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J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, et le fait que l'action se passe une période extrêmement courte, ce qui évite pas mal de longueurs. Un peu larguée à la fin par l'intrigue, mais c'est plutôt une gène minime comparé au plaisir que j'ai tiré de ce roman. J'attendrai la suite pour confirmer cet enthousiasme naissant 
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Memento mori
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Dans la vie, il est des petits plaisirs qui ont du poids. Ouvrir ce topic en fait partie.Je tiens à remercier coeurdechêne pour sa chronique. Si Sénéchal a pu procurer quelques instants d'évasion et de plaisir, alors ma mission est bellement remplie ! De plus, j'ai eu la joie de rencontrer coeurdechêne aux Oniriques de Meyzieu le 12 mars, et je dois dire que c'était une jolie rencontre et un très bel échange, d'autant plus pour mon premier salon ! Alors que dire de plus en lisant cette jolie critique ? Me voilà tout heureux. Ah si, bien sûr ! Je peux avouer sans rougir que je suis ravi et surpris que d'autres membres elbakiniens aient déjà eu vent de Sénéchal ou l'aient même déjà lu. Surtout lorsque les retours sont tout aussi agréables à découvrir.J'en profite pour glisser que je serai présent au Salon du Livre de Paris ce week-end (25 et 26 mars). Sait-on jamais, si certaines ou certains d'entre vous y font un détour, je serai très heureux de vous y rencontrer et d'y échanger quelques mots !Un grand merci, donc, pour ce petit ensoleillement qu'on m'offre là, vraiment ! Je dois bien avouer que je redoutais un peu la critique Elbakin (C'est que, parfois, les mots ne sont pas mâchés par ici, il faut bien le dire !
), mais je m'aperçois qu'on a réservé un joli petit accueil au Sénéchal. Je m'en retourne alors à l'écriture du 2e volume l'esprit léger, le cœur vaillant et le sourire aux lèvres, syncre-mort !Que Yiel vous garde ! 
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Lu et j'en ressort un peu plus mitigé que la chronique :sur la forme :- Si les efforts pour insérer le vocabulaire médiéval sont manifestes, les retours au langage moderne sont parfois déroutants. A l'inverse, les notes rajoutées en bas de page sont une bonne idée pour rendre le langage médiéval plus accessible.- un passage nous indique que ce livre est supposé être le journal du personnage principal. J'ai l'impression que l'auteur a voulu reprendre une ficelle lue dans "Gagner la guerre". mais autant j'accepte qu'un homme de main relativement lettré et bavard consacre son temps libre, pendant des mois, à rédiger un ouvrage, autant j'ai plus de mal à accepter qu'un sénéchal en poste occupe ses insomnies à rédiger un journal en pleine situation de crise, qui plus est en langage parlé. Un style plus littéraire et formel aurait été plus adapté à mon sens pour coller à l'origine fictive de l'ouvrage.Sur le fond :- le roman est trop court. Si les évènements, concentrées sur 3 jours à peine, sont assez nombreux, j'ai paradoxalement l'impression d'un manque de densité. Même si l'enjeu est très simple; résister au siège ; à la fin du roman, il manque de la matière pour s'accrocher au destin de ce petit royaume. Peut-être parce que le sénéchal, personnage central plutôt sympathique et caustique, prend beaucoup de place. Peut-être aussi parce qu'il semble que ce livre n'est qu'un préambule d'une saga à X volumes- Vu la puissance de la magie et celle de l'adversaire de l'oectuaire, on se demande bien pourquoi celui-ci a perdu son temps à envoyer 4 sous-fifres. Du coup, l'affrontement de l'oectuaire passe pour celui du boss de niveau. En conclusion : pas mal, mais il reste encore de l'ouvrage à l'auteur pour parvenir à trouver ses équilibres dans la narration. Est-ce que je lirais la suite ? Probablement, mais elle ne sera pas en haut de ma PAL. D'autant qu'à 20€ les 300 pages écrits gros, pour un nombre de tomes inconnus, ça risque vite de faire cher.
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Une lecture très appréciable. Pour un premier roman je trouve que l'auteur frappe fort, très fort. L'ambiance est particulièrement prenante, une sorte de huit-clos angoissant dans une cité entière, qui est l'allié ? Qui est l'ennemi ? On se prend à théoriser sur chacun des protagonistes de ce roman, d'autant plus que la galerie de personnages est très varié et bien dépeinte. L'autre point fort réside dans le lexique du livre, un lexique fourni et recherché, collant parfaitement avec l'ambiance, l'accentuant même. Cela peut peut-être rendre difficile l'entrée en matière mais une fois l'habitude prise, c'est un véritable plaisir. L'intrigue reste malgré tout minimaliste, une ville assiégée, un Roi et sa cour qui cherche les moyens de s'en sortir mais intégré à l'ambiance et l'univers et aux quelques interrogations sur l'humain font que ce roman sort du lot. J'ai beaucoup apprécié les joutes verbales - notamment celle entre le Sénéchal et l'un des ecclésiastiques après l'attaque de l'oectuaire. C'est fin, c'est recherché et ce n'est simplement simplement du verbiage pour combler les pages. L'un des seuls bémols reste la fin. Je n'ai rien à dire de particulier sur la tournure des événements, on ne s'y attend franchement pas mais j'ai un petit pincement dès qu'une fin prend des airs de "La suite au prochain numéro..." et là c'est clairement le cas, on nous coupe en pleine intrigue et c'est juste ma petite déception parce qu'on sent trop, dans cette prise de position, qu'il va y avoir une suite... Malgré tout je vais suivre cet écrivain, hâte de voir la tournure que va prendre Sénéchal et je dois avouer que vu sa plume, je suis assez tenté de le voir dans un ouvrage plus fourni, avec un univers encore plus riche.
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Mais c'est magnifique ! Et ça paraitra en octobre. 
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Philippe, Sybille, Roufos et tant d’autres vont pouvoir reprendre leur place sur l’échiquier du siège impitoyable de Lysimaque et montrer à tous qu’il faudra bien plus que quelques trahisons et embuscades pour abattre la détermination d’un peuple. Que le faible devienne fort et que le lâche prenne courage, car le siège de la fière Lysimaque ne fait que commencer.Suspense, plaisir et intensité, voilà tout ce que le lecteur avait ressenti à la lecture du premier roman de Grégory Da Rosa. Une panoplie d’émotions à même de refléter la complexité des personnages mis en scène avec brio par ce jeune auteur.L’histoire de ce deuxième tome est captivante et riche en rebondissements, et la psychologie des personnages et le coups bas donnent tout son sel à un récit furieusement entraînant.
The age of kings is dead, and I have killed it
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Le mois prochain(19/10) arrive le second tome. Je trouve l'illustration signée Julian You particulièrement classe !Et je rejoins l'avis de Coeurdechêne en ce qui concerne le premier tome. Voici le résumé du second volume : « Le roi est mort. »Rien ne s’est passé comme prévu. Défaits, trahis, maudits, nous sommes tout près de céder. Mais les cloches résonnent et il me faut sûrement faire quelque chose. Après tout… je suis le sénéchal.Trahison ! Assassinat ! Les épreuves de Philippe Gardeval, grand sénéchal du royaume, sont de plus en plus redoutables. Depuis trois jours et deux nuits, les Castellois assiègent la capitale, les traîtres grouillent dans les rues et les couloirs sont hantés par les secrets et les haines. Othon de Ligias, l’ennemi du sénéchal, plus vindicatif que jamais, redouble d’efforts pour le faire tomber. La princesse Sybille, l’espoir du royaume, troque couronne de fleurs contre couronne d’épines, et alors que l’horreur ne le dispute qu’à la félonie, une lueur que l’on pensait depuis longtemps éteinte apporte espoir et chaleur aux âmes meurtries.Avec Sénéchal II, Grégory Da Rosa pousse encore plus loin les curseurs. Il a ciselé ce deuxième volume comme la pierre angulaire de cette trilogie de fantasy à la fois réaliste et originale. Encore plus vénéneux et intense, il nous plonge dans les méandres des stratégies du sénéchal.Pion ou joueur, choisissez votre camp !![]()
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Je viens de lire et je suis fort mitigé moi aussi :/Il y a plein de bonnes choses notamment dans les idées architecturales, le huis clos de la ville, le personnage principal... Mais j'ai du mal avec beaucoup de choses. Déjà un roman trop court, dans lequel il ne se passe pas grand chose. Je n'ai même pas le sentiment que l'univers est mis en place. À vrai dire, à part la cité de Lysimaque je ne me représente rien de l'univers je sais qu'il y a d'autres royaumes, quelques races mais... Impossible de leur donner une caractéristique. Quand à l'intrigue... Difficile d'en juger sans la suite dans ses mains. Mais c'est typiquement le roman qui ne tient pas debout en restant seul, le manque de la suite se fait cruellement sentir car on a aucun sentiment d'accomplissement ou de boucle bouclée pour les personnage ou la situation. Pour le reste, mais c'est plus personnel, j'ai toujours du mal avec les religions qui sont la notre déguisée. On remplace le nom de dieu par un autre, on remplace le signe de croix par un cercle, la croix par un cercle en fait, et change la position de la prière et POUF ! ce n'est pas du christianisme mais du synchrétisme... perso, pas pour moi. Pour le côté huis-clôs, il est bien rendu mais je trouve qu'il aurait gagné à s'étendre un peu plus dans le temps, qui joue pour les assiégeants. Là tout va très vite et on est presque déçu de ne pas apercevoir une seule action directe des castellois (qui pourraient faire tomber la ville assez facilement en combinant avec les problèmes internes à celle-ci). J'aurais bien voulu voir une action concertée ou les problèmes auraient jailli en même temps de plusieurs endroits de la ville.Du coup une lecture qui, si elle a été agréable notamment dû au style de l'auteur, ne m'a absolument pas convaincu... Je resterai curieux de la suite, cependant.
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Puisque tu as entrouvert la porte, Coeurdechene, je m'immisce. En effet, cette fin de page c'est... énorme. Pas dans le bon sens, je le crains, pour ma part. J'ai abandonné le tome I après cinquante pages éprouvantes, l'impression d'en avoir plein la bouche. Je viens de lire le début du tome II, par curiosité, en extrait numérique. Avis totalement subjectif, mais l'auteur concentre tout ce que je fuis en fantasy. Je n'aime pas la fantasy "historisante", je n'aime pas les styles ampoulés pour mimer le moyennâgeux, et là l'ordurier... comment dire? Baroque? L'histoire vaut sans doute le coup, mais je n'aime pas souffrir pour mériter ce que je lis - la vie est trop courte, comme on dit. Bonne route à l'auteur cela dit, un style qui dérange c'est mieux que pas de style du tout. Et taper dans l'œil de Mnémos pour se faire éditer en huit jours, c'est à tout le moins une preuve de talent.