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Posté : mar. 31 mai 2011 19:24
par owingketinketink
Bonjour.Ai lu, voici quelques six ou sept ans, La cité des livres qui rêvent de Walter Moers. Petit choc, merveilleux choc.Auteur allemand aussi connu et apprécié en son pays que Cornelia Funke, primé notamment, illustrateur de talent...Editeur : Panama (Connaissais, connais toujours, pas).Deux co-traducteurs : François Mathieu, Dominique Taffin. Pourquoi deux? D'aucuns hasarderont que pour un volume broché de plus de 450 pages dans cette langue indigeste qu'est l'allemand, il fallait bien deux traducteurs. Je crois plutôt que la tâche était ardue par le simple fait de la beauté du verbe, de la magie de certains passages qui apparentent l'oeuvre à un poème en prose et à ces trouvailles propres à la fantasy qui commandent à la langue toujours du nouveau. Après tout, le monde décrit par Moers est celui d'êtres épris de littérature, et le héros : un dragon, héritier de sapience, mais ayant les défauts de la jeunesse, est un apprenti-poète qui entame une quête dont le prix est l'Orm. Le mystérieux Orm.Les illustrations : de la plume de l'auteur (encre de chine, je crois...), en noir et blanc, nombreuses, pleine page souvent. Elles permettent un dialogue avec le texte, participent de sa noirceur onirique, dessinent un peuple de créatures inédites qui hantent les bas-fonds ténébreux et labyrinthiques d'une capitale toute dédiée aux livres. A voir, à feuilleter rien que pour les illustrations. Ce qu'on appelle un objet-livre. Quelque chose comme wouahh...L'histoire : 1/ Avec spoilers : ai trouvé un lien vers un site dont l'objet est le référencement d'ouvrages pour la jeunesse, oeuvres pour lesquelles il établit des critiques. Sérieux jusqu'à preuve du contraire, à moins de remettre en cause d'emblée la caution universitaire. Pour ma part, j'ai trouvé que la critique du livre de Moers était aussi exhaustive que de qualité. http://jeunesse.lille3.free.fr/article. ... rticle=868 2/ Sans spoilers : Un peuple estimé entre tous : celui des dragons, dépositaires de la mémoire d'un pays, amoureux de poésie.Un jeune dragon un peu naïf qui doit quitter sa campagne et se hasarder à Bouquinbourg -la capitale- pour satisfaire à la promesse donnée à son tuteur et mentor décédé. Quête de type initiatique, ville du dessus où la trop grande confiance est promesse de dangers, ville du dessous où rode le cauchemar toujours renouvelé et où la beauté -à savoir le livre- est autant révérée que haïe et par là menacée.Je l'espère, une bonne lecture à vous.

Posté : mer. 8 juin 2011 17:39
par Béryl
Je suis contente que tu aie ouvert cette discussion sur ce superbe livre. Je l'ai lu voilà quelques mois et j'en suis toujours marquée...J'ai adoré la poésie du texte, le Roi des Ombres et les illustrations! ;) Aurais-tu des informations quan,t à la parution française de la suite envisagée par l'auteur dont il parle à la fin de l'ouvrage?Merci d'avance!

Posté : mar. 21 juin 2011 23:33
par owingketinketink
Bonsoir BérylTes souvenirs de lecture sont nécessairement plus récents que les miens puisque j’ai lu les aventures de Hildegunst Taillemythes aux alentours de 2005.Je m’étais dit alors que je lirais les 13 vies 1/2 du capitaine ours bleu (si, si, ça avait et ça a toujours l’air dingue -le livre, pas mes envies de lecture… - et par conséquent suprêmement attirant).Mais je ne pense pas que c’était ce livre que tu évoquais. On parle peu de Moers sur la toile ou je ne sais pas correctement chercher… Il semblerait néanmoins que le livre auquel tu fais allusion soit : Le maître des Chrecques. Il aurait été édité chez Panama en 2008. Problème : la maison d’édition en question a fermé et les deux livres sont actuellement indisponibles à la vente. Bibliothèque ?… Un espoir cependant, une toute jeune maison d’édition, spécialisée en littérature jeunesse : http://www.editionsdesgrandespersonnes. ... stmenu.php aurait pour projet de reprendre Moers à son catalogue. Je viens de baguenauder sur leur site et si la rubrique news n’est pas renseignée, un petit coup d’œil à leur catalogue m’a incité à penser qu’il pourrait ne pas s’agir d’une rumeur. En effet, ils éditent nombre d’auteurs étrangers, semblent avoir une prédilection pour le livre illustré ou beau livre, proposent sinon des univers clairement et uniquement fantasy, du moins quelques titres qui flirtent avec les tendances de l’imaginaire à défaut de professer un goût particulier pour le domaine. En bref, ça fait envie surtout quand on constate qu’ils semblent vouloir sortir des sentiers un peu rebattus, ex : auteurs italien, norvégien. En parlant de pays nordiques, j’avais adoré Moumine le troll mais bon même si je n’ai plus depuis longtemps de réputation pas plus que de standinge à défendre je vais m’abstenir de gloser sur le troll finlandais en question. J’avais 10 ans, il y a prescription… Mais, je digresse.Moers et ce que je viens de trouver pour toi. Bon, pour moi aussi, j’avoue… J’avoue aussi que j’avais complètement oublié cette mention alléchante de l’auteur. En te lisant, j’ai d’abord cru à une astuce d’écrivain à la William Golding dans Princess Bride, genre -don’t spoil owingketinketing- ah ah crédule lecteur je m’en vais t’en conter une bien bonne. Croiras-tu, croiras-tu pas ? Version modernisée de Qui de la poule ou de l’œuf ? Qui est le véritablement vrai papa véridique et avéré de Bouton d’or ? Hein ? Et chtoc, dans les gencives Calvino ta théorie… Bref, je me suis dit : ce serait y pas quekque chose du genre, qui est le véritable auteur du fameux manuscrit tant recherché? Le parrain d’Hildegunst, le roi des Ombres, notre dragon de héros, le lecteur au final?… Vous le saurez en lisant la suite des aventures de … et en achetant … son livre. Rappel : impossible actuellement. Parce que hein bon le manuscrit, il était pas à Saragosse mais dans La cité des livres qui rêvent… Quand même.Que nenni. Car vois-tu, il semblerait que : 1/ la suite ne soit pas une suite, 2/ tout tourne autour non plus de poésie mais d’une recette de cuisine ou plus exactement d’un conte culinaire. Was ist das ? Je ne connaissais pas ce sous-genre du conte mais bon… Ca doit être allemand et c'est quand même une référence l'Allemagne pour le conte.3 / écrit par qui ? Moers ? Bernique. Par Hildegunst Taillemythes. Véridique. Si, j’ai bien compris, autres personnages, univers plus ancré dans le fantastique et comme c’est dans les vieux pots… il s’agirait d’une sorte de pacte avec le diable sauce Moers conclu entre un chat à deux foies et le déjà inénarrable maître des chrecques because la famine et de bonnes terrines. Il y serait question d’une veuve Neige-Blanche, d’un jeu d’ombres chinoises, d’une chrecque fromagivore. Moult recettes de cuisines à la clé, moult illustrations en noir et blanc de l’auteur. En un mot, messieurs, mesdames les éditeurs, il serait temps de faire quelque chose. Pasque là, y a kekchose d'un peu pourri au royaume de France et que pour faire une bonne omelette faut accepter de casser quelques oeufs.

Posté : mer. 22 juin 2011 17:22
par Béryl
Merci beaucoup pour tes recherches!Je ne savais absolument rien du "Maître des Chrecques", par exemple. Je ne connaissais pas non plus "Moumine le Troll", ton message m'a fait rire ;) surtout ce passage:
En te lisant, j’ai d’abord cru à une astuce d’écrivain à la William Golding dans Princess Bride, genre -don’t spoil owingketinketing- ah ah crédule lecteur je m’en vais t’en conter une bien bonne. Croiras-tu, croiras-tu pas ? Version modernisée de Qui de la poule ou de l’œuf ? Qui est le véritablement vrai papa véridique et avéré de Bouton d’or ? Hein ? Et chtoc, dans les gencives Calvino ta théorie…
:DUne recette de cuisine?? Wirklich? ;) En tout cas, ton résumé m'a donné envie de le lire!

Posté : mer. 22 juin 2011 17:39
par Foradan
Je me sens bon et généreux aujourd'hui, voici où l'on parle de Moumine le Troll:arrow: /viewtopic.php?t=5176

Posté : mer. 22 juin 2011 17:51
par Béryl
@Foradan: Merci, je suis étonnée de n'en avoir jamais entendu parler...Argh, je viens de me rendre compte que je ne sais pas grand-chose sur cette discussion! Mais je m'égare...
Je me sens bon et généreux aujourd'hui
:p

Posté : mer. 22 juin 2011 19:40
par owingketinketink
Taratata.Te défiles pas Béryl. ;) Il est à présent acquis que tu va venir céans et prochainement enfiler des perles de sagesse à l'attention des petits et des grands parce que 1/ tu le vaux bien 2/ Moers aussi 3/ je ne te lâche plus -sauf sur le "prochainement". Nous avons les moyens de vous/te faire parler qu'ils disaient aussi les allemands de triste mémoire.Bon, tu es provisoirement sauvée par mon chat qui veut un gros calin. Y a urgence.

Posté : dim. 11 sept. 2011 16:31
par owingketinketink
Walter Moers. Infos en vrac.Pages (en français) découvertes en musant sur le site du Goethe Institut : http://www.goethe.de/kue/lit/prj/com/cc ... r68396.htmhttp://www.goethe.de/kue/lit/prj/com/pc ... 363952.htmOù on en apprend un peu plus sur l'auteur et ses créations dans divers domaines : BD, animation, scénario, littérature.http://www.dailymotion.com/video/xhix2_ ... nker_musicUn exemple (en français) de son travail dans l'animation et de son humour décalé. http://www.elbakin.net/fantasy/news/994 ... nales-2009Le festival des Imaginales avait donc retenu la candidature de Moers pour Le maître des Chrecques.Pour un tout petit aperçu de ses talents d'illustrateur : http://de-de.facebook.com/pages/Walter- ... ?sk=photosPour un tout petit aperçu du style de l'auteur (Cf. quatrième de couverture de l'édition française chez Panama. Il s'agit des premières lignes de La cité des livres qui rêvent) : "Ici commence l'histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j'ai atteint l'Orm. Cette histoire n'est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles - à qui je recommande d'emblée de reposer cet ouvrage. (...) Oui, je parle d'un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d'empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire, doit me suivre jusqu'au prochain paragraphe. (...). Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s'agit bien d'un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des livres qui rêvent."Et enfin, Anne et sa soeur ne voient toujours rien venir du côté de l'édition française.Oh mein Gott.

Posté : lun. 12 sept. 2011 11:02
par Jenny
Merci owingketinketink pour toutes ces infos et les derniers liens. Le premier post m'a vraiment donné envie de découvrir l'univers de Walter Moers. Je vais l'ajouter, lui aussi, à ma liste d'auteurs à lire.

Posté : mar. 20 sept. 2011 16:29
par Béryl
Je suis bluffée par la quantité d'infos que tu as trouvé, Owing! :o Merci beaucoup!@Jenny: excellent choix! (mais non, je ne suis pas une fanatique... :p )petite couv': Le maître des Chrecques (ce nom ne vous fait penser à rien? Vraiment? ... ;) )

Posté : sam. 1 sept. 2012 15:17
par owingketinketink
Bonjour. Parution chez l'éditeur "Les grandes personnes" le 27 septembre 2012 de La cité des livres qui rêvent de Walter Moers. Mêmes traducteurs qu'au temps des éditions "Panama".http://www.editionsdesgrandespersonnes. ... romans.phpUne précision capitale pour ceux qui auraient des doutes quant à l'histoire et aux messages que recèleraient l'illustration choisie pour la 1ère de couv : Hildegunst porte -certes incongrument- une fraise. ---> Conférence lors de la Convention SF-fantasy 2012. http://www.elbakin.net/blog/l-associati ... e-ou-lubie.Pour autant, il n'est jamais parti aux fraises pas plus qu'il n'y est allé. Pas de message subliminal. Certes, il y a errance puisqu'il y a quête mais rappelons qu'il ne cherche pas des fraises. C'est un dragon politiquement correct, dans une publication pour la jeunesse et plus si affinités. Pas de turpitudes charnelles, de fornications animales fin de race pour endiguer une extinction de la race comme chez Hobb.Espère à présent que l'éditeur va rééditer Le Maître des Chrecques (autrefois chez "Panama") que je puisse enfin le lire. Rappel : livre sélectionné par le festival des Imaginales en 2009.Lu cette année, les 13 vies et 1/2 du capitaine ours bleu, un régal pour les encore plus petits (et moins petits si affinités). Illustrations en ribambelle et toujours cette belle imagination farfelue. J'espèrais, au vu du titre, que le livre serait dingue, pas déçue du tout.Présentation de l'éditeur : " Un Ours Bleu possède vingt-sept vies. J'en dévoilerai treize et demie dans ce livre, et je ne dirai rien de toutes les autres. Un ours doit garder un côté obscur, c'est ce qui le rend attirant et mystérieux. Je me contenterai de mentionner : Des Minipirates. Des Ectospectres. Une Sorcière-Araignée des Bois. Un Grottotroll. L'Asticot des Monts obscurs. Un géant sans tête. Une tête sans géant. Des Yétis somnambules. Des Démons des Pousses-Pousse. Un prince venu d'une autre dimension. Un professeur à sept cerveaux. Un Désert Sucré. Des Barbares mal élevés. Des dangers mortels. Un amour éternel. Des sauvetages à la dernière seconde... Mais n'anticipons pas. " Découvrez le premier tome de cette odyssée littéraire loufoque et jubilatoire, à mi-chemin entre Le Seigneur des Anneaux et Le Baron de Münchhausen. "--> Tout vrai, tout vrai... sauf la référence à Tolkien. C'est abuser, totalement. Pour le baron, c'est d'accord. Absolument. Maintenant, Walter Moers est-il ou non un auteur de fantasy? Problème. Problème, vu qu'il ne peut décemment se réclamer de Tolkien -n'en déplaise aux éditeurs- et que la parenté avec Raspe, par exemple, pourrait paraître à d'aucuns suspecte sinon infâmante. Pour moi, oui. Au même titre que W. Golding, Beagle, Burnett Swann et à la limite même Boulgakov ou ... Raspe. Perso, j'adore les petites et grosses bêtes, qu'elles soient rhinocéros philosophes, dragons poètes, ours au long cours ou autres et savoir si la Fantasy est un "genre" avec ou sans dragons ; dragons convenus ou atypiques est une question qui ne fait pas question vu que je refuse avec obstination de me la poser et partant, d'y répondre. Zut à "to be, or not to be, that is the question" qu'on met à toutes les sauces. Shakespeare aussi est un écrivain de fantasy en tout cas dans a midsummer night's dream.En parlant de sauces, il y a celles qui prennent ou non (avec ou sans les références à Tolkien ou maintenant Rowling), et il y a celles des daubes et des non-daubes. Cela fait quatre catégories à la "toubiorenote" ou dix pour ceux qui suivent vraiment.Si bien que Moers appartient à la première et la quatrième ou encore à la troisième et la quatrième sans oublier la plus importante : la dixième.Bref, comme Shakespeare, c'est un auteur fantasy...Et pour ne pas parodier Hergé qui n'est pas un auteur fantasy "je dirai même plus" : comme Shakespeare, Moers est un auteur. Ben, l'air de rien, on a vachement avancé...Je retourne à ma camisole, "bonjour chez vous".

Posté : sam. 1 sept. 2012 16:12
par Béryl
Merci Owing! :D J'adore ta critique ;)
Shakespeare aussi est un écrivain de fantasy
, phrase mémorable, d'autant plus qu'en y pensant trois secondes, c'est vrai.Bref, j'ai aussi lu "Les Treize Vies et demie du capitaine Ours Bleu" cette année (parce qu'on abandonne pas Moers comme ça ;) ) et s'il était plus... Enfantin, je dirais, moins mature et poétique -je veux dire par là que l'on sent qu'en écrivant ça, il s'est amusé- que la Cité des Livres qui rêvent, peut-être, il n'en est pas moins excellent.Encore un conseil lecture ;)

Posté : sam. 1 sept. 2012 17:57
par owingketinketink
Bon, vu qu'avec Shakespeare une seconde est un moment d'éternité et que selon Woody "l'éternité, c'est long surtout vers la fin." Ben, trois secondes.... 1/ pfffuiii.... 2/ j'ai mal à la tête 3/ c'est le temps qu'il faut à mon chat pour engloutir mon goûter, depuis une éternité maintenant.Sinon, Shakespeare en trois secondes, ça risque de nous ramener à la case "toubiorenote" ou à des considérations apocalyptico-économiques genre le coût d'une boucherie chevaline.Surtout, toi et moi, on risque de se faire moultement atomiser le moule à pensarde à force de confondre Elbakin.net avec, par exemple, The Inn at Lambton. Gaffe aux gaffes comme dirait Gaston.Rapport à Moers et son ours bleu , tout à fait d'accord : c'est enfantin. C'est drôle, même si certains passages ont fait frémir mon nerf spécial bisounours. C'est excellent. Je ne sais pas comment le claironner sur les dômes alors j'essaye. Il y a la littérature et il y a des livres.Il y a des catégories : SF, fantasy, polar, historique, utopie, uchronie, jeunesse, humoristique, fantastique, adultes, romance etc... Ces catégories se combinent parfois. Il y a aussi la catégorie électron libre (avant le big bang), ex : Damasio. Là, c'est toujours de la très grande littérature, celle qu'on peine à définir.Bref, parce que les catégories c'est ennuyeux et que de trois secondes en trois secondes je vais finir par rater mon rendez-vous annuel chez le coiffeur, je ne vais pas couper les cheveux en quatre : Moers est dans la catégorie littérature. J'insiste. Il crée. Alors, certes, c'est truffé de références ; pour autant, il est original. Parcours odysséen, trame picaresque, tératologie réinventée, épicurisme. Littérature quoi. Et, c'est jubilatoire la littérature. Bien que ma connaissance de la culture germanique soit proche de zéro, bien que je sois -par voie de conséquence- certaine d'être passée à côté d'une multitude de références, j'ose dire que Moers est un auteur intelligent et cultivé, qui, certes, écrit pour les enfants.Comme il est écrit pour les enfants, c'est enfantin. Ben ouais mon capitaine ours bleu. Seulement voilà. Oui et non. Retour à la case toubiorenote. Donc, je ne veux retenir qu'une chose. Moers, ça vous met les doigts de pied en éventail.

Posté : mar. 30 oct. 2012 17:44
par Heroic Cassolette
Je suis fan, fan, fan de Walter Moers et plus particulièrement de La cité des Livres qui rêvent, "petit" trésor sur lequel j'étais tombée par hasard en fouinant dans le rayon jeunesse.J'aime l'inventivité de cet auteur et sa fantaisie tant dans la forme que sur le fond. Un incontournanble de ma bibliothèque que j'aime faire découvrir. :wub:

Posté : ven. 2 nov. 2012 17:34
par owingketinketink
Joie!On a le début d'un fan club. Genre "le club des 5" (affreux, affreux, affreux...). ;)

Posté : jeu. 8 nov. 2012 17:14
par Béryl
Complètement ;) c'est dommage qu'il soit si peu familier en France :/

Posté : ven. 8 févr. 2013 08:50
par Talwyn
Je déterre ce sujet mais je viens de découvrir, dans une bouquinerie labyrinthique, La cité des livres qui rêvent (aux éditions Panama) et je n'ai pas réussi à le lâcher avant d'en connaître la fin! J'en suis presque à vouloir dérouiller mon allemand pour mettre la main sur les autres livres de l'auteur sans attendre.Le héros est très attachant en dépit de ses "défauts de jeunesse" et de ses défauts tout court, les autres personnages ne sont pas en reste; les illustrations apportent ce qu'il faut d'ambiance - et chapeau aux traducteurs, au passage, ça ne devait vraiment pas être facile de traduire certaines trouvailles... L'histoire elle-même est un peu classique mais si bien enlevée que "ça passe tout seul" :) Et puis
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ça vaut le coup d'oeil...Il faut absolument faire connaître davantage Walter Moers dans les pays francophones! (oui hein pas que la France... et je vais m'y employer dans mon petit coin de Belgique pour commencer!)

Posté : sam. 23 févr. 2013 16:24
par Béryl
Il faut avoir du courage, vu les réflexions que j'entends parfois sur les auteurs allemands (des préjugés sur la langue préendument rébarbative et pourtant , on l'a vu grâce à -entre autres- Moers, qui peut se réveler poétique...). ;)Mais c'est bien, c'est bien... Il commence à y avoir du monde dans ce petit club :D :jesors:

Posté : sam. 23 févr. 2013 16:53
par owingketinketink
Réponse du poète Heinrich Heine : "L'excès de richesse est peut-être plus difficile à porter que la pauvreté."Bon, voilà, ça, c'est fait. Pour les réclamations s'adresser au cimetière de Montmartre.Sinon, on est bien parti(e)s pour former "le clan des 7".Qu'est-ce qu'on fait quand on atteint l'astronomique nombre 10?Fiesta au schnaps? Chez moi? Je vous enverrai l'adresse en allemand.

Posté : jeu. 17 déc. 2015 12:30
par Britannia
J'ai terminé hier la cité des livres qui rêvent. Et je n'ai qu'une chose à dire : ce livre est un bijou ! Foncez le lire vous ne le regrettez pas. Et effectivement, pendant tout le livre j'ai pensé aux traducteurs qui ont dû galérer mais qui ont incroyablement géré. Ce livre a une écriture sublime, un univers génial, des personnages attachants et ça change de ce qu'on trouve d'habitude. Enfin je tiens à dire que je suis très surprise aussi de la qualité des auteurs allemands que j'ai lu en littérature jeunesse, à chaque fois ça a été d'excellent livres et peut-être qu'on devrait chercher plus souvent des bijoux de ce côté là.