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C'est sympa, mais je trouve que ça part vite en sucette, les idées sont nombreuses et souvent sympas, mais y pas d'histoire, et on s'attache pas vraiment aux personnages. Ceci dit, les Féals, je n'ai toujours pas lu, désolé.

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je n'ai lu que la première partie, jusqu'à l'arrivé d'Agone à Lorgol. Je dois dire que je suis resté sur ma faim avec son séjour à Souffre-jour, il ne s'y passe rien. J'aurais aimé en savoir plus sur ce fameux collège, et que dalle. Agone reste dans son coin, avec ses certitudes, et le lecteur en apprend moins que lui. Bof bof quoi, j'en suis sorti assez insatisfait. Vous aurez compris que je n'ai pas été convaincu par le début des crépusculaires.

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Bon, ben, pour l'interview, comptez sur cette semaine finalement, et pas Mercredi dernier, vous avez dû vous en apercevoir. EDIT : Bon, comptez sur demain, quoi. Je viens de la lire : vous apprendrez notamment que : Mathieu Gaborit n'aime pas rester sur une histoire, que le jeu vidéo ne lui a rien apporté et qu'il n'a toujours pas vu la Communauté de l'Anneau ! ;)

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Comme Zebulon, j'ai pas rien lu de lui. Et donc j'ai bien aimé l'interview qui portait plus sur l'ecriture que sur ses chroniques. J'ai ete asses surpris par des reponses et me demandait si il etait à part comme auteur ou si c'etait la norme (oubli histoire, attaquer aussitot une autre, souvenirs que regrets,...).

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Je n'ai lu que deux nouvelles de Mathieu Gaborit : - « Le vitrail de jouvence » (in Fantasy. Dix-huit grands récits de merveilleux, Fleuve Noir, 1998, pp. 195-210) : cette nouvelle est manifestement reliée aux Chroniques des Féals, puisqu'il y est question de l'Empire de Grif, de la Guilde des phéniciers, etc. - « Aux frontières de Sienne » (in Royaumes. Seize grands récits de Fantasy, Fleuve Noir, 2000, pp. 11-20) : elle s'appuie sur une idée originale : redélimiter les frontières d'un duché par l'étendue de l'odeur du cadavre du duc précédent ;) Bien sûr, ces deux courts textes ne suffisent pas à appréhender le travail de cet auteur, mais ils donnent déjà une petite idée. C'est une interview agréable à lire, où - comme l'a souligné DjouJy - il n'est nullement besoin d'avoir lu l'ensemble de l'oeuvre de Mathieu Gaborit pour l'apprécier. Il confirme une attitude que partagent plusieurs auteurs de Fantasy, en déclarant par exemple inventer plus d'éléments sur le monde imaginaire que l'on n'en dévoilera au cours du récit (d'où la diffusion parallèle de ses Carnets). J'ai bien aimé la synthèse sur la perspective qui intéresse le plus M. Gaborit : "Bien souvent, je tente de régler à travers un roman la question qui me préoccupe le plus dans la vie : quelle part de cynisme doit-on conserver pour exister et évoluer dans la vie ? Ou plutôt, jusqu'où est-on obligé de faire le mal pour faire le bien ?" Voilà exactement le genre de propos qui donnent envie d'en lire davantage ! ;) En tout cas, cette dimension parcourt déjà le peu que j'ai pu lire de lui :) Fangorn

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J'aurais cru qu'après avoir finit un livre, on laisserait un certain laps de temps avant d'en commencer un autre. D'autant que lui, ne se souvient que de regrès :) Et il n'a toujours pas vu le sda ! :eek

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Bon, et bien, je suis content que certains réagissent, comme quoi, j'ai bien fait d'axer cette seconde interview sur son oeuvre en général et sa vision de l'écrivain, qu'uniquement sur les Féals. :)

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J'ai beaucoup aimé sa façon de présenter les choses (et de considérer les personnages). Voilà qui va peser dans ma prochaine liste de course, je pense...

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D'accord avec Lyr car l'interview (et la vision de l'auteur) m'a donné envie de lire ces chroniques alors que les resumés m'avait juste fait dire "bon encore un autre bouquin, eventuellement"

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L'interview est effectivement au-dessus de la moyenne, sans question bâteau vue et revue mille fois, ou plutôt lue. ;) Vivement la prochaine ! En attendant, Gaborit a dû gagner une place ou deux dans ma liste de prochaines lectures...

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A l'occasion de la sortie proche du 3eme et dernier tome des Féals, voilà l'occasion de remonter le sujet ! :)
http://images-eu.amazon.com/images/P/2290330094.08.LZZZZZZZ.jpg
Et de rappeler notre critique : :arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/roman/cycle/les-chroniques-des-feals-116Et sur la page, les liens vers nos interviews avec l'auteur ! :)Vu qu'on avait finalement pas beaucoup discuté des Féals eux-mêmes dans ce topic, on peut le faire maintenant ! ;) Personnellement, et avec un bon recul depuis le temps, j'en reste déçu, car j'en attendais plus, d'un peu tout : l'univers, les personnages, l'histoire... Ca reste juste " sympa ".

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Bof c'est tout juste moyen ... Néanmoins vu le prix des poches, c'est quand même un bon investissement.Très, très classique, des personnages à l'histoire. Assurément il y a de bonnes idées, mais elles sont mal gérées. Genre les animaux mythologiques pour chaque peuple. Intéressant mais largement sous exploité, exception faite des phoenix.Le gros point faible c'est quand même le déroulement du récit, assez soporifique. On ne peut pas vraiment dire que l'on soit surpris par les événements; du début à la fin, c'est convenu et linéaire.Décevant quand on compare à ce que Gaborit a écrit avant. Abyme, ou Les Chroniques... étaient quand même d'un tout autre niveau.M'enfin à essayer quand même

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Pour ma part, j'ai eu le sentiment, lors de la lecture, que Gaborit tentait de refaire les Crépusculaires en comblant ses faiblesses de l'époque:- rythme;- récit;- personnages;- scénarioQu'est-ce qui me fait penser ça? Principalement les personnages: quand j'essaye de me souvenir des Crépusculaires, je ne me rapelle que d'Agone, héros un peu fade. Ici on a un Januel dont la vie et les sentiments prennent un peu plus de place, et des personnages secondaires très typés (l'archer, la draguéenne, et quelques autres). De plus l'action est menée tambour battant, les événements se succèdent assez vite, on a quelques "révélations fracassantes" (un peu prévisible mais bon), et une fin glorieuse et pleine de lauriers, tagada tsoin tsoin. Bref j'ai un peu l'impression que Gaborit avait confiance dans sa plume et sa création d'univers, mais qu'il avait tenté de progresser en tant que faiseur d'histoires, de se "Hobbiser" en quelque sorte. Tentative plutôt infructueuse puisqu'au final on a une quête de high fantasy super classique, avec le héros apparemment inoffensif au début, mais promis à une haute destinée, la lutte du Bien contre le Mal, ou de la vie contre la mort, et un sauvetage du monde à la fin. Outre le manque d'originalité du scénario, ce qui me gêne aussi c'est que l'univers ne sert absolument pas l'intrigue et vice versa. Il y a vaguement des animaux mythiques qui se promènent dans le décor, mais on aurait presque pu s'en passer. C'est comme si l'auteur c'était dit: "bon voilà, là j'ai fini l'univers, maintenant je passe à l'histoire". Alors que mon avis est que les deux doivent interagir constamment et s'enrichir mutuellement: comme le riz et le poisson dans un sushi. Là scénario et univers ont autant de synergie qu'un tiramisu avec un couscous...Cette fusion-là entre histoire et univers, elle était réussie avec Abyme, où on avait une ville somptueuse et excitante, un héros intéressant qui reflétait bien le décor, et une histoire de voleurs qui permettait de visiter la ville et de profiter d'une tonne de détails que seuls espions et assassins connaissent. C'est à ce jour son meilleur roman à mon sens. Dans les Crépusculaires, on rencontre le même problème d'histoire bancale que dans les Féals, mais la place dévolue à l'univers me semblait largement prépondérante, et ça aidait peut-être la pilule à passer. Dans les Féals, on voit le monde un peu comme en voyageant dans un train, en regardant par la fenêtre.C'est dommage parce que les passages avec description des animaux (les licornes dans le désert, à la fin) et le lien entre un phénicier et son phénix, sont vraiment intéressants, et on retrouve avec plaisir le talent de l'auteur pour le merveilleux.

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"Tout juste moyen", c'est peut-être un peu rude, mais il est certain que ce n'est pas un must... Je me souviens d'une intro qui m'avait assez accroché, plutôt âpre, et à partir de là, un intérêt qui faiblit constamment, (parfois à cause de simples détails, j'avoue, comme les "sombres sentes" je crois, qui faisaient très Ambre...) même si Januel a quelques sursauts. Je suis toutefois d'accord avec Bélial sur certaines des visions qui surgissent de temps à autres, et qui restent assez "fascinantes". Mais globalement, c'est trop faible pour convaincre, et surtout, pour passionner le lecteur !PS : Sympa de découvrir les interviews après tout ce temps... Il y a vraiment toujours quelque chose à voir ici, même 2 ans après tout le monde dans mon cas ! ;)

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Je n'ai pas lu ces livres la mais j'ai apprécié "aux ombres d'abyme" même si j'ai eu du mal avec le style. Je trouve qu'il y a énormément d'idées et que ca part un peu trop dans tous les sens mais il y a également beaucoup de subtilité dans l'ecriture et une imagination débordante, ce qui est bien sur interessant. Cependant, je n'ai jamais entendu dire trop de bien des oeuvres de Gaborit en général et les connaisseurs de fantasy de mon entourage ne me l'ont pas conseillé alors je suis mitigée quant à la lecture des "Chroniques.." mais bon, de toutes facons, si je décide de les lire, ca ne sera pas du temps perdu ;)

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Bon avis un peu à contre-courant, mais moi j'ai bien apprécié ces Chroniques des Féals, Gaborit arrive encore a renouveller de vieux concepts (La Charogne, par exempe), avec une histoire convaincante qui se passe sur un ryhtme plutôt nerveux. Alors certes il y des défauts, certains persos sont stéréotypés mais au début, l'évolution de Scende par la suite est quand même loin des clichés pour ne citer qu'elle...Le monde n'est pas assez développé, d'accord, mais je prend ça comme un parti pris de l'auteur de faire un cycle court avec des volumes qui ne trainent pas en longueur, avec 300 pages en gros caractères par tome, d'où une meilleur fluidité. Loin d'un oeuvre "baclée" comme le Secret de Ji, ou encore certains tomes de la Roue du Temps ou le lecteur doit subir pendant 800 pages des mégères en train de se crêper le chignon et les angoisses existentiellles de héros qui ne s'assument pas, le tout sans un pet d'action...Enfin, une impression assez confuse à décrire, mais c'est la première fois que je perçois une oeuvre avec une véritable âme française (francophone serait peut-être plus juste...), dans la description de l'univers et de part les thèmes employés, je sais pas si c'est franchement clair mais je tenais à le signaler :huh: ;)