Re: Podcast n°98 - retour sur les bancs de l'école... de magie

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J'ai lu, il y a fort longtemps "L'Île du Crâne" (que je n'ai pas du tout aimé).
J'ignorais la ressemblance entre le début de ce roman et le premier Harry Potter... :|

Je suis allé voir un résumé (faute de rechercher le bouquin au fin fond d'une étagère). :sifflote:
En tous les cas, la ressemblance ne m'avait pas sauté aux yeux et Rowling, à partir du même incipit, a tout de même construit un univers autrement plus riche.

C'est vrai que depuis le succès de son personnage, les références à des écoles de magie se sont multipliées, mais je préfère que cela reste plus une allusion, comme dans "Le Nom du Vent" qu'une immersion totale.

Vous avez bien fait le tour de la question et l'émission était plaisante à écouter. :)

Re: Podcast n°98 - retour sur les bancs de l'école... de magie

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Merci pour ce chouette épisode. Moi qui recherche plutôt le divertissement que l'analyse, je l'ai trouvé bien équilibré et surtout intéressant :) avec plein de nouvelles pistes de lecture.

Merci à vous, et pour tout ce que vous faites ! :respect:

Pour ceux qui aiment les chats, en école de magie il y a le cycle du Manoir de Castlecatz, d'Alain T. PUYSSEGUR, qui est sorti récemment chez Scrinéo.
J'ai adoré :)
(c'est pour ado)

Re: Podcast n°98 - retour sur les bancs de l'école... de magie

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Après écoute, j'essaie de participer :

Pour une œuvre « post-Harry Potter » qui adresse d’emblée l’accès à la magie selon un déterminisme de naissance, il y a l’Atelier des sorciers (2018).
Le rapport à l’apprentissage de la magie et le contrôle social associé sont d’ailleurs démontrés dans l’univers. De même que les différentes façons d’apprendre et de transmettre. D’ailleurs même si le focus est fait sur de jeunes personnes, le point de vue des « responsables pédagogiques / mentors » est aussi pris en compte et… fait étonnant… ce manga explique que même des adultes peuvent apprendre et progresser et que les barrières à l’évolution ne sont pas celles des enfants.

Après, vous parler de Mashle, mais la mise en avant de ce dernier est essentiellement dû à la référence massive et parodique à Harry Potter. L'éditeur (Pika) avait bien forcé la mise en avant, d'ailleurs. Bon, il avait fait pareil pour l'Atelier des sorciers. En dehors de l'aspect parodique, Mashle n’est pas très intéressant puisque le personnage a des super pouvoirs autre que ceux de la magie (Mashle c'est superman, pas le pote costaud qui bosse dur à la salle et qui peut soulever 140 kg là où un mec normal soulève 80 kg).

En vrai, des light novels et des mangas avec un personnage non adapté à une hiérarchie scolaire magique sclérosée, il y en a eu des dizaines par an jusqu’au début des années 2010’s. Alors Rakudai kishi no cavalry c'est mieux que Aterisk wars, The Irregular at Magic High School, voir A certain Magical Index mais c'est un peu un débat de branleur.

Parce que c'est, aussi, une forme de Romantasy à l'adresse d'un public masculin ce type de récit. Faut pas se leurrer.

Après, dans les années 2010's, le nouveau filon a été "le personnage contemporain se réincarne dans un univers de Fantasy et gère cela comme un jeu vidéo". Filon qui est en train de se tarir au profit de bazar qui l’on qualifie en ce moment de "cosy-fantasy/tranche de vie".

Je dirais que "l'ingrédient de proximité" qu'est le contexte scolaire peut être facilement substitué par d'autres éléments comme les mécaniques de jeu vidéos ou un métier réaliste (barman, libraire, etc..)

Après, je dis cela, mais récemment un animé d'école de magie tiré d'un manga paru la même année que Mashle m'a plutôt plu par sa qualité. C'est Wistoria wand and sword, moins feignant/opportuniste que n'importe quel parodie, assumée ou non, car vraiment premier degré dans les contraintes du protagoniste. Et, à l’instar de toutes les bonnes œuvre d’école magie, il y a un minimum de construction d’univers autour de cette école. Après, c’est un manga d’action jeunesse qui prône l’esprit d’équipe, donc l’aborder avec de la moquerie et du cynisme n’est pas le bon état d’esprit.

Mais, cette dernière réflexion est valable pour n'importe quelle œuvre scolaire.