pour l'instant, à la verticale de l'endroit du sol de Mars où on a relevé le plus fort champ magnétique. Une activité aurorale a été observée sur les quatre planètes géantes possédant un champ magnétique (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) ainsi que sur Vénus, qui on le pense, en est privée, selon François Leblanc, l'un des membres de l'équipe. "La découverte de phénomènes de types auroraux sont à rapprocher de ces traces dans la croûte martienne, et illustrent aussi la particularité de l'environnement martien pour ce qui est de son interaction avec le monde solaire en particulier, même si on ne comprend pas encore très bien le mécanisme", résume François Leblanc. La sonde Mars Express, première mission martienne de l'Europe, avait été lancée le 2 juin 2003 depuis Baïkonour et a rejoint son orbite de travail le 25 décembre 2003 pour une mission de deux ans.

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vendredi 17 juin 2005, 11h04 Déploiement de la seconde antenne du radar de Mars Express PARIS (AFP) - La seconde antenne de 20 mètres du radar Marsis de la sonde européenne Mars Express s'est déployée avec succès, mettant le satellite en position de sonder sous la surface de la planète rouge, a annoncé l'Agence spatiale européenne (ESA) vendredi."C'est un beau succès, après des moments d'inquiétude et des décisions critiques. Ce résultat est la preuve de l'efficacité du travail d'équipe entre l'ESA, l'industrie européenne et la communauté scientifique en général", a commenté Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'ESA. Le déploiement de la seconde antenne du radar de Mars Express avait été reporté en mai, en raison d'un problème intervenu lors de la mise en place de la première. Le radar, composé de deux antennes en cylindres creux de 20 m de long et de 2,5 cm de diamètre, et d'un mât de 7 m, devait être initialement déployé en février. Mais des simulations effectuées par le fabricant Astro Aerospace (Etats-Unis) avaient fait apparaître une possibilité de rebond de ces antennes en fibre de verre, avant qu'elles ne se verrouillent en position finale. Ce qui aurait présenté un risque pour la sonde. La mission de Marsis est de rechercher des nappes d'eau dans le sol martien et d'étudier l'ionosphère de la planète. L'instrument a été mis au point et construit conjointement par l'université de Rome et le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie). La sonde Mars-Express, lancée en juin 2003 et placée en orbite martienne six mois plus tard pour une mission de deux ans, étudie l'atmosphère et la surface de Mars, et transmet depuis janvier 2004 des images de paysages martiens.

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Bien tombé hier soir dans Envoyé Spécial... :o
Carnet de routeexploration de la planète MarsSébastien Vibert, Régis MatheEn janvier 2004, la NASA dépose sur Mars deux véhicules d’exploration, après sept mois de voyage. A peine arrivés, les robots envoient leurs images extraordinaires, diffusées en direct sur Internet : du sable rouge, des dunes ocres, des cratères dorés. Depuis, les deux robots, prévus pour durer trois mois, continuent à moissonner leurs lots d’informations.Cette performance scientifique a relancé les projets de conquête humaine de Mars, si longtemps envisagée et jamais réalisée. Physiciens, géologues, biologistes, ingénieurs aéronautiques, industriels, astronomes, tous sont désormais persuadés qu’il faut y envoyer des hommes, seuls capables de percer enfin les mystères de cette planète qui fascine depuis si longtemps l’humanité.Mais un tel voyage est-il possible ? Quand et comment partir ? Avec quel engin, quel carburant, quel équipage ? Pour combien de temps ? Face à quels dangers ? Et pour chercher quoi ?Mars, née à la même époque et dans les mêmes conditions que la Terre, a-t-elle connu la vie ? Y a-t-il une forme de vie martienne en surface ou dans les nappes d’eau du sous-sol ? Trouver la vie sur une autre planète, c’est démontrer qu’elle est commune dans l’Univers et que nous ne sommes pas seuls dans l’espace. Une quête fondamentale qui vaut bien de tenter le voyage.
Et le site de Kees Veenenbos ::arrow: http://home-1.worldonline.nl/~veenen/terra.../mars/mars.html

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Depuis le temps qu'on en parle d'envoyer des hommes sur Mars :rolleyes: . Enfin, là, ils ont l'air plus décidé que jamais. C'est dommage que j'ai râté ce reportage, il devait être intéressant ;) .Sinon, les images sur le site donné en lien sont absolument magnifiques :) .Tanis

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Merci pour vos réactions. :)Hier soir, l'émission spéciale Rayons X des frères Bogdanov n'était pas particulièrement prenante, même si la pommade pour Tom Cruise était marrante. :mrgreen: :rolleyes:

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La Nasa envoie un satellite à la recherche de terrains d'atterrissage sur Mars LOS ANGELES (AP) - Un an et demi après le succès de ses deux robots Spirit et Opportunity, la NASA rêve toujours de Mars. L'agence spatiale américain envoie mercredi un nouvel engin qui devra examiner en détail la planète rouge depuis l'espace, pour préparer notamment les prochaines missions."Mars Reconnaissance Orbiter" va quitter Cap Canaveral en Floride pour rejoindre trois autres satellite qui tournent autour de Mars, avec à son bord les instruments scientifiques les plus puissants jamais envoyés dans l'espace.En orbite à partir de la mi-mars 2006, le satellite va scruter la surface de la planète, à la recherche de preuves de la présence d'eau et d'autres éléments indiquant que la vie a pu s'y développer dans le passé. Les instruments de "Mars Reconnaissance Orbiter" lui permettront d'analyser la composition du sol de la planète jusqu'à 500 mètres de profondeur, d'étudier la météo martienne et d'identifier les minéraux.Le but est également de rechercher de sites adaptés aux atterrissages des modules de "Phoenix Mars" et de "Mars science laboratory" qui devraient être envoyés vers Mars en 2007 et 2009."Il est temps que nous commencions (...) à regarder Mars d'un point de vue nouveau", explique James Graf, chef de projet au laboratoire de propulsion de Pasadena (Californie).Pour un budget de 720 millions de dollars (581 millions d'euros), le satellite de deux tonnes sera capable de prendre les images de Mars les plus précises jamais réalisées, avec une résolution six fois plus importantes que les photographies actuelles. Il permettra de visualiser des zones inexplorées de la planète, dont seulement 2% sont connus des hommes.Malgré des restrictions budgétaires, les scientifiques américains ont toutefois maintenu les missions "Phoenix Mars" et "Mars science laboratory" qui prévoit l'atterrissage sur la planète de deux modules, l'un sur le pôle martien, l'autre pour analyser la composition du sol. Ils s'appuieront sur les données de leur nouveau satellite pour déterminer les zones les plus favorables.Actuellement, deux modules Spirit et Opportunity roulent toujours sur le sol de Mars un an après leur arrivée en juin et juillet 2003, alors que leurs concepteurs prévoyaient qu'ils ne seraient opérationnels que pendant trois mois.La communauté scientifique espère également que "Mars Reconnaissance Orbiter" sera capable de localiser les modules américain Mars Polar Lander de la NASA et britannique Beagle 2, qui ont disparu depuis leur tentative d'atterrissage.Après sa première mission de reconnaissance de Mars, le satellite sera transformé en relais pour la transmission vers la terre des données récoltées par les différentes missions. Son antenne lui permettra d'envoyer dix fois plus de données qu'actuellement.