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Alors, je précise le sujet, puisqu'effectivement c'est vaste : ça concerne plus l'utilisation même des réseaux sociaux par les éditeurs, comment ils en jouent, comment ils se créent des tempêtes dans un verre d'eau pour une mauvaise chronique (par exemple) à cause du prisme grossissant de FB/Twitter, quel est finalement le vrai poids de la sphère internet, etc.

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Je pense à certains éditeurs qui ont un personnel qui s'occupe de la promotion dématérialisée (aka buzz) ou un directeur de collection qui prend sur lui de faire parler d'un ouvrage sur son twitter, crée une page FB dédiée.Est-ce que ça indique quelque chose sur la mise en avant de tel titre, à supposer que tout le catalogue n'ait pas le même traitement, est-ce que ça permet un maillage efficace d'une information (dédicace, avant-première) par le biais des RT et des partages ?Est-ce qu'il n'y a pas, aussi, un côté rassurant de pouvoir compter le nombre de contacts, de partage, d'extension de l'information, par rapport à une publicité classique anonyme (radio, affiche, journal, pas moyen de savoir combien ont vraiment eu l'info, mais on sait combien ça coûte) ?

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Voici quelques questions et réflexions qui m'ont traversé l'esprit :La place de l'auteur dans les réseaux sociaux.- En dehors de l'effet annonce, est-ce qu'un auteur peut ou doit communiquer avec son lectorat ? (via les forum par exemple)- Internet : l'arme à double tranchant ?Comment être "connecté" ?- Si on veut être bien informé, quels outils du réseau utiliser ? (à part Elbakin bien sur)- Quels sont les grands sites SFF US ? (l'Elbakin US par exemple)- Quels sont les blogs incontournables (FR et US) ?La minute remerciement ou "Comment Elbakin gère ses différents comptes du réseau ?" (qui sont les petits lutins qui relaient l'info sur les réseaux)Est-ce que Google + fonctionne dans le milieu ou la communication se limite-t-elle à FB et Twitter ?L'avis des libraires (au hasard ... Zedd) : est-ce qu'ils utilisent le réseau pour informer leur client ?

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Foradan a écrit :tu demandes par rapport au poids de G+ comparé aux deux autres, ou de l'activité d'elbakin.net (et autres acteurs) sur ce medium ?
Oui, la question concerne G+ et la fantasy en général.

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Sujet intéressant et vaste !Vous pourriez parler de la position des éditeurs vis à vis des critiques "pros" et des critiques "non pros" (je pense aux blogueurs bien sûr), et de leurs attentes par rapport à ces deux secteurs.Vous pourriez parler de la position des éditeurs vis à vis des blogueurs (parfois abusivement considérés comme "collaborateurs" de la marque, c'est donc potentiellement problématique lorsqu'arrive une mauvaise critique).Vous pourriez parler de la nécessaire utilisation des différents réseaux sociaux par un jeune auteur pour tenter d'obtenir une certaine visibilité en vue de se faire connaître et donc de vendre (notamment lorsque l'auteur est noyé dans la masse d'Amazon par exemple s'il s'autopublie en numérique).Vous pourriez parler de la notoriété de certains auteurs (anglophones notamment) via leur activité sur le net, et de la relation entre celle-ci et leurs récompenses (prix divers et variés). Lobbying ?Vous pourriez parler de l'utilisation des réseaux sociaux par les éditeurs, en vue de se "rapprocher" des lecteurs, de créer une communauté. Réelle volonté de mieux et plus communiquer avec leur public ou simple volonté mercantile ?Vous pourriez parler des réseaux sociaux de critiques, et du système économique qui se crée derrière cela (revente des critiques postées par les internautes à des bibliothèques, etc...).Si j'ai d'autres idées, je repasse par ici. ;)

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Très bon sujet. Cela permettra d'aborder pas mal de questions épineuses sous un angle différent.Y aura-t-il un invité?
Le fait que l'on fasse souvent du buzz pour "le coup de coeur de l'année" et que ça ne soit qu'un roman au mieux moyen ?
Trop tard, Gilthanas. Le Podcast sur Bragelonne a déjà été fait...;)

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Gillossen a écrit :Alors, je précise le sujet, puisqu'effectivement c'est vaste : ça concerne plus l'utilisation même des réseaux sociaux par les éditeurs, comment ils en jouent, comment ils se créent des tempêtes dans un verre d'eau pour une mauvaise chronique (par exemple) à cause du prisme grossissant de FB/Twitter, quel est finalement le vrai poids de la sphère internet, etc.
Faudrait voire aussi les chiffres de vente des livres avant et après internet.Que FB et tweeter soient les nouveaux cafés du commerce, je sais pas si cela va changer la donne du marché du livre.

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Je suis assez d'accord avec le problème que soulève Lorhkan : les éditeurs considèrent parfois les blogueurs comme des stagiaires de leur propre plan de communication, c'est le bon vieux débat du service presse (SP) qui sous-entend que le blogueur fera une (bonne) chronique. Une sorte de fil à la patte : qui veut des SP a tout intérêt à entrer dans le jeu des éditeurs pour conserver ces avantages en nature. Il y aurait de quoi dire là-dessus. D'un côté, une opération publicitaire pour l'éditeur (quel coût réel par rapport à d'autres publicités ? Peut-on quantifier l'impact du SP aux blogueurs par rapport aux SP envoyés traditionnellement à la presse ?). D'un autre, un besoin de reconnaissance des blogueurs assouvi par la réception de ces SP (effets psychologiques ou simple satisfaction matérielle de recevoir des ouvrages gratuits ? Quelle est la perception des SP par les blogueurs ?).

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Vous pourriez parler des réseaux sociaux de critiques, et du système économique qui se crée derrière cela (revente des critiques postées par les internautes à des bibliothèques, etc...).
J'avoue ne pas connaître. Si tu as des pistes, n'hésite pas à me contacter par MP !

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Gillossen a écrit :
Vous pourriez parler des réseaux sociaux de critiques, et du système économique qui se crée derrière cela (revente des critiques postées par les internautes à des bibliothèques, etc...).
J'avoue ne pas connaître. Si tu as des pistes, n'hésite pas à me contacter par MP !
Je t'envoie quelques petites choses dans la soirée. ;)

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Je rejoins Lorhkan pour les questions. Concernant certains blogs, je m'interroge franchement sur la déontologie du chroniqueur et sur le degré de liberté dans sa critique.
Lorindil a écrit :c'est le bon vieux débat du service presse (SP) qui sous-entend que le blogueur fera une (bonne) chronique
Ce qui est souvent le cas, faut avouer. On trouve pas mal de blogs avec des articles rédigés entre deux épisodes de secret story (surtout dans le domaine de la bit-lit. Ce qui ne rend pas service à l'image du genre par ailleurs). Du coup, ces gens qui n'ont aucune formation à la déontologie du métier, se laissent aspirer par la sphère de la communication. Ils ne voient même plus la différence en fait. On est dans le partenariat pur et dur. La libre critique en prend un coup. Je trouve qu'un blogueur devrait préciser ses types de partenariats. Si le livre a été envoyé, le chroniqueur devrait le préciser, d'une manière ou d'une autre (même en petit à la fin). Cela rajoute de la crédibilité à la critique. En fait, c'est exactement la même chose que pour les sites d'information en ligne, l'idéal serait une labelisation de qualité. Au moins, ça ne verrouille pas l'accès, mais ça permet de faire le tri (mais bon, ça c'est de l'utopie). Parce que à partir du moment où l'on entretient une forme de relation avec une édition. Je me demande s'il n'existe pas une forme d'autocensure (même inconsciente).Pour ce qui est de l'utilisation des réseaux sociaux, je remarque qu'il ne suffit pas d'y être. Il faut aussi un bon Community Manager. Et Bragelonne fait du boulot excellent. Ils partagent des informations sur les coulisses de l'édition, réalisent des jeux, alimentent le débat, font du teasing. Bref, sans parler de la pertinence même de leurs interventions, ils arrivent à créer une dynamique autour de la marque.Dynamique que l'on ne retrouve pas, à mon avis, pour le collectif "Les Indés de l'Imaginaire" par exemple, créé pourtant pour conjuguer les moyens de com. Ils ont eu un encart dans Livre Hebdo, ok. Mais c'est surtout grâce à leur "Rentrée de la fantasy française" qui regroupe deux auteurs reconnus en dehors même du cercle des amateurs de Fantasy. Sur les réseaux sociaux, ils sont un peu mous du genou et pas très réactifs. Parce que ils n'ont pas le community manager de Bragelonne. :)Cela serait intéressant d'entendre le point de vue d'un CM d'une maison d'édition.