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J'ai jamais compris les critiques sur la difficulté de Riven, surtout avec ce remake qui sort dans un contexte où des joueurs et joueuses ont pu se faire les dents sur des jeux comme Obra Dinn ou même The Witness et où les escape games sont autant plébiscitées. On n’est vraiment pas dans un truc plus complexe que la majorité des jeux d’énigme ou de déduction qui sortent actuellement.

Contrairement à Myst (et Myst III et V, un peu moins le IV) où chaque zone à sa propre énigme indépendante des autres, Riven demande au joueur ou à la joueuse de comprendre l'intégralité de son univers pour répondre à 2 grosses énigmes charnières (le reste sont plus des énigmes un peu puzzle liées à un lieu ou une machine particulière). C'est toute sa force. Il faut juste comprendre comment fonctionne le monde qui nous entoure et recoller les morceaux à deux endroits principaux.
La résolution de ces deux énigmes reste une de mes plus belles épiphanies en jv. J’étais complètement plongé dans le truc (fini le jeu en deux jours) et quand tout s’est imbriqué, c’était une sensation parfaite. C’est tellement logique que si on s’y attarde un peu, tout vient tout seul sans besoin de soluce, alors que j’ai cédé aux sirènes de la soluce au moins une fois sur chacun des autres opus, devant des actions un peu plus tirées par les cheveux.

Certes Merwin, mais cette réalisation est certainement plus aisée pour une personne qui se plonge à fond dans le jeu pendant deux jours d'affilée que pour une personne dont le temps de jeu serait nettement plus découpé.

Oui mais ça c'est pas spécifique à Riven. Je suis pas sûr que quelqu'un qui joue à Obra Dinn 1h par semaine s'en sorte très bien et risque de galérer pour rien. Ce type de jeu nécessite un certain investissement, avec des prises de notes, du temps de réflexion hors jeu, un comportement un peu monomaniaque sur un temps court, etc.
C'est pas très juste de lui reprocher ça (c'est pas ce que fait Factornews d'ailleurs), c'est dans l'ADN du truc.