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Posté : sam. 11 oct. 2014 14:59
par Gillossen
Posté : sam. 11 oct. 2014 17:10
par Amaryan
Ca, ça me botte vraiment ! Le syno comme la critique donnent envie.

Posté : sam. 11 oct. 2014 19:33
par indy620
Moi aussi ça me tente , je n'ai jamais essayé cet auteur...Merci pour la chronique
Posté : sam. 11 oct. 2014 23:23
par Littlefinger
Je précise que c'était pour moi aussi un premier essai indy, et c'est une petite révélation tellement il sort des sentiers battus.
Posté : lun. 13 oct. 2014 08:07
par indy620
Ca fait un moment que je veux tester cet auteur (ne serait-ce que pour ma culture/Fantasy) et de tout les ouvrages chroniqué ,celui ci a le résumé qui me tente le plus ,donc dans ma liste !Je reviendrai comparer mon avis avec le tien !
Posté : jeu. 16 oct. 2014 13:07
par Gillossen
En général, j'ai toujours beaucoup aimé ce qu'il a fait donc la chronique ne m'a pas surpris sur ce point.

Posté : lun. 17 nov. 2014 17:36
par Eria
Idem. Je trouve qu'il y a une atmosphère particulière qui se dégage de ses romans, et celui-ci ne fait pas exception.
Posté : sam. 21 févr. 2015 12:29
par Tybalt
Je suis en train de le lire, j'en suis à un peu plus de la moitié. Je suis partagé entre l'émerveillement et la colère.L'émerveillement pour l'auteur et le livre. Je connaissais déjà Thomas Burnett Swann (par La Trilogie du Minotaure et la trilogie du Latium) et j'avais entendu parler de How Are The Mighty Fallen qui avait éveillé ma curiosité : une intrigue mêlant la mythologie biblique de l'Ancien Testament à l'univers antique habituel de Swann, et montrant un amour entre David et Jonathan, ça n'était pas banal. Et de fait, pour le moment c'est un régal et ça dépasse mes attentes : c'est sans doute le livre le plus original, le plus rafraîchissant, le plus coloré, le plus imagé et le plus poétique que j'aie lu de cet auteur jusqu'à présent. Sans compter que la relation entre David et Jonathan est extrêmement bien imaginée, avec cet équilibre constant entre naïveté, sensualité voire érotisme et mélancolie qui caractérise l'univers de l'auteur.Ce livre est la preuve ultime qu'il faut découvrir Thomas Burnett Swann, que c'est un auteur important, singulier, auquel je ne connais pas d'équivalent en fantasy. Je suis donc naturellement d'accord avec la très bonne critique du site.Pourquoi la colère, alors ? Parce qu'une fois encore, l'éditeur a torché son travail. La traduction de Patrick Marcel est un brouillon qui calque au mot à mot le texte anglais, qu'on devine sans peine derrière les phrases françaises, au point que le texte français est à peu près aussi traduit qu'un mauvais mode d'emploi d'appareil ménager : je ne compte plus les impropriétés, les incorrections, les solécismes, voire les faux sens ou les contresens, qui donnent un résultat ridicule ou parfois incompréhensible en français si on n'imagine pas la phrase anglaise. Ce texte n'a de traduction que le nom. Il faut croire que le malheureux traducteur a dû rendre son boulot du jour au lendemain, ou alors qu'il a été vraiment mal payé ou a sous-traité la chose à son petit frère.A cela s'ajoutent, là encore comme trop souvent chez cet éditeur, des fautes d'orthographe parfois grossières, qu'un simple passage au correcteur orthographique aurait permis de relever et de corriger.Le résultat, c'est que j'ai l'impression de lire une vieille "traduction" faite à la va-vite comme on en trouvait au Fleuve noir ou chez Pocket il y a quelques décennies, et qui ont tellement contribué à desservir les livres de fantasy.Je suis triste et indigné de voir qu'un éditeur comme les moutons électriques s'adonne à des pratiques pareilles. Je suis d'autant plus en colère que ce n'est pas la première fois : La Dame des abeilles, autre beau livre du même auteur paru chez le même éditeur, avait déjà subi les plâtres de ce travail bâclé. Ma colère est d'autant plus grande que ce texte est magnifique et mérite mieux, beaucoup, beaucoup mieux.André-François Ruaud se pique de rester comme l'homme qui aura fait découvrir Thomas Burnett Swann au lectorat français : en réalité, il est l'homme qui lui aura fait traverser l'Atlantique avant de le passer à tabac, de lui couper les deux jambes, de lui tordre les deux bras, de lui mettre un oeil au beurre noir et de le taillader au couteau avant de le présenter aux gens en disant : "Voyez comme il est beau". Faut-il le remercier pour ça ?Malgré toute mon envie de soutenir les "petits" éditeurs, j'en suis réduit à espérer que le livre sera un jour réédité en Folio SF ou chez un éditeur plus important, ce qui permettra au moins de corriger les fautes d'orthographe, ou, dans l'idéal, d'avoir droit à une vraie traduction.
Posté : sam. 21 févr. 2015 13:30
par K.
Ouch. J'ai principalement achetés chez eux des ouvrages émanant d'auteurs francophones (hormis Péninsule de Coney et L'épouse de bois de Windling, pas encore lu) aussi j'ignorais que certaines de leurs traductions pouvaient être... à ce point contestables. Surtout sachant qu'il s'agit de Patrick Marcel dont le travail sur le livre de Cendres de Mary Gentle ne m'avait pas déplu. Il y a d'autres ouvrages chez eux dans ce cas, hormis ceux de Swann? Je serais curieux d'avoir l'avis des traducteurs présents sur ce forum.
Posté : lun. 23 févr. 2015 00:18
par Tybalt
J'ai terminé de lire ce roman et je n'ai malheureusement rien à retirer à ce que j'ai écrit plus haut... La traduction est parfois d'une maladresse consternante et je suis encore tombé sur plusieurs fautes d'orthographe ou de frappe grossières. Je crois que je suis bon pour me trouver le livre en version originale...Ce problème de traduction me surprend moi aussi : le nom de Patrick Marcel m'est familier, sans que je sache quels autres livres exactement j'aurais pu lire dans ses traductions, mais ça n'avait jamais été à ce point.A sa décharge, le style de Swann ne doit pas toujours être facile à bien traduire, avec son mélande de simplicité et de concision d'un côté, et de forte teneur en images poétiques de l'autre. Mais enfin, il y a vraiment des trucs énormes à faire frémir toute personne qui a étudié l'anglais de façon approfondie et est un peu au courant des choses à faire et à ne pas faire en traduction quand on veut obtenir un résultat lisible...
Posté : mar. 24 févr. 2015 19:40
par Gillossen
Moi je n'ai jamais travaillé pour les Moutons, mais je crois me souvenir de numéros de Bifrost pointant du doigt des soucis de coquilles et autres, oui...Dans le cas présent, n'ayant pas chroniqué le roman moi-même, je laisse la parole à Nicolas.
