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Entre divers sujets d'actualité sur la place du loup au XXI° siècle et le loup dans les livres, j'ai réalisé que nous n'avions pas de sujet spécifique pour les lupins.On en a parlé sur des livres précis, et avec le recul, j'aimerais faire une synthèse.Dans l'assassin royal, oeil de nuit est le plus formidable des loups.Dans De cape et de Crocs, Don lope est magistral.Dans la roue du temps et le trône de fer, certains des héros font des rêves de loup.Le loup peut aussi être utilisé par les forces des ténèbres et devenir un warg ou un loup garou.J'ai d'autres exemples en tête mais pas le contexte, donc je laisse la parole.

Il ya la Moïra ou Druide aussi! :)En fait, j'ai un peu le sentiment que ce qui relie toute ces oeuvres (à l'exception de "cape et de crocs", peut-être, qui ne tombe pas dans le même registre), c'est cette image du loup comme compagnon loyal et sauvage à la fois, incarnation d'une réelle amitié qui ne se résume pas à une soumission. De plus, j'ai l'impression que le loup incarne également une forme de lien entre l'homme et la nature sauvage. Enfin, j'ai le sentiment que le loup est souvent utilisé comme un reflet "naturel" du héros : un être solitaire, et par là même exceptionnel, qui a perdu sa place dans la meute (ou ne l'a jamais eue).Qu'en dites-vous?

Aion a écrit :cette image du loup comme compagnon loyal et sauvage à la fois, incarnation d'une réelle amitié qui ne se résume pas à une soumission.

Ben, Don Lope, tu viens de le décrire.

Tiens, oui! :DCela dit, je fais une différence entre "de cape et de crocs" et le reste, parce que j'ai l'impression que "de cape et de crocs', tout comme Blacksad, utilise les animaux un peu à la manière de Lafontaine : ils sont plus humains que véritablement animaux.D'ailleurs, lorsque je parlais de soumission, je pensais "animal de compagnie", un terme qui ne me viendrait pas à l'esprit avec des animaux "humanisés" comme Don Lope.

Le premier cycle auquel je pense quand on parle de loups, c'est le Trône de Fer, et pas à cause de ces fameux rêves de loups. Bon, d'accord, ce sont des loups géants, mais quand même Ce sont vraiment des personnages à part entière. Que ce soit dans la série ou les livres,

Côté loup protecteur...Hormis les exemples que vous avez déjà cité je pense à l'incarnation du Loup opéré par Cain dans Masques et l'Epreuve du Loup de Patricia Briggs... Le personnage choisit cette forme pour les valeurs qu'elle incarne et les instincts qui l'habitent. C'est intéressant je trouve.De même si on pense aux métamorphes lupins (autres que les loup garous qui foisonnent) il y a aussi Salim dans l'univers d'Ewilan... Lui ne choisit pas d'être loup, mais il incarne cette forme avec une certaine résonance quant aux symboles communs du loup.Sinon parmi mes récentes lectures il y a le Loup qui apparaît dans le tome 1 de Blood Song d'Anthony Ryan. Une énième utilisation du loup comme un guide et un protecteur... Mystère à part entière qui n'est que partiellement résolu... C'est une entité qui protège les Chanteurs mais sinon ? J'ai l'impression que ce qui pourra peut-être être révélé par la suite ne cassera pas des briques. Mais j'espère me tromper. On verra bien au tome 2.Côtés loups méchants...Pas d'exemples qui me viennent en tête... Les loups dits protecteurs ont une certaine sauvagerie et sont parfois violent. Mais je ne vois pas d'exemple à ajouter à l'exemple des Wargs cité plis haut. Peut être que ça me viendra plus tard.Mes loups préférés...Ceux de Perrin dans la Roue du Temps bien sûr. J'aime beaucoup l'idée d'êtres proches des loups qui jouent en équilibre avec une humanité et un instinct bestial qui ne menace pas leur apparence physique mais leur mental. Quant aux loups eux-mêmes... je trouve ça vraiment classe la manière dont l'auteur a imaginé leur système de pensée et leur façon d'être avec les humains. Ils ne sont pas surpuissants, ils sont eux mêmes et refusent de se mêler aux affaires des 'deux pattes'. Ils n'agissent que lorsque c'est absolument nécessaire.

Oh, tiens, je viens de me souvenir qu'il y a une histoire avec un couple de loups qui recueille un gamin ( qui ne s'appelle ni Rémus ni Romulus ) dans l'Ombre du Bourreau de Gene Wolfe ( ), peut être est ce dans un tome suivant en fait. Il n'est questions des loups que brièvement finalement mais la scène du conseil est intéressante. Je pense que le loup permet parfois de donner l'image d'une "société" (organisation ? voir mode de pensée de manière plus large ) différente de la notre et pourtant pas si éloignée. Je trouvais les commentaires d'oeil de nuit assez intéressant pour cela. Certaines facettes de la société humaine lui semblaient normales, d'autre le surprenaient, voir le choquaient. Oh et puis un loup c'est vachement classe. C'est plus sympa que de comparer sa société avec celle des fourmis (pardon ? ça à déjà été fait ? )