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L'accouchement a été difficile, mais le voilà enfin ! Le podcast 14 est en ligne ::arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Emi ... t-en-ligne

Et nous remercions très humblement l'obstétricien Merwin (j'ai pas dit gynéco hein ) qui a bataillé avec cet enregistrement jusqu'à la dernière minute. Bonne écoute

La thématique m'intéresse , plus qu'à trouver le temps de l'écouter !

Une thématique fort intéressante comme le souligne John Doe. Et qui se confirme à l'écoute du bébé (qui ne se porte pas si mal que ça je trouve - hormis la différence de voix avec Gillo qui semble installé dans un bocal - effet poisse son? hum...). Les différents aspects (ville décor/façade, ville incarnée, ville "originale", place de la ville dans le récit, place des personnages dans la ville, les clichés, etc...) sont plutôt bien énumérés et accompagnés d'exemple variés (et d'autres récurrents, . L'intervention de C. Ferrand y ajoute un "petit" plus bien sympathique et j'adhère assez à son point de vue dans sa démarche créative.Les digressions nombreuses et marquées du sceau de l'humour , sont aussi agréables et montrent bien le vaste panel d'aspects associés à la place de la "ville" (et des campagnes) dans la Fantasy. On survole donc bien les différentes facettes de la thématique toujours dans la joie et la bonne humeur, et on aimerait parfois prolonger la discussion (1h45 ça passe vite finalement) !Si critique il y avait à faire, ce ne serait que du point de vue de la forme ("confort de l'auditeur") où je rejoindrais d_bruno sur la mise en place de petites musiques pour que les transitions paraissent moins abruptes. Rien de bien méchant en somme (Guigz à l'air d'avoir de bonnes idées en plus ).Merci à l'équipe en tout cas!

C'est quand même méchant d'avoir exilé Gillo dans la Creuse où il doit vraisemblablement utiliser une Cibi pour communiquer avec le reste de l'équipe. On entend presque les "À vous" à la fin de ses phrases.Merci pour le temps de parole accordé. Comme je le disais sur G+, cette entrevue toute en soliloques m'a permis de bien comprendre l'expression "s'écouter parler".Witch, c'est moi où j'entends comme l'écho d'un sarcasme sardonique dans ta voix à chaque fois que tu évoques le JdR ?Faut-il que je lise un livre de Jacqueline Carey pour que tu acceptes de lire W ?

Pour faire un complément par rapport au podcast (très intéressant comme toujours) j'aimerais apporter ma petite brique à l'édifice.En BD je regrette que vous ayez mentionné Eckmül du monde de Lanfeust de Troy sans parler de l'oeuvre antérieur d'Arleston: Les Maîtres Cartographes.L'histoire se passe à Dandale: une cité qui recouvre toute la planète:o La bas il est impossible d'avoir un plan définitif de la ville car elle évolue constamment et elle est immense. C'est là qu'on suit les aventures d'un Maître Cartographe et de son apprenti (sur le modèle des jedis;)) dont la mission est justement d'explorer le monde et régler divers problèmes.En JDR inutile de citer tous les bouquins qui parlent de cités et de villes fantastiques, c'est impossible de tout citer.:huh:En revanche vous auriez pu citer Nightprowler. Un jeu med-fan français qui proposent de jouer des voleurs à capuches (çà va faire plaisir à Gillo:sifflote:) dans un contexte classique (magie, elfes, nains, etc.)Les histoires sont systématiquement orienté vers les intrigues citadines.Je reviens sur la fantaisy urbaine qui, selon moi, été mal traitéeFranchement la Bit-lit c'est pas de la fantaisy urbaine. Du fantastique contemporain peut être mais je ne retrouve pas le côté merveilleux d'un Neverwhere par exemple. A ce niveau on pourrait parler de Vampire la Mascarade, jdr emblématique proposant de jouer des Vampires qui justement se regroupent dans les grandes cités modernes et s'organisent selon une logique de clans en lutte pour le contrôle de la cité.J'ai deux références de fantaisy urbaine en jdr qui peuvent être intéressante.Tout d'abord Shadowrun et la ville de Seattle. Il s'agit d'un jeu qui mêle du cyberpunk (les corpos ont gagné, les villes sont devenues des mégalopoles, la cybernétique est omniprésente) et fantaisy (les humains ont mutés en elfes, nains, orques, etc.)L'ensemble donne un gloubiboulga d'influences où on retrouve aussi bien du Blade runner, du Neverwhere ou du Warhammer.Plus récemment il y a un jeu français sorti fin 2011 qui propose quelques choses de différents: Les Milles Marches.Ce jeu de John Grümph publié chez John Doe éditions propose de jouer dans Öropa, un futur alternatif.Öropa c'est la Belgique, devenue un immense territoire urbanisé, où les réfugiés du monde entier ont développé une cité-état basé sur l'altermondialisme et l'économie solidaire. On joue donc des "coureurs de Lune" qui protègent leur communauté dans un contexte légèrement fantaisy puisque les faes vivent au grand jour et où les mages habitent des hôtels particuliers.Voilà! My two cents;)PS: si quelqu'uns a de "vraies" références de fantaisy urbaine, je suis preneur.

bon ben bravo! après écoute du podcast il s'avère que je me sens obligé d'acheter Watsburg. En effet, il me faisait de l'oeil depuis longtemps mais là, de savoir que l'auteur lit Connely et est fan de The Wire(best série ever), je ne peux que soutenir ce garçon.

Alors pour une discussion plus approfondie sur les villes il me semble que ce serait pas mal par là @ Dr Dandy : si tu as compris que je disais (me souviens pas ce que j'ai dit, une fois de plus) que la bitlit représentait à elle seule la fantasy urbaine, je me suis mal fait comprendre alors . Cela dit, pour moi, elle en est un sous-ensemble si tant est que je me mette à faire plein de petites cases avec fantastique merveilleux, fantastique contemporain, légendes urbaines post-modernes et tutti quanti. Pour ce qui est de la bitlit en collant au terme bragelonnien on en parle pas mal par ici Et en ce qui concerne les bons livres de fantasy urbaine, tu as cité un Gaiman, et par ricochet je te conseille Les Petites Fées de New York qu'il a préfacé ainsi qu'un autre roman atypique aussi chroniqué par Zedd La Folie des Anges Tu devrais trouver des idées à cet endroitEt oui, nous avons sans doute omis des jeux et même des ouvrages qui répondaient au thème du podcast mais l'idée ce n'est pas que nous sommes des encyclopédies hein, juste que l'on essaie d'ouvrir le débat, tant mieux si cela permet à des plus pointus de nous parler de ce qu'ils connaissent On a même pas effleuré le steampunk il me semble et pourtant il y en a des villes En ce qui me concerne si je ne parle pas de trucs c'est généralement parce que ... je les ai oublié tout simplement (poisson rouge inside oblige) Mais, et cela me permettra d'enchainer sur ma réponse à Cédric : j'aurais pu parler de Shadowrun évidemment, quelle tête de linotte, parce que je me souviens avoir adoré y jouer et qu'effectivement la place de Seattle y est importante. Mais je ne trouve pas personnellement que ce soit une cité "fantasy" c'est une cité existante qui devient le cadre d'évènements cyberpunkasy

Witch, c'est moi où j'entends comme l'écho d'un sarcasme sardonique dans ta voix à chaque fois que tu évoques le JdR ?

Et bien pour l'écho faut voir avec Gillo c'est lui le spécialiste sur ce podcast Pour le sarcasme sardonique si je ne suis pas la dernière à m'en servir, je regrette fort que tu l'aies entendu lorsque je parle du jdr parce que non vraiment mais alors pas du tout. :huh:C'est parti pour pasBref je vais te raconter ma vie :)Je suis une ancienne joueuse (oui ça va, j'entends les "joueuse ancienne" suis pas encore sourde) avec plein de nostalgie des soirées avec mes potes, des délires dans Rêves de Dragon, de campagnes en Egypte Ancienne, d'un jeu dont j'ai complétement oublié le nom mais où on était des sortes de gardiens immortels qui voyageaient dans l'espace et dans le temps. J'ai même maitrisé une partie d'Agone j'ai rejoué avec des vieux joueurs il y a quelques années mais je dois dire qu'ayant commencé avec des littéraires, me retrouver à jouer avec des matheux (désolée pour la généralisation mais je vais pas en faire des kilomètres non plus) qui ne font que calculer les jets de dés et compulser les règles, ça m'a refroidie. C'est peut-être ça que je transmets quand j'en parle du coup ? :unsure:Donc en dehors du manque de temps, des changements de vie de chacun et de la flemme de m'y remettre sans doute parce que vu comment je suis douée pour comprendre les règles, va falloir faire comme si j'étais une noob (j'ai dit comme si !) il n'y a chez moi que beaucoup d'affection et de nostalgie en manque pour le monde du jeu de rôles. Et aussi un certain regret de ne pas avoir été un adolescent mâle boutonneux à l'époque où les filles dans le jdr c'était trop des... extra-terrestres (pour rester polie) Au moins j'aurais commencé à jouer plus tôt :lol:Voilà tu sais tout (ou presque, mais après c'est vraiment beaucoup plus cher )

Faut-il que je lise un livre de Jacqueline Carey pour que tu acceptes de lire W ?

Ben j'ai pas d'actions mais c'est quoiqu'il arrive une excellente lecture de mon point de vue. Je ne refuse pas de lire W. j'ai juste des goûts parfois assez inverses à ceux de Gillo donc en toute honnêteté le livre n'est pas sur le devant de ma BAL. Mais vu les avis enthousiastes il n'a pas besoin de moi pour plaire

Salut,Tout d'abord un excellent podcast ( pour tous les goûts, autant pour les "avancés" dans la fantasy comme pour les novices, dont je fais partie) avec un thème assez intéressant.Toutefois je pense avoir une remarque faisant avancer le débat. A un moment du podcast, il me semble que l'un des participants s'étonne du fait d'avoir toujours des villes " assez mauvaises" ou "représentative de tous les travers humains". La réponse à cela est toute simple. C'est parce que c'est de ce cadre peu idyllique qu'un ou plusieurs héros va/vont émerger et renverser.Ainsi plus le cadre sera crasseux et sombre, plus (par effet de perspective) le personnage sera teinté d'une sorte d'aura, de lumière... propre au héros.Voilà,Bonne journée.Sambagnard.

Après écoute d'une moitié et avant de développer dans le sujet spécifique, mes quelques commentaires : @Merwin : Shadar Logoth est morte et sans habitant, mais il y a toujours "quelque chose" qui la hante.A l'écoute, j'ai pensé que les auteurs français modernes que j'ai lu (selon mes critères, ça limite), la ville est dotée d'une description particulière : Ambeliane chez Djeeb Par Laurent Gidon, Ciudalia de benvenuto par Jaworski, Alticcio dans la Horde du Contrevent de Damasio, ces cités interpellent le lecteur par la façon dont les habitants la font vivre, chacun selon sa classe sociale (travailleurs, nobliaux, magistrats et commerçants, un seul maillon manque et la cité n'est plus pareil).Et pour les auteurs qui décrivent leur ville de manière à évoquer une ambiance éloquente, comment ne pas parler de Minas Tirith, ville lumière plongé dans le crépuscule de son temps, dont les tombeaux sont mieux entretenus que les maisons des vivants, cité qui s'étouffe sur elle-même autour d'un arbre mort et d'un Intendant dont la famille se déssèche vers le déclin ?Une ville ne vaut que par ses occupants, Minas Morgul a bien changé quand elle fut envahie par le Mordor, Osgiliath a perdu de sa splendeur et de son lustre quand la cour du Gondor l'a quitté, Caras Galadhon n'est plus que son automne sans Galadriel, et ce qui fait la particularité de Bree c'est son multiculturalisme humano-hobbitesque.

Juste une question concernant ce podcast sur les villes : pourquoi est-ce que Gillo était enfermé dans un aquarium ? :jesors:

Désolé pour le son, fausse manip apparemment, dont on ne s'est rendu compte que trop tard... et qui a bien fait galérer Merwin, même si au passage on a découvert des petits trucs techniques qui pourraient servir pour la suite. Et quitte à répondre à Fabien avec beaucoup de retard, si, j'ai lu The Emperor's Knife.

Et quitte à répondre à Fabien avec beaucoup de retard, si, j'ai lu The Emperor's Knife.

On peut espérer une chronique sur le site ?

Oui.

Voilà merci pour ce podcast agréable à écouter. Quelques remarques sur différents éléments abordés.Je suis pleinement d'accord avec ce qui dit Cédric Ferrand sur la consistance et la profondeur du décor, de la ville ou même de l'univers créé. Même si on peut craindre un risque de tomber dans l'excès de détail jordanien, au contraire les meilleurs auteurs sont ceux pour moi qui travaillent leur univers, réfléchissent à sa cohérence, l'approfondissent mais qui à un moment donné savent laisser la place à l'histoire et aux personnages. Pourtant à la lecture on sent qu'en grattant un peu on trouve quelque chose derrière, en se posant deux minutes sur un élément on se dit que ça se tient, c'est crédible. Je trouve que Eddings faisait ça très bien. Il a certes un style simple, des peuples biggarés et des archétypes assumés et des ressorts désormais bien connus, en revanche ses constructions sont redoutables d'efficacité et de cohérence. On sens bien qu'avant d'écrire les aventures du kitchen boy le monsieur s'est posé à développer son univers, son histoire, sa mythologie, ses cartes, ses systèmes politiques et religieux, son système de magie etc A la lecture je trouve ces auteurs bien plus agréables à lire que d'autres où on a l'impression qu'en lâchant un pet les façades en carton se renversent en arrière.A ce propos je partage l'avis de la personne, Merwin Tonnel je crois, qui stigmatisait dans Fils des brumes la relative méconnaissance de Luthadel qui est pourtant la scène de 100 % du livre. Je l'aborde plus en détail dans un billet d'un blog, je ne sais pas si je peux mettre le lien ou le copier-coller dans le sujet dédié ?Enfin pour revenir aux villes qui marquent je pense beaucoup à la Lankhmar de Leiber qui je pense en a inspiré beaucoup d'autres. Avec ses rues mal famées, sa guilde des voleurs, sa rue des temples (Issek de la Cruche !), l'Auberge de l'Aiguille d'Argent, au travers des nouvelles je m'imaginais très bien la vie et l'animation de cette ville. Bizarrement son côté gouailleur et joyeux bazar m'évoquait aussi le cadre de la Vie de Brian.Comme catégorie de villes il était aussi question dans le podcast de villes mythiques, légendaires. Je pense que le rôle des villes dans ces occasions s'est déplacé de rôle de décor à celui d'objet de la quête, voire du fantasme poursuivi. Kadath l'inconnue, Tanelorn, la Camelot du Prince Vaillant... font partie de ces villes que l'on aurait bien du mal à décrire mais qui sont la ligne des mires des héros.

Je ne pensais pas qu'on pouvait en dire autant sur des villes ! J'ai beaucoup aimé ce podcast. J'ai appris plein de nouvelles choses et je crois que je ne faisais pas autant attention aux villes qu'on me présentait ! Maintenant, je regarderais ça de plus près avec vos commentaires en tête !