Je rejoins Lorhkan pour les questions. Concernant certains blogs, je m'interroge franchement sur la déontologie du chroniqueur et sur le degré de liberté dans sa critique.
Lorindil a écrit :c'est le bon vieux débat du service presse (SP) qui sous-entend que le blogueur fera une (bonne) chronique
Ce qui est souvent le cas, faut avouer. On trouve pas mal de blogs avec des articles rédigés entre deux épisodes de secret story (surtout dans le domaine de la bit-lit. Ce qui ne rend pas service à l'image du genre par ailleurs). Du coup, ces gens qui n'ont aucune formation à la déontologie du métier, se laissent aspirer par la sphère de la communication. Ils ne voient même plus la différence en fait. On est dans le partenariat pur et dur. La libre critique en prend un coup. Je trouve qu'un blogueur devrait préciser ses types de partenariats. Si le livre a été envoyé, le chroniqueur devrait le préciser, d'une manière ou d'une autre (même en petit à la fin). Cela rajoute de la crédibilité à la critique. En fait, c'est exactement la même chose que pour les sites d'information en ligne, l'idéal serait une labelisation de qualité. Au moins, ça ne verrouille pas l'accès, mais ça permet de faire le tri (mais bon, ça c'est de l'utopie). Parce que à partir du moment où l'on entretient une forme de relation avec une édition. Je me demande s'il n'existe pas une forme d'autocensure (même inconsciente).Pour ce qui est de l'utilisation des réseaux sociaux, je remarque qu'il ne suffit pas d'y être. Il faut aussi un bon Community Manager. Et Bragelonne fait du boulot excellent. Ils partagent des informations sur les coulisses de l'édition, réalisent des jeux, alimentent le débat, font du teasing. Bref, sans parler de la pertinence même de leurs interventions, ils arrivent à créer une dynamique autour de la marque.Dynamique que l'on ne retrouve pas, à mon avis, pour le collectif "Les Indés de l'Imaginaire" par exemple, créé pourtant pour conjuguer les moyens de com. Ils ont eu un encart dans Livre Hebdo, ok. Mais c'est surtout grâce à leur "Rentrée de la fantasy française" qui regroupe deux auteurs reconnus en dehors même du cercle des amateurs de Fantasy. Sur les réseaux sociaux, ils sont un peu mous du genou et pas très réactifs. Parce que ils n'ont pas le community manager de Bragelonne. :)Cela serait intéressant d'entendre le point de vue d'un CM d'une maison d'édition.