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Posté : dim. 19 mars 2017 17:31
par Anarion
Merci Apophis d'être venu éclairer ton point de vue, ce qui est sûr c'est que ta critique est étayée et très argumentée, bien que je ne sois pas d'accord au final sur pas mal de points. Je donnerai mon avis complet une fois la lecture terminée :).

Posté : dim. 19 mars 2017 17:44
par Anna
Bonsoir Apophis, navrée si mes propos t'ont heurté, j'aurais sans doute dû me montrer plus mesurée dans le choix des mots. Mais en fait de "vitriol à la gueule", je trouve qu'Estelle Faye en prend pour son grade sur ton blog, avec un acharnement assez remarquable. Cela m'a agacé, je l'avoue, de même que la manière dont tu "intellectualises", inutilement je trouve, tes critiques. Il me semble que tu juges le livre d'E. Faye avec des critères qui ne sont pas pertinents pour évaluer l'oeuvre, et rejoins en cela l'avis de Kaellis.Et, je l'admets aussi, tu n'es pas venu toi-même parler du roman ici, c'est Muhydin qui a inscrit le lien. J'aurais donc dû venir m'exprimer directement sur ton blog. Ta critique sonne assez méprisante, c'est ce qui m'a principalement irritée.Merci, malgré tout, d'être venu répondre ici.

Posté : dim. 19 mars 2017 17:57
par Kaellis
Après la réponse d'Anna, je n'ai plus rien à ajouter, elle exprime très bien mon ressenti. Merci de ton retour Apophis.

Posté : dim. 19 mars 2017 19:13
par Muhyidin
Désolé d'avoir involontairement créer une petite polémique. Le problème vient peut-être surtout de la façon dont l'oeuvre est présentée. Ce qui peut lui faire rater sa cible et relativement décevoir ceux ou celles qui attendaient autre chose.Je vais le prendre et me faire mon avis.

Posté : dim. 19 mars 2017 19:41
par relax67
Fidèle lecteur des critiques d'Apophis depuis quelques temps, je suis content qu'il se soit octroyé un droit de réponse. Il ne méritait pas, à mon avis, la violence des propos que j'ai vus ici. Je pense que cette violence reflète la colère que l'on éprouve quand on voit un livre qu'on a aimé (ou dont on aime l'auteur) se faire carboniser par un autre. On répond donc dans le feu de l'action avec une violence équivalente à celle qu'on estime avoir reçu. Figurez-vous que cela m'arrive parfois ici-même, quand je lis une critique incendiaire sur un livre que j'ai aimé (dernièrement sur Les Papillons Géomètres, la critique était tout aussi violente que celle d'Apophis je trouve) et moi aussi je peux être tenté de répondre avec "violence". Heu... je crois que j'ai pris un ton un peu trop doctoral là. Désolé :P

Posté : lun. 20 mars 2017 10:11
par Romain d'Huissier
Je n'ai pas encore lu le roman mais la critique sur le mauvais "magicbuilding" me laisse pantois. C'est typiquement de l'exigence de rôliste dont on n'a finalement que faire - est-ce que dans notre monde réel, les mythes et la "magie" sont cohérents et expliqués au sein de nos diverses cultures ? Non. C'est un peu le propre de la magie en fait, ce n'est pas une science : si on peut s'amuser à l'expliquer en long en large et en travers, on a tout autant le droit de lui laisser sa part mystérieuse et inexpliquée.

Posté : lun. 20 mars 2017 11:01
par Amaryan
Pour ma part j'ai trouvé cette critique bien construite et détaillée. Et bien qu'elle soit négative, elle m'a finalement confirmée mon envie de lire le livre puisque les points qui semblent avoir déplu à Apophis ne me paraissent pas rédhibitoires en ce qui me concerne (dark fantasy, magicbuilding, épique etc), et au contraire les points positifs m'interpellent pas mal. Bon, je sais quel sera mon premier achat au salon du Livres vendredi, en plus Estelle Faye y sera en dédicace. :)

Posté : lun. 20 mars 2017 13:46
par Daodi
relax67 a écrit :Fidèle lecteur des critiques d'Apophis depuis quelques temps, je suis content qu'il se soit octroyé un droit de réponse. Il ne méritait pas, à mon avis, la violence des propos que j'ai vus ici. Je pense que cette violence reflète la colère que l'on éprouve quand on voit un livre qu'on a aimé (ou dont on aime l'auteur) se faire carboniser par un autre. On répond donc dans le feu de l'action avec une violence équivalente à celle qu'on estime avoir reçu. Figurez-vous que cela m'arrive parfois ici-même, quand je lis une critique incendiaire sur un livre que j'ai aimé (dernièrement sur Les Papillons Géomètres, la critique était tout aussi violente que celle d'Apophis je trouve) et moi aussi je peux être tenté de répondre avec "violence". Heu... je crois que j'ai pris un ton un peu trop doctoral là. Désolé :P
Pas lu le roman et je n'ai meme jamais lu Estelle Faye mais j'ai essayé de lire la critique et j'espère que le roman est meilleur parce que c'est compliqué, prétentieux, trop long et chiant. Y'a écrit de "Dark Fantasy" en 4eme de couverture et la critique consiste a démonter que ca n'en ai pas plutôt que de juger le livre pour ce qu'il est et de parler de ces défauts et qualités propre. C'est une critique du marketing du roman, pas du roman lui même. J'ai sauté directement à la conclusion qui était plus convenue que épique.(en gros l'éditeur est un gros menteur, c'est pas vraiment de la Dark Fantasy avec des mercenaires couturés de cicatrices et aux cheveux gras. Attention spoil : parfois le 4eme de couverture ment)Et le magicbuilding c'est bien pour les manuels de JdR mais pour un roman c'est plus discutable. Et perso je préfère lire un roman qu'un manuel de JdR, Sanderson m'ennuie profondément d'ailleurs. Tant que l'on ne sombre pas involontairement dans le grotesque, "ta gueule c'est magique" est tout à fait légitime en fantasy, c'est d'ailleurs un des charmes du genre.

Posté : lun. 20 mars 2017 16:07
par Gillossen
Muhyidin a écrit :Désolé d'avoir involontairement créer une petite polémique. Le problème vient peut-être surtout de la façon dont l'oeuvre est présentée. Ce qui peut lui faire rater sa cible et relativement décevoir ceux ou celles qui attendaient autre chose.
Mais ça, la façon dont l'oeuvre est présentée, c'est aussi quelque chose de subjectif, car moi par exemple, je ne vois aucun "problème" dans la façon dont Critic le vend (tout comme je n'ai pas de souci personnellement avec la magie ou cette histoire de romance). :) Ceci étant dit, et sans m'adresser à personne en particulier, si vous voulez disserter sur la chronique d'Apophis, je vous invite à le faire sur son blog justement, voire sur Facebook, puisque j'ai vu qu'il avait posté le lien de ce sujet. Mais là, à la base, sur le forum, on discute avant tout du roman d'Estelle Faye lui-même, ou de notre chronique sinon à la rigueur. ;)

Posté : lun. 20 mars 2017 17:45
par Albédo
je trouve extrêmement choquant cette attaque personnelle contre un blogueur pour la simple raison que l'avis émis n'est pas conforme à vos idées. Choquant, perturbant et limité question honnêteté intellectuelle.Il fait une critique détaillée sur un espace créé par lui et pour les personnes qui ont envie de le suivre ou d'avoir différentes opinions. Que je sache, il n'est pas intervenu sur ce forum pour poster sa chronique ?.... Fait qui aurait pu expliquer un tel déchaînement de véhémence. La courtoisie élémentaire et la tolérance que vous exigez par ailleurs, auraient requis d'intervenir directement sur son blog. C'est totalement disproportionné.
Anna a écrit :(...) Pitié ! Personnellement, quand j'ai envie de me faire mal à la tête, je m'assois à mon bureau et j'ouvre la Critique de la Raison Pure ou Etre et Temps, stylo à la main... Autant aller directement chez les maîtres plutôt que de s'infliger leurs perroquets. (...) Quand j'avais quinze ans, je lisais du Proust ou du Nabokov, et j'ai dévoré Harry Potter à trente ans passés...En tout cas, Muhydin, ce serait vraiment dommage de te priver de la lecture des Seigneurs de Bohen à cause de la critique de ce fâcheux dépréciateur...
En lisant cela j'aurais presque pu penser que tu étais une personne pédante et prompte à étaler sa culture. Cependant, même si tu cites des auteurs et des œuvres d'un certain standing intellectuel, j'écarte cette hypothèse, car je pense que tu voulais démontrer un point de vue.... comme de son côté Apophis à souhaiter le faire.Pour en revenir à l’œuvre elle-même, je l'attendais beaucoup. J'ai effectivement lu la critique d'Apophis qui m'a parfaitement éclairée quant au contenu et genre du roman. Je sais maintenant qu'il ne correspond pas à mes attentes. La description du worlbuiding et mêmes les critiques faites à son encontre m'attiraient quand même, ainsi que les points et les quelques bémols soulevés par le même blogueur (et d'autres). En revanche, les romances j'en ai ma claque et comme elle est un peu trop présente, cela va me gonfler grave. Il est vrai que sans ce détail important à mes yeux, je signais de suite.Comme quoi, même une critique perçue comme négative mais détaillée n'est pas rédhibitoire pour les lecteurs de la dite critique. Et quand on prend le temps de lire les commentaires, on s'aperçoit que des lecteurs vont quand même lire le livre.Pour finir, je ne suis pas rôliste mais le worldbuilbing est très important à mes yeux. Je suis déçue d'apprendre que ce facteur est finalement négligeable pour un auteur (dont le tome 1 figure dans ma PAL).

Posté : lun. 20 mars 2017 17:56
par Anna
Bonsoir Albédo, j'ai déjà présenté mes excuses et je les réitère, ainsi qu'à toute la fervente communauté d'Apophis.

Posté : lun. 20 mars 2017 17:57
par Gillossen
Anna a déjà re-répondu suite au passage d'Apophis, et exprimé ses regrets quant à la formulation de son message.
En revanche, les romances j'en ai ma claque et comme elle est un peu trop présente, cela va me gonfler grave.
Cela dit, la question de la romance, c'est pareil, c'est finalement une simple affirmation d'Apophis que tu reprends. Mais bon, comme déjà dit moult fois, ce n'est pas le lieu pour en discuter plus avant.

Posté : lun. 20 mars 2017 19:30
par Grégory Da Rosa
Je mets juste mon petit grain de sel pour dire que des critiques bonnes et mauvaises, tous les romans en ont, il me semble ! La meilleure façon de savoir si l'on est d'accord ou pas, c'est encore de se faire son propre avis ! Et comme nous sommes sur le sujet des Seigneurs de Bohen, je me permets de remettre ce lien qui mène aux 32 premières pages dudit roman. Je ne veux influencer personne, mais... personnellement... j'ai bien du mal à résister :sifflote:Les Seigneurs de Bohen - Extraits sur Calaméo

Posté : dim. 26 mars 2017 04:05
par Anarion
Fini en début de semaine et j'ai adoré, un univers riche, des persos intéressants et bien construits, mon premier roman d'Estelle Faye, et ce ne sera pas mon dernier. J'ai particulièrement apprécié le duo Saint-Étoile/ Morde, Maëve, tout comme Sarenz. L'origine des Vaisseaux Noirs et leur histoire, passionnante également. J'ai été un peu moins fan en revanche sur tout ce qui concerne les romances des différents persos, mais ça n'entache en rien la lecture, que je recommande chaudement.

Posté : mar. 4 avr. 2017 17:55
par Aventurine
Par curiosité, je suis revenue voir le résumé du livre et la critique, et si la première fois j'étais totalement passée à côté sans trouver quelque chose qui m'intéresse, cette fois-ci ça m'a tapé dans l’œil ! J'ai lu le prologue et j'ai très très envie de lire ce livre. J'en connais une qui ne va pas tarder à l'acheter ! Comme quoi, quand c'est pas le moment ! ^^

Posté : mar. 4 avr. 2017 19:27
par Amaryan
Acheté au salon du livre du coup, avec une belle dédicace et une sympathique conversation. Il me tarde de m'y plonger également. :)

Posté : mar. 11 avr. 2017 14:57
par Aerendhyl
Ce livre m'intéressait dès le départ mais le prix n'entrait pas vraiment dans mon budget... Et je dois dire que si vous avez un job de commercial à pourvoir, proposez le à Estelle Faye ! :lol::lol:Lors du Salon du Livre, alors que j'avais lu qu'elle ne devait être présente que le vendredi, elle y était lors de mon passage le samedi et m'a parlé de son oeuvre avec un tel enthousiasme.. Je n'ai pas pu résisté :sifflote:Et me voilà après avoir refermé ce petit pavé, que dire à part que j'aime encore plus la plus d'Estelle Faye ? L'ambiance du romain est sensationnelle, on s'y plonge dès les premières lignes et on ne quitte plus l'univers. Je me voyais parcourir avec plaisir chaque lieu de Bohen, avec une petite préférence pour les Havres. Les personnages sont tous très bien ficelés et attachants. J'ai adoré le personnage de Cigale, bien que secondaire je trouve qu'il revêt une importance fondamentale dans la continuité de l'intrigue. Après le personnage de Sainte Etoile est - comme le dit la critique - plutôt caricatural du compagnon fidèle du groupe mais sa relation avec Sorenz est peu commune (si vous voyez c'que j'veux dire) et celle avec Morde est succulente ! L'intrigue est très bien mené, la tension monte au fil des pages, on sent l'excitation prendre les tripes de chacun des personnages et le petit fil rouge de l'ensemble - à savoir les Vaisseaux Noirs - est vraiment bien amené. Son dénouement, son explication... J'en ai eu un peu la chair de poules à vrai dire :lol:Alors c'est vrai que le final est très prévisible mais c'est tellement bien écrit, tellement bien mené... Que cela n'a pas été gênant du tout de mon côté. Le seul bémol reste les petites descriptions de romance. Au fond ce n'est pas d'une gêne si grande qu'elle gâche la lecture mais c'est juste que j'ai vraiment du mal à apprécier ces moments-là, quel que soit l'auteur (je me souviens des romances/actes sexuels chez Michel Robert, c'était une véritable torture...). Pour autant, j'ai aimé le fait que ces romances ne soient pas l'archétype des romances qu'on nous présente à chaque fois, ça change. Au final, comme je lui ai dit lors de notre petite discussion, Estelle Faye est MA révélation depuis son "Porcelaine". Chaque livre que je lis d'elle me transporte, me fait passer un moment merveilleux dans les méandres de son imaginaire. J'adhère, j'adore et je crois que je ne pourrais m'en passer !

Posté : ven. 28 avr. 2017 15:03
par Aventurine
Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture et le prologue, j’ai cru apercevoir un récit poétique et lumineux, mais ce sont des histoires bien plus graves qui nous sont proposées dans Les Seigneur de Bohen. Un poème sombre, mais pas dénué de lumière.Je ne sais pas par où commencer, il y a tant de choses à dire. Mais ce qui rassemble chaque détail de ce livre, c’est la singularité, l’originalité des idées d’Estelle Faye. Que les idées soient nouvelles ou qu’on les connaisse d’autres récits, d’autres légendes, cela ne change en rien l’inconnu que nous présente ici l’auteure. On avance volontairement sur ce chemin aux traits familiers, mais aux couleurs loin de ce que l’on a toujours connu. J’ai été fascinée tout au long du récit par chaque détail de cette histoire. Ce livre est unique, il n’y a pas d’autre mot.On découvre d’abord les personnages qui n’ont rien en commun avec ce que l’on a l’habitude de voir dans les livres : des gens différents, en marge d’une société, mais des personnes bien humaines, attachantes et aux désirs plus grands que Bohen. J’ai apprécié chacun de leur caractère, chacun de leur défaut, chacune de leurs relations entretenues avec des personnages aussi singuliers qu’eux. Leurs histoires s’entremêlent tout au long du récit pour former une toile grandiose, qui dépasse même les limites de leur propre vie.À travers leur histoire, on découvre Bohen et l’immensité de ce monde qui paraît si petit sur la carte. À mesure que le récit avance, Estelle Faye réussit à dépeindre des Âges entiers de ce monde sans sortir de la période de l’histoire. En un peu moins de six cents pages, on découvre toute l’évolution de Bohen, tous ses secrets et ses mystères, on découvre chaque recoin de ses terres et ses océans, on suit sans sourciller chacune des créatures, chaque peuple, chaque région aussi différente soient-elles les unes des autres.On a envie d’en savoir toujours plus, car le monde qu’elle nous propose contient son lot d’histoires et de personnages atypiques, mais il réside une telle puissance, une telle vérité dans ce seul récit-là qu’on se dit que l’essentiel a été dit. J’ai aimé ce livre, au-delà de la dureté qui l’habille. Ce n’est pas le genre d’histoire qui me séduit habituellement, mais celle-ci a réussi, parce que l’émotion qui se dégage est bien plus forte que la grandeur du monde proposé. Cela va au-delà des personnages, au-delà des régions de montagnes, de mines, de forêts, d’océans... C’est un récit humain, une ode à la différence et à l’amour. Un livre singulier qui m’a marqué par sa grandeur. Il n’a rien à envier aux grandes fresques de Fantasy. Dans Les Seigneur de Bohen, il y a tout et plus encore.

Posté : lun. 1 mai 2017 20:26
par oeil de nuit
Fini depuis quelques jours.Je n avais jamais lu de Dark fantasy. Donc je n ai pas la meilleure approche.C est sombre, trop à mon goût. Apres, j ai moyennement accroché avec les personnages. C'est triste, pas beaucoup de joie dans ce livre, c est sombre aussi, dure, brut. Pas de bon sentiments, juste la durete d un monde qui coule, qui est à bout et qui sent la poudre. J ai regrette un peu que ca ne soit pas d'avantage creusé, que l'histoire ne soit pas plus profonde avec un deuxième volume par exemple.Bref, du bon pour ce qui aime ce style. Trop noir pour moi.Un bon 7/10. Ca doit valoir plus, mais pas pour quelqu'un qui n'est visiblement pas fait pour ce style de fantasy.

Posté : sam. 6 mai 2017 08:35
par zedd
On vient de relancer une réimpression. :)Simon