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Posté : mar. 3 juil. 2012 11:35
par Etincelle
Bonjour,Je me pose une petite question concernant la fantasy en général. J'ai très souvent lu qu'au départ la fantasy était presque exclusivement illustrée par des hommes puis peu à peu des femmes s'y sont lancées et par la suite les spécialistes du genre ont véritablement parler d'une féminisation du genre. Je ne parle pas de la déferlante de bit-lit où les auteurs sont majoritairement des femmes mais bien avant cela. Cette féminisation à bien évidemment eu des répercussions puisque les auteures ont également modifié la fantasy et ont amené de nombreuses lectrices dans le genre. Est-ce que quelqu'un sait à partir de quand ça date et qu'est-ce qui a fait que des femmes se sont penchées sur un genre qui était alors en grande partie masculin? Je n'ai jamais trouvé de réponse à cette question et le sujet m'intéresse.Merci beaucoup![J'espère ne pas m'être trompée dans le placement de ce post]

Posté : mar. 3 juil. 2012 15:46
par Albéric
La question est effectivement intéressante, mais la féminisation de la fantasy en particulier et de la SFFF en général s'est faite en plusieurs vagues successives qui remontent pour les premières aux années 1970.Je crois qu'on en avait déjà parlé dans le 1er sujet que j'avais ouvert en 2007, mais je ne retrouve plus l'intitulé exact...... et puis on a sûrement du en parler ici ou là dans divers topics ! ;)

Posté : mar. 3 juil. 2012 17:40
par Witch
Bonjour Etincelle alors ce n'est pas vraiment ton premier message ;) d'ailleurs ton mémoire a avancé ? et du coup est-ce une nouvelle demande liée à sa rédaction ? :) En attendant, tu peux trouver des pistes de réponses dans le sujet suivant : /viewtopic.php?t=3033&start=0(l'aspect sondage est plus un prétexte qu'autre chose avec le temps)

Posté : mar. 3 juil. 2012 22:09
par Bald
Oh que oui les femmes s'en sont mêlés, si tu a le temps le cycle de Terremer d'Ursula K. Leguin fait partie non seulement des premiers bouquins de fantasy écrits par des femmes mais aussi des cycles qu'il faut absolument avoir lu selon moi (et crois moi je ne fais pas d'angélisme parce que d'après moi il ne sont pas très nombreux parmi les cycle disons "bons").

Posté : mer. 4 juil. 2012 00:06
par Nariel
Bald : avec un héros noir (ou bronzé je sais plus très bien) sans que ça soit clairement dit de son propre point de vue ! :D

Posté : mer. 4 juil. 2012 14:42
par Etincelle
Merci pour vos petites réponses! Je n'ai malheureusement pas retrouvé le post dont tu parles Albéric mais je continue mes recherches. @ Witch: quelle mémoire! Oui mon mémoire avance très bien, merci. Il est quasiment bouclé. Je ne fais que mentionner la féminisation du genre dedans donc ce n'est pas lié à la rédaction. C'était plutôt une question que je me posais vraiment, mais il est clair qu'il est assez difficile de savoir précisément pourquoi des femmes ont un jour décidé d'illustrer ce genre.

Posté : mer. 4 juil. 2012 15:15
par Atanaheim
A mon avis ce ne sont pas les femmes qui d'un coup se sont dit "mais tiens aucune femme n'a fait de fantasy, et si je lançait la mode"...Il y avait très probablement des femmes qui voulaient faire de la fantasy dès les début du genre... Après, il faut quelqu'un pour les publier...Ensuite, même si Virginia Woolf était passée par là, l'éducation littéraire des femmes n'était pas encore un modèle du genre. Les femmes qui avaient la capacité d'écrire des romans avaient peut-être envie de s'attaquer à autre chose qu'à un genre considéré comme mineur à ses débuts et avaient peut-être des trucs à dénoncer avant de pouvoir partir sur de bonnes bases ;)(tout cela n'est que pure imagination de ma part, je n'ai aucune connaissance des mentalités du début du XXe siècle)

Posté : mer. 22 août 2012 13:40
par Firiel
Et comparativement aux autres genres littéraires, est-ce que la fantasy a moins d'auteurs féminins ? D'ailleurs, ce serait intéressant de voir ce qui est écrit plus par des hommes ou plus par des femmes. Sans parler des écrivains qui utilisent des pseudonymes du sexe opposé.

Posté : mer. 22 août 2012 18:41
par Tybalt
Est-ce qu'on compte les contes et les livres pour la jeunesse dans le lot ? Je me demande s'il n'y a pas eu plus tôt plus d'auteures dans ce domaine que dans la fantasy "pour adultes". Mais là encore, il faudrait trouver des études/bouquins/articles sur le sujet et je n'ai encore rien sous la main.

Posté : mer. 22 août 2012 19:07
par Grenouille_Bleue
J'ai toujours eu un point de vue assez machiste et tranché sur ce sujet: je n'ai encore jamais trouvé une femme qui écrive la fantasy comme je l'aime.J'ai lu les précurseurs (Le Guin, Zimmer Bradley, McCaffrey), les incontournables comme Hobb, et si je me retourne pour jeter un oeil à ma bibliothèque j'y trouve Justine Niogret, JV Jones, Trudi Duncan, Katherine Kerr, Karen Miller... et j'ai la flemme de regarder les autres rayonnages :pC'est amusant, parce que j'ai toujours trouvé que l'écriture n'avait pas de sexe et que les romans policiers, par exemple, des hommes et des femmes étaient interchangeables. Mais dans le domaine de la fantasy, de manière empirique, j'ai toujours trouvé que le cliché était confirmé: les femmes développent des personnages et des personnalités plus fouillées, tandis que les hommes insistent sur le côté épique.Du coup, comme c'est l'épique qui me plaît dans la fantasy, je reste quasi-exclusivement masculin.Pour reprendre une comparaison que j'avais faite sur un autre forum:Ce que j'attends (moi, personnellement, Grenouille Bleue), c'est des défis insurmontables relevés par la puissance de la passion/haine/amour de la patrie/force des baïonettes, des combats à 1 contre 10, des scenarii qui impliquent un royaume (voire un univers) entier, des tripes, de la sueur, des sentiments, des "je te laisserai pas tomber mon pote malgré les bombes et les niakoués", du napalm (pardon, de la boule de feu) qui crépite, du "je vais sacrifier ma vie pour que vous ayez une chance de vivre, dites à ma fille que je l'aimais", des épées qui s'entrechoquent, du "incroyable, mes météores ne lui ont rien fait, il faut que j'intensifie ma cosmo-énergie",de la fatigue et de la boue et du sang et des larmes, du "Je suis ton père, Luke", du "et maintenant ça va chier". Du Gemmell, du Martin, du Jordan, du Zelazny, du Moorcock, du Howard, du Leiber, du Barclay, du Bunch, du Abercrombie, quoi :o A différencier de :- Tudieu, Uther, que votre dard me semble dur" - Zimmer Bradley - Tiens, encore un dragon, peut-être que celui-ci me laissera jouer à la poupée - McCaffrey- Bon, et si je communiquais avec un autre chien puisqu'on me laisse jamais faire ce que je veux faire - Hobb

Posté : mer. 22 août 2012 20:52
par led
T'as une certaine vision, grenouille_bleue qui est la tienne:). Par contre, je trouve que tu passes à travers énormément de "genre" ( je déteste cataloguer:p) fantasy, peut-être pas épique mais tellement enrichissante, passionnante, imaginative (( les carey, nk jemisin, anne bishop, kate elliot ( d'ailleurs, son cycle avoisine l'épique je pense) pour ne citer que des auteurs féminins ...)... peut-être devrais tu tenter le petit cycle d'anne bishop qui pourrait bien te réserver des surprises:).Je suis très surpris que tu ne cites même pas le maitre de l'épique! (cf ta comparaison) Car lorsqu'on aime l'épique, ne pas citer cet auteur, c'est sacrilège:p.

Posté : mer. 22 août 2012 22:22
par Grenouille_Bleue
Quel maître de l'épique ? Ca m'intéresse ;)Je suis d'accord sur les limites de ma vision, et je ne demande d'ailleurs qu'à la voir modifiée. Du coup, je vais essayer Ann Bishop et son cycle des joyaux.

Posté : mar. 28 août 2012 09:50
par Grenouille_Bleue
led a écrit :peut-être devrais tu tenter le petit cycle d'anne bishop qui pourrait bien te réserver des surprises:).
Ok, je viens de lire Daughter of the blood et j'avoue que ce n'est pas mal.Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis :mrgreen: