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Ce qui me frappe, c'est qu'avec un Docteur plus âgé, des protagonistes plus flegmatiques, des histoires en plusieurs parties, une musique plus en retrait et des méchants un peu ridicules, il n'y a désormais plus de différences entre la série telle qu'elle est aujourd'hui et la série classique. Toutes les innovations formelles introduites depuis 2005 ont disparu.

Le rythme est quand même sacrément différent de celui de la série classique.De plus, des méchants ridicules, il y en a eu aussi depuis la reprise en 2005 (les Slitheens, en saison 1, par exemple). Quant à la musique, je ne la trouve pas particulièrement en retrait (je trouve que c'était davantage le cas par moment en saison 5, passé le thème du Docteur très utilisé). Ça dépend des épisodes, elle était plus discrète dans l'épisode 3 qui jouait plus sur l'ambiance oppressante, là au contraire Murray Gold a l'air de s'être fait plaisir pour donner un petit côté "viking". Et il y avait aussi de jeunes Docteur dans la série classique.Pour les histoires en plusieurs parties de cette saison, c'est vrai qu'on retrouve plus la construction des saisons classiques souvent en 4 ou 6 parties (davantage à l'époque des deux premiers Docteurs, mais le format à commencer à bien se caler pendant la période Pertwee/Baker) mais de 20 minutes plutôt que 40 comme maintenant (à l'exception de la saison 22).La plupart des personnages et éléments emblématiques de la série ont été réintroduits et modernisés, on peut se permettre un petit retour au source de temps en temps mais dire que toutes les innovations formelles introduites depuis 2005 ont disparu, c'est drôlement exagéré, je trouve. La série depuis son retour a toujours mélangé la modernisation pour correspondre aux attentes des spectateurs actuels tout en conservant l'esprit particulier de la série. On alterne quand même régulièrement des menaces sérieuses et des ennemis un peu plus kitsch (l'épisode anniversaire était un bon exemple de ça, on avait les deux derniers Docteurs en date, des moyens dont on aurait pas rêvé à l'époque de la série classique pour montrer l'assaut des Daleks sur Gallifrey mais aussi des Zygons en caoutchouc qui ont toujours leur place malgré tout, parce que sans monstre en caoutchouc un peu ridicule, ça ne serait plus la même série).

Je voudrais faire appel à vous ô fans du Docteur ! :)J'ai jamais trop eu l'occasion de regarder cette série (à part un épisode ou deux comme ça, parfois sympa, parfois kitschissime) mais elle m'intrigue beaucoup. Sauf que ça m'a l'air vaste et compliqué tout ça ! Par où il faut commencer ?

Comme je le disais quelque part plus haut, tu as le choix de commencer par le commencement, c'est à dire avec le 1er épisode de Nine lors du revival de 2005. Le problème est que ça donne une idée assez kitch qui rebute certaines personnes. Dans mon cas, on m'a fait regarder l'épisode Blink avec Ten (saison 3 du revival), puis l'entièreté de la saison 3 pour revenir ensuite aux saisons 1 et 2 et poursuivre dans l'ordre... car Blink est considéré comme le meilleur épisode. Sinon, solution similaire, commencer avec le début d'Eleven en saison 5 ou le début de Twelve en saison 8 pour revenir. Ça c'est pour la nouvelle série. Pour les classiques, si ça t'intéresse, je ne pourrais guère t'aider. Personnellement, à part le film d'Eight, je n'ai vu que quelques rares épisodes sans lien.

C’est vrai que cet épisode (celui des Anges Pleureurs) est absolument génial. C’est celui que j’ai vu en premier totalement par hasard. Et ensuite, j’ai regardé la suite, pour voir si j’allais apprécier la série… Ce fut le cas, et j’ai commencé depuis le début !

Zakath Nath a écrit :Le rythme est quand même sacrément différent de celui de la série classique.

Pas tant que ça, en réalité. Je viens de revoir The Brain of Morbius, et en-dehors de quelques choix esthétiques liés à l'époque, si The Girl Who Died avait été l'épisode suivant, personne n'aurait trouvé ça étonnant. C'est vraiment raccord. Et note bien que ce que j'ai dit n'était pas une critique: j'aime tout Doctor Who, et pour moi le fait de constater que la série actuelle ressemble beaucoup à la série classique n'avait rien de négatif, c'était un simple constat.

The Brain of Morbius n'est pas forcément le plus frappant, mais je trouve quand même la différence nette. Je trouve qu'il y a beaucoup plus de détours inutiles et de remplissage dans les épisodes de la série classique que de nos jours, et c'est beaucoup plus lent (même si à partir de la période Tom Baker, ça a un peu évolué. On met parfois un épisode entier à amener ce qui aujourd'hui prendrait le pré-générique et les histoires en six épisodes ont souvent pas mal de longueur qu'on retrouve tout de même moins de nos jours, y compris pour les épisodes les moins palpitants. C'est normal, les méthodes d'écriture ont quand même pas mal évoluées, au cours de la série classique déjà mais encore plus pendant le hiatus.Il y a un peu plus de clin d'oeil aux classiques durant la période Moffat (rien que les apparitions d'anciens Docteurs, alors que durant l'ère RTD, il faut attendre The Next Doctor pour avoir un trombinoscope complet) parce que la série ayant bien été implantée au XXIe siècle, on peut sans doute davantage se permettre de la lier à la classique pour bien faire comprendre que malgré le ravalement, ça reste la même série, mais ça reste tout de même très moderne dans l'écriture (il y a aussi dans la série classique des épisodes qui le sont mais on sent quand même bien qu'à l'époque on laissait passer des trucs qui ne fonctionnent plus de nos jours). Ce n'est pas une question de préférer l'une à l'autre mais quand même, on ne peut pas dire que cette saison tranche tant que ça avec les précédentes pour retourner à ce qui se faisait avant 1987, malgré une orientation vers plus de doubles épisodes.EDIT: hop, Episode 6: deuxième partie du diptyque, cette fois au XVIIe siècle, et Clara-lite. Pas mal d'humour, mais l'intrigue principale est encore plus légère. La semaine dernière c'était l'habituel épisode humoristique à méchant ridicule, là c'est plutôt qu'il fallait un prétexte pour que les personnages se confrontent, mais ce n'est pas très fouillé et réglé en deux coups de cuillère à pot. Avec le look de Leandro, on aurait pu avoir tout une intrigue sur le thème de la Belle et la Bête, mais non. L'intérêt tourne donc exclusivement autour du personnage d'Ashildr (ou "Me") et de ce que le Docteur lui a fait, et Maisie Williams est vraiment très bien, on sent l'évolution depuis l'épisode précédent, elle joue quasiment un autre personnage. Et on a une allusion à Jack Harkness, ce qui s'imposait vu la condition d'Ashildr.

Zakath Nath a écrit :et Maisie Williams est vraiment très bien, on sent l'évolution depuis l'épisode précédent, elle joue quasiment un autre personnage.

D'ailleurs :A propos de la discussion que l'on avait sur par où commencer, j'aime beaucoup cette description de Gaiman :

Écoute, il y a une boite bleue. Elle est plus grande à l'intérieur qu'elle ne l'est à l'extérieur. Elle peut aller n'importe où dans le temps et l'espace, parfois même là où elle est censée aller. Et quand ça se présente, y'a un type qui est dedans qui s'appelle le Docteur et il y a des trucs louches et il va fait tout son possible pour régler ça et il va probablement y arriver parce qu'il est génial. Maintenant tu t'assoies, tu te tais et tu regardes "Blink".

Très sympa la citation, j'aime particulièrement le "parfois même là où elle est censée aller" :lol:Honte à moi, je n'ai toujours pas commencé la dernière saison...

Un épisode plutôt réussi, même s'il était plutôt bavard. L'étude de caractère était bien amenée, et j'ai apprécié que l'histoire soit davantage une suite de l'épisode précédent plutôt qu'une simple seconde partie - c'est assez rare dans Doctor Who. Cela dit, j'ai trouvé que l'intrigue secondaire avecétait particulièrement grotesque.

Excellente la citation !Vu les deux derniers épisodes quasiment à la suite. J'ai bien aimé l'ambiance viking du premier (et la musique ressortait plus que dans les épisodes précédents, ce que j'ai apprécié), et les dialogues Twelve/Clara qui redonnent une touche un peu plus sombre et rappelle un peu l'état de Ten sur la fin... Deuxième épisode, assez drôle comme je les aime, et oui décidemment j'adore Maisie et sa robe dans la fin de l'épisode lui va particulièrement bien (ça nous change un peu ) Sinon c'est vrai que le gros méchant lion ne sert pas à grand chose, mais dès le premier coup j'ai pensé au Prince Jean dans la version Disney de Robin des bois, alors j'avais un peu de mal à le prendre au sérieux

La série devrait durer encore (au moins) cinq ans, nous dit le Moff.

Un épisode qui rappelle Day of the Doctor et un grand moment de la saison passée (parfaitement, pour le gros avion, what else ?) et encore une fois, c'est un double épisode. Et ça ne peut pas être si mauvais que ça en a l'air.

Après deux épisodes à l'intrigue principale légère (voire traitée par-dessus la jambe dans The Woman who lived) on remet l'histoire au centre avec un sujet bien sérieux dans le double épisode The Zygon Inversion/The Zygon Inversion. Zygons obligent, la première partie joue pas mal sur qui en est un, qui n'en est pas, et je me sens cruche Par contre j'avais compris que Un peu déçue du manque de présence de Rebecca Front dont le personnage est assez accessoire. En revanche, Jenna Coleman et Peter Capaldi ont vraiment l'occasion de briller dans la deuxième partie.

Double épisode sur les Zygons sympa. La première partie m'avait vraiment plu mais avec un revisionnage j'y ai trouvé beaucoup de défauts.Dans l'ensemble c'est un épisode intelligent et qui joue plutôt bien avec nos émotions. On est loin de la qualité du début de la saison mais ça reste honorable !En ce qui concerne l'épisode de la semaine prochaine, je suis pas plus emballé que ça. J'ai peur que ça fasse redondant avec Under The Lake/Before the Flood

Saison 9 épisode 9: Sleep no more.À part Cold War, j'aime bien les épisodes de Gatiss même s'ils ne sont jamais transcendants. Bon là, je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté non plus, j'ai aimé certaines idées mais il s'est passé exactement ce que j'avais crains en apprenant que ce serait un found footage, c'est-à-dire qu'à aucun moment je me suis sentie impliquée par ce qui se passait à l'écran. Donc ma réaction devant la fin a été "ah? bon." Par contre, en voyant Reece Shearsmith, je me suis dit que quitte à engager des membres de la Ligue des Gentlemen, on devrait lui demander d'écrire un épisode avec Steve Pemberton, ils se débrouillent très bien sur Inside n°9.

C'est de loin le plus faible de la saison. Je dois avouer qu'en apprenant le nom de l'épisode, je me suis dit "Encore un épisode dans la lignée des Don't ceci, Don't cela" et ça m'a déjà ennuyé. Ensuite, le fait que ça soit encore un épisode en huis-clos, alors qu'on a déjà eu Under the Lake/Before the Flood. Et enfin et surtout la surenchère promotionnelle vis à vis du found footage n'a rien arrangé. Dire que ça allait être un épisode effrayant, c'était être vraisemblablement soit trop optimiste soit aveugle. Sans m'être sérieusement ennuyé (je me suis gratté le coin de l’œil à une ou deux reprises), je trouve que malgré une idée de départ intéressante, ça reste vraiment mal développé et pas effrayant pour deux sous. En plus, on retrouve un peu trop de sujets déjà utilisés par ailleurs. Le coup de la poussière dans l’œil et de l'équipe de secours, on l'a eu avec Amy dans le Byzantium en saison 5. Les monstres grossiers, en saison 7 dans l'intérieur du TARDIS. Etc, etc. Le seul point un tant soit peu intéressant est le moyen utilisé pour réunir les images et la fin inhabituelle pour le Docteur. Mais même la surprise finale est éventée dès le milieu de l'épisode... Le pire dans tout ça, c'est que Gatiss a déjà prévu une suite à l'histoire

Alors, perso, ce sera pas un épisode mémorable et franchement je ne pense pas avoir tout compris...Et puis la fin...En plus ce qu'on a vu de l'épisode de la semaine prochaine ne me botte pas plus que ça...

De toute façon, perso, je ne sais pas ce qu'on trouve à Gatiss. Je ne l'ai jamais trouvé très bon, ni en scénariste (ou écrivain...), ni en tant qu'acteur.

Ses scénarios ne cassent jamais trois pattes à un canard, c'est vrai, mais j'en aime certains (Victory of the Daleks et Robots of Sherwood). Mais il a été bien meilleur, à mon sens, en écrivant le docufiction sur la création de Doctor Who, An Adventure in Space and Time.