Posté : dim. 24 janv. 2010 14:40
Aléthia à la critique pour ce roman dans l'Italie de la Rennaissance !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/livre/immortel-1665
Si si, désolé pour le temps de réponse.Je pense être moins déçu qu'Aléthia. Mais bon, je suis allé vers ce livre un peu au hasard, avec aucune attente particulière.Faut oublier le côté cathares, religion, c'est en fait assez pauvre au final, et d'ailleurs le final est décévant ? original oui, mais bon c'est un peu comme se retrouve au fond d'une impasse parce qu'on a vu de loin quelque chose de brillant, puis arriver au bout, on se rend que c'était juste un objet banal...Gillossen a écrit :Toujours pas lue cette seconde moitié ?
Merci du passage, c'est toujours intéressant de discuter avec ceux qui ont travaillé sur l'ouvrage, que ça soit l'auteur ou le traducteur. :)Pour les jeux politiques, je vais prendre deux exemples :LDavoust a écrit :A présent que les avis arrivent, c'est fascinant parce qu'apparemment, les opinions divergent énormément: les points forts pour les uns sont souvent les points faibles pour les autres. En ce qui me concerne, j'avais justement préféré la seconde partie avec ses jeux de pouvoir et ses manigances politiques.
A cause du mélange entre figures historiques et personnages "anonymes". J'aurais vraiment trouvé incohérent de parler de Luca, Simonetta, Maddalena, Piero d'un côté et d'avoir des Laurent et des Léonard de l'autre (parfois mélangés dans la même phrase), surtout avec le soin apporté par l'auteur à l'ambiance italienne: cela aurait brisé ce cadre. Ces figures ont des noms francisés, certes en raison de leur stature (Vinci), mais surtout en raison leur lien avec notre propre histoire (comme les Médicis, ce que n'a pas l'anglais). Quand Luca dit "Leonardo mio", c'est difficile de parler de Léonard, surtout si l'autre dit de la même façon "Luca mio", et que là ça n'a rien de choquant dans le récit principal. L'autre solution aurait consisté à garder tout en italien (Lorenzo de' Medici, Leonardo da Vinci), j'y ai pensé mais cela aurait donné dans le ridicule forcé (les "Medici"? "Savoranola"?!! et puis que faire des noms de lieux?) sans même parler de ce problème de reconnaissance qui aurait été aggravé. On en a beaucoup discuté avec l'éditeur et la correctrice et il nous a semblé que c'était la convention qui gardait le plus l'esprit du livre et de l'époque, sans choquer dans les dialogues de tous les jours (car nous faisons bien de la fiction). Mais pour tout avouer, nous avons simplement repris la convention déjà en vigueur dans énormément d'histoires romancées et de romans historiques sur l'époque (j'avais un exemple célèbre à citer, mais le nom m'échappe et là je n'arrive pas à remettre la main sur les bouquins...)C'est typiquement un cas de traduction où il faut faire un choix: comme tout choix, il est potentiellement critiquable, mais il est hélas impossible d'avoir une soluton parfaite.Pourquoi avoir conservé les noms italiens pour les personnages ?