4ème de couverture du Tome 1 :Le royaume de Vendôme connaît des heures troublées. Alors que la guerre gronde aux frontières et que les démons anciens réapparaissent, la cour de la reine Sémiramis est bouleversée par l'arrivée d'un mystérieux personnage surgi de nulle part : Eyr, encombrant dépositaire des dernières volontés du Chevalier Corneille. Est-il mercenaire, magicien, ménestrel ? Il détient en tous cas les clés d'un secret que la reine lui arracherait volontiers. À son corps défendant, Eyr va prendre en charge l'éducation militaire et sentimentale du jeune fils du Chevalier Corneille. Tout en essayant de déjouer les manœuvres de Sémiramis pour faire de lui son instrument... et de résister au charme des demoiselles du palais.
4ème de couverture du Tome 2 : attention à ne surtout pas visionner si vous comptez lire le roman► Afficher le texte
La réapparition inattendue du légendaire chevalier Sellès brouille les cartes à la cour de Vendôme : l'ancien héros du royaume déboule au beau milieu de l'affrontement obstiné qui oppose le sorcier Raque et la reine Sémiramis. Il faut dire que leurs relations remontent à trois siècles, époque où elles ont cessé pour cause de disparitions multiples... Peu disposé à choisir entre le serment d'allégeance qu'il a prêté à la reine et l'amitié tortueuse qui le lie à son vieux rival, Sellès tente envers et contre tout de sauvegarder la paix. Il part sur les traces de sa maîtresse disparue, sœur aînée de Sémiramis, en compagnie du chevalier Furet et de l'inquiétant Henki. Leur quête les mènera des oubliettes du palais jusqu'aux limbes de l'Éther, monde immatériel où bien des mystères seront révélés... Alors que Vendôme menace de sombrer dans le chaos, le dernier acte d'un drame interrompu trois siècles auparavant va enfin pouvoir se jouer.
Il y a 3 siècles, la reine Sémiramis envoya 2 champions défier le prince-démon qui menaçait le royaume de Vendôme.Un seul en revint : Jered Raque, le plus talentueux magicien de son temps. Nul ne retrouva le corps du Chevalier Sellès.Désespérée par la perte de son amant, la reine disparut à son tour, remplacée par sa sœur cadette.Désormais, le royaume de Vendôme connaît de nouvelles heures troubles : les démons réapparaissent aux frontières, Jered Raque revient sur le devant de la scène animée de nouvelles ambitions, les complots se multiplient dans la capitale et la cour est bouleversée par l'arrive d'un personnage surgi de nulle part et dépositaire du testament du puissant chevalier Corneille.Eyr le pèlerin est-il guerrier, magicien, ménestrel ? Il se présente lui-même comme le rejeton magique du sorcier Manitardès, et semble détenir les clés d'un secret que la reine Sémiramis 2ème du nom lui arracherait volontiers...
Ici pas de prophétie à la con et de grandes divinités du bien et du mal qui veillent à la destinée de leurs champions : on assiste à la rivalité des intérêts et au choc des ambitions, amour et haine venant mettre leur grain de sel dans les plans des uns et des autres.Les personnages sont les architectes de leur destin et à personnages exceptionnels ennuis et responsabilités exceptionnels !
J’AI VRAIMENT ADORE !!! Eyr, narrateur à la 1ère personne à la fois naïf et expérimenté, fort et intelligent, volontiers sarcastique et surtout farouchement attaché à son indépendance, à la fois sûr de lui-même et régulièrement assailli de doutes…Il n’est pas sans rappeler un certain Corwin d’Ambre en lutte contre sa famille, son passé, son amnésie…
La famille Bablon et ses ambitions, elle aussi n’est pas sans rappeler la famille
Ewing d’Ambre, avec Semiramis II en JR au féminin.La lutte séculaire des démons
Yankis et Henkis, directement inspirés des Githyanki et Giythzéraï de
Planescape.Les durs-à-cuire
Paladins Noirs, terrifiants guerriers-mages qui donnent bien du fil à retordre à nos héros.
Maître Blaireau, ses plans alambiqués et ses acolytes : le chevalier Furet, Maîtres Belette et Fouine, Loup et Taureau.
Les magiciens : Jered Raque l’ambitieux, le prudent Galles qui monte au créneau à chaque fois qu’il le faut, les anciens Manitardès et Liger, Bofil, Weggener, Orgonte de Bela les calculateurs de la Compagnie…
Les chevaliers : Maître Fache, Marduk, Velvet, Sellès, Corneille, Pierre, Sandha Saine, Paimpol, Volvo…
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on a très envie d’avoir une suite au roman pour savoir ce qu’il va advenir de la Table Ronde qu’ils fondent à la fin de l’histoire
Sans oublier les
ravissantes demoiselles de Vendôme qui font tourner la tête de notre narrateur : Emeline de Sudne, Aude de Lunay et Laure de Giverny !!!
J’ai bien aimé aussi le double niveau de lecture au sujet de la chevalerie.Différents protagonistes n’arrêtent pas de râler au sujet de bon vieux temps où chevaliers étaient puissants, loyaux, courageux, généreux, sans peur et sans reproche… Alors qu’eux-mêmes sont incapables de mettre en pratique les valeurs qu’ils prônent, qu’ils disent défendre et respecter mais qui n’ont sans doute jamais existé que dans leur imagination. De nombreux personnages sont ainsi piégés entre des modèles de vertus et les impératifs d’une réalité bien moins reluisante. C’est très rendu dans le roman : outre la controverse « obéissance contre reconnaissance », il y a cette ambiance dans laquelle baigne le roman du début à la fin qui mêle les récits de chevalerie courtois et l’automne du Moyen-Âge. C’est finalement assez proches des doutes que connurent les différentes noblesses européennes dans la période qui court de la Guerre de Cent Ans et à la Renaissance, voire même bien au-delà.
Pas besoin de carte : les noms orientalisant de certains personnages ne sont là que pour faire fun finalement.Vendôme se situe à Vendôme dans notre bonne vieille France, Paimpol à Paimpol, Burgundus en Bourgogne, Saxe en Saxe et le repaire de Maître Blaireau dans quelque espace sauvage de Sologne.Et j’ai énormément kiffé le cliffhanger à la fin de la 1ère partie
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Car elle se termine par un dantesque duel de magicien particulièrement bien mené qui s’achève sur une ENORME révélation suivi d’un ENORME retournement de situation qui change totalement la donne pour la 2ème partie !!!
De plus la version originale nous gratifiait d’un très utile
glossaire, la version intégrale le reprend en y ajoutant un intéressant et passionnant
making-off rédigé par l’auteur lui-même !Bref un coup de cœur,
8/10 et puis c’est tout ! (sur le coup 8,5 mais après coup suite à de longues années de lectures 7,5 ?)Car c'est un des rares titres que j'ai régulièrement envie de relire.
Par contre c’est la seule incursion de Colin Marchika dans la Fantasy et c’est bien dommage !!!Comme beaucoup d’autres auteurs français, il a été incapable de pérenniser son univers pour nous régaler d’autres aventures…Il nous restera ce savoureux diptyque qui permettra de nous faire oublier les séries de 10 tomes de 800 pages et plus dont raffolent les auteurs anglo-saxons…
PS : :calimero:Je ne me fais pas d’illusions, "la Magicienne Oubliée" sera vite oubliée car le roman de Colin Marchika intéressera beaucoup moins de monde que le énième tome de "la Roue du Temps", le dernier volume de la dernière série de Robin Hobb, la toute dernière news concernant "le Trône de Fer" ou la dernière série de bit-lit à la mode…C’est trop injuste, mais qu’importe, les coups de cœur ça se défend !
)dans le sens ou deja il a vec bcp plus de temps que le chevalier mais aussi car il a des idéaux moraux peut-etre pas plus élevé mais je pense quand meme plus important: il dénogre la chevallerie qui est selon lui dépassé et de plus il n'aime vraiment pas la reine semiramis qui n'hesitera pas a lui decouper le cerveau pour avoir des réponses.De plus il attache plus d'importance a la vie que le chevalier que je trouve un tantinet suicidaire quand meme! 