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J'avais vu ce roman lors de mon dernier voyage à la fnac et il m'avait intriguée. Donc je suis bien contente de découvrir une critique! ;) Laquelle m'intrigue tout autant à vrai dire! :P Mais malgré ma curiosité, ça a l'air étrange et angoissant, et je ne suis pas trop fan de ce genre d'ambiance... :unsure: Il va vraiment falloir que je me penche sur Megan Lindholm mais à priori, ce ne sera pas par ce livre, plutôt par le Dernier Magicien. :)

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Merci pour la nouvelle critique.Ca m'a l'air pas mal ce nouveau volume paru en France (bien que ta référence au dernier magicien me laisse circonspect ;) ). L'histoire sombre et envoûtante doit contenir une bonne part de suspense et quant à l'histoire de la forêt sans âge, pourquoi pas? :) Néanmoins ce livre ne sera pas une priorité. B)

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Merci pour la critique ;)Je dois dire que la critique m'intrigue, mais bon, pour l'instant, au vu de ce que j'ai en cours et du peu de temps que j'ai pour lire (peux même pas voir la VL du RdR :( ), ben ça attendra un peu ;)

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Moi aussi il faudra bien que je lise un livre de Megan un de ces jours, mais malgré les avis mitigés, je crois que pour le moment j'aurai plutôt tendance à me lancer dans le Dernier Magicien, tous comptes fait ! :rolleyes: Parce que ce livre là a l'air vraiment spécial dans son genre, même si la note est bonne, il doit falloir être d'humeur aventurière pour se lancer dans ce récit étrange! ;)Bref, merci pour la critique, ça fait plaisir en tous cas de voir de plus en plus de traductions de ses premiers romans, ça doit être assez satisfaisant pour elle aussi d'ailleurs! :)Thys

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Thys,lundi 13 décembre 2004, 09:21 a écrit :Moi aussi il faudra bien que je lise un livre de Megan un de ces jours, mais malgré les avis mitigés, je crois que pour le moment j'aurai plutôt tendance à me lancer dans le Dernier Magicien, tous comptes fait ! :rolleyes:
Ben pourtant... Je ne sais pas, connaissant un peu tes goûts, j'imaginais que celui-là te conviendrait plus... ;) Et par rapport au message d'Aléa, je ne crois pas qu'angoissant soit véritablement le terme qui convienne. :unsure: J'espère que ma critique n'est pas entièrement responsable de cette impression, car ce n'est pas exactement ce qui ressort pour moi. :o Je remercie la pub vue dans le dernier numéro de l'Express pour avoir accéléré son positionnement dans ma pile de lectures. :mrgreen: :rolleyes: Il était temps !

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Juste pour avoir un peu plus de précisions, moi juste en lisant la critique ca me fait penser à La forêt des Mythagos de Holdstock (faut dire que je suis en plein dedans aussi :P ). Le parrallèle s'arrête à la forêt primaire, à l'ambiance un peu trouble ou bien y'a t-il une similtude plus prononcée?Parce que autant je trouve le concept très interessant pour un roman (je parle de Holdstock), autant si c'est pour retrouver "plus ou moins" les mêmes ingrédients dans un autre, je suis déjà moins emballé.Attention, je ne cherche pas à agresser, le ton n'est nullement vindicatif. C'est juste que la critique me donne une bonne odeur de déjà-lu. J'espère avoir tout faux et que le roman de Robin Hobb se démarque totalement (déjà le fait qu'il soit à la première personne m'interesse, c'est peu courant, mais quand c'est bien écrit, on trouve souvent des perles).

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Luigi Brosse,lundi 13 décembre 2004, 15:15 a écrit :Juste pour avoir un peu plus de précisions, moi juste en lisant la critique ca me fait penser à La forêt des Mythagos de Holdstock (faut dire que je suis en plein dedans aussi  :P ).  Le parrallèle s'arrête à la forêt primaire, à l'ambiance un peu trouble ou bien y'a t-il une similtude plus prononcée?
Pour moi, ça s'arrête là... :) (Désolé, mais je voudrais éviter de rentrer vraiment plus dans les détails, du moins, tant qu'il n'y a pas visiblement d'autres lecteurs...)Maintenant, je ne suis pas responsable si le quota en parutions Fantasy de " forêt oubliée et mystérieuse " est en augmentation en ce moment. ;)PS : J'avais bien saisi pour le ton, c'est une simple question. :)

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Marrant, moi cette quatrième de couv elle me fait penser à un mélange M. Higgins Clarke (que je déteste personellement :angry: ) et de Stephen King.... alors que je sors aussi des Mythagos comme quoi les impressions :lol: !

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Gillossen,lundi 13 décembre 2004, 15:03 a écrit :Et par rapport au message d'Aléa, je ne crois pas qu'angoissant soit véritablement le terme qui convienne. :unsure: J'espère que ma critique n'est pas entièrement responsable de cette impression, car ce n'est pas exactement ce qui ressort pour moi.
Cette impression me venait à la fois de la critique et du résumé en fait. "Inquiétant" pour le résumé et pour la critique "l'univers de ces forêts d'un autre âge, sans repère ni tabou, l'atmosphère à la fois sauvage et poisseuse, nous étreint peu à peu, inexorablement." et "ce voyage souvent obscur". Angoissant n'est pas le terme qui exprime le mieux ce que je ressens mais disons que ça se rapproche et que l'ambiance donc ne m'attire pas trop... Je ne dis pas que je ne le lirais pas un jour mais là, il ya déjà un tas de livres énormes qui m'attend ou qui va bientôt m'attendre... ;) Je me demandais d'ailleurs, si le fait que ça se passe en Alaska est juste là pour faire joli, ou si on croise des éléments spécifiques à cette région? Parce que dans le 2e cas, ça m'interesserait plus d'un coup! :)

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Rhaaa ! Je le veux ! A moi ! Il est d'ailleurs sur la liste envoyée à petit Papa Noël. En espérant qu'il ne se plante pas...Tout ce que j'aime : inquiétant, déroutant, à la frontière du rêve du cauchemard et de la réalité, le ressurgissement des rêveries enfantines, laforêt... Et en plus si c'est Mégan aux commandes...Il faut dire que l'article consacrée à Megan/Hobb dans cartographie du merveilleux (que j'ai honteusement feuilleté sans acheter à la fnac) m'avait passablement intriguée. Sans pour autant me donner envie de lire le dernier magicien ou les harpies. Mais ça... Je préssens un futur livre culte pour moi !Vivement NoëlAnka

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Ben pourtant... Je ne sais pas, connaissant un peu tes goûts, j'imaginais que celui-là te conviendrait plus...
Arf...déjà, ça, ça m'avait fait douter, mais si Anka est partante aussi, comme on a souvent les même goûts, je ne sais plus que penser... ;)Anka, j'attends ta critique avec impatience, pourvu que le Père Noel ne se plante pas! :PThys

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Je l'ai eu pour Noël et l'ai donc lu récemment. :)Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai trouvé ce roman plutôt spécial. :huh: Je me demande si certains passages ne m'auraient pas d'ailleurs encore plus "dérangé" si l'auteur avait été un homme... Enfin, bon, tout ça pour dire qu'on a droit au portrait d'une personne dont le (les ?) trouble est perpétuellement entretenu. La forêt est à la fois inquiétante et charnelle. Les sentiments sont particulièrement bien retranscrits, aussi bruts qu'étouffés parfois. En tous cas, il est certain qu'on n'est pas face à un roman de fantasy classique, mais ce n'est pas plus mal ! :)

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Et voilà : Petit Papa Noël ne s'étant pas trompé, j'ai eu aussi la chance de lire Le Dieu dans l'ombre. L'impression que j'en retire au bout du compte est celle d'un livre excellent, étrange, hors norme.Bon, ce qui suit n'est pas un spoiler, mais on peut peut-être deviner certaines choses à ce que je raconte. Le risque ne me paraît pas trop grand, mais vu que je suis spoilerophobe, je préfère prévenirPersonnellement, je trouve que le roman se découpe en deux parties très nettes, la deuxième commençant quand, selon les termes du résumé, "tout bascule dans l'horreur".La première moitié du roman est une vraie merveille, et un régal pour moi. Période déstabilisante et ambigüe où la vie de l'héroïne bascule. Le lecteur ne cesse de faire l'aller retour entre le présent de cette femme un peu égarée et ses souvenirs d'enfance et d'adolescence. Une impression douce-amère, un peu douloureuse, terriblement nostalgique s'en dégage. L'ensemble est mené avec brio et une grande délicatesse. En fait, je crois que c'est encore ce qui m'a le plus plu dans ce roman : les souvenirs. La manière dont sont racontées les escapades en forêt de la petite fille. Le style reste assez simple (Hobb n'est pas du genre à faire des phrases à rallonge ni des comparaisons alambiquées à la Martin), et pourtant puissamment évocateur, autant au niveau des sentiments qu'à celui de la description pure et simple de la forêt, véritable personnage du roman. Quant à la manière dont sont amenés ces souvenirs... Difficile de dire pourquoi cela me touche autant. Sans doute parce qu'on sent quelque chose de très personnel (quoique très pudique) sous les mots, et sans doute parce que j'y retrouve des choses que j'ai connues. J'ai du mal à mettre le doigt sur ce qui m'émeut autant là-dedans, mais c'est brillant.Et le "présent" raconté dans cette première moitié du livre est du même acabit : très bien mené, l'atmosphère prend tout de suite, irritante, angoissante, étouffanteLa deuxième partie... Elle n'est pas moins bien, mais je l'aime moins. Sans doute parce qu'elle me dérange un peu, même si elle m'interpelle. Disons que je ne m'en serais pas plus mal portée si le livre finissait après 200 pages.Je comprend ce que veux dire Hwi quand elle dit que ça aurait été encore plus dérangeant si ça avait été écrit par un homme, même si je n'avais pas envisagé ça ainsi. Le fait est que cet aspect du roman est carrément étrange. L'ambiance, le style, la forêt, tout est toujours aussi bien mené qu'au début, mais le propos m'a vraiment déstabilisé.Je rejoins tout à fait ce que racontait UNe cartographie de la fantaisy et du merveilleux au sujet de ce roman : c'est un livre qui traite de la relation à l'Autre, quelqu'il soit, où que se situent ses différences avec soi-même. Et on peut dire que Hobb pousse la réflexion loin ! C'est interessant, intelligent, humain. Mais déstabilisant (je trouve. En même temps, c'est peut-être moi qui ai l'esprit un peu étroit). C'est pas choquant non plus, attention. Juste perturbant.Je n'ai pas joué à reconnaître Hobb sous Mégan : je n'y ai même pas pensé en ces termes. Pour moi, on sent que c'est le même auteur dans des genres de romans différents. Cela dit...La suite est pour ceux qui ont déjà lu (les rares) : Cela dit, le passage où l'héroïne (honte sur moi, j'ai oublié son nom ! Evelyn, non ?) se met en colère parce qu'elle a ses règles, où elle pense que devenir femme, c'est reculer, car avant, elle était un être humain, là, ça m'a parut du Hobb tout craché. Et du Hobb plus jeune aussi, qui dissimule moins ses idées derrières ses intrigues. Ce passage ressemblait fortement à une réflexion de l'auteur, ce qu'on sent rarement chez Hobb qui a le talent de distiller ses idées de manière à ce qu'on ne sente pas sa patte.C'est une chose qu'on partage, Hobb et moi (je pense) : l'horreur de la catégorisation. "Tu es désormais une femme, ma fille", "Fou, es-tu un homme ou une femme ?", "Quelle est la relation entre Fitz et le Fou , La relation exacte : amour ou amitié ?".... Blablabla... Tous ces mots pour emprisonner les gens, les sentiments, et qui finissent par les réduirent à un carcan. Pour revenir à ce que je disais plus haut sur les souvenirs d'enfance : j'ai adoré ce passage où Evelyn décrit son adolescence après la fuite du faune. Pan toujours absent mais quand même là. Le visage fugitif au coin de la fenêtre, le marque-page déplacé, etc... C'était un passage splendide. Juste une page, et il me semblait appréhender exactement ce qu'avais du être cette période pour la jeune femme. Atmosphère superbement installée en quelques mots. J'adore (je ne le dirai jamais assez) !Autre chose, je ne sais pas si ça vous a frappé, mais moi, j'ai reçu un coup en plein coeur en lisant le dernier paragraphe : Evelyne se voyait en vielle femme, à la fenêtre, fabriquant de sjouets. Je suis peut-êtr eun peu obsédée, mais j'ai tout de suite pensé au Fou. Non que je vois le Fou en vielle femme, mais... ce personnage faisant des jouets de bois, cela semble être quelque chose de profond chez Hobb, quelque chose qui ressort de part et d'autre. Ca m'a touché car j'ai eu l'impression, en lisant ces mots, de quelque chose d'intensément personnel (puisque c'est comme une émanation de l'inconscient qui se réincarne dans différents romans) sans pour autant être impudique. Bon, j'exagère peut-être, mais c'était bien.Pour finir, je conseille sincèrement ce livre, mais attendez vous à un roman hors-norme. Je ne crie pas au chef-d'oeuvre, mais pour différents passages (notament mentionné dans les spoilers :P ) je crie au trait de génie. Et la réflexion qui s'en dégage est fascinante.Thys... j'attend ton avis maintenant !Anka

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Argh...me voilà dos au mur et fort tentée! ;)Je n'ai pas osé tout lire en spoilerophobe que je suis, mais ce que j'ai lu m'a marquée, et comme nos goûts ont plutôt tendance à se rencontrer, je crois que je sais ce que je vais lire quand j'aurai épuisé la pile qui m'attend depuis noel...pas tout de suite donc, mais un jour très certainement! :)Thys

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Contente de lire un avis de plus avec le tien, Anka. :) Et de voir aussi que tu as compris ce que je voulais exprimer, sans doute maladroitement, à propos de cette histoire d'auteur féminin ou masculin. :o Pour le reste, je suis également d'accord avec toi. ;) Perturbant est bien trouvé comme qualificatif, et ce n'est probablement pas un roman destiné à convenir à tout le monde.Et Thys, je pensais que mon avis aussi aurait pu compter un peu... :( :P

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Commencé hier soir et fini tout à l'heure...pas facile de décrocher :) .J'ai beaucoup aimé mais je trouve difficile de parler de ce roman sans en dévoiler le contenu...en tout cas je ne m'attendais pas du tout à cela. Je crois que la plupart des adjectifs employés dans vos messages traduisent bien de l'ambiance particulière que l'on trouve dans ce roman. Sombre, dérangeant, inquiétant par moment, mais j'ajouterais également touchant et émouvant. On retrouve le talent de Robin Hobb lorsqu'il s'agit de décrire les sentiments des personnages, on ne tombe jamais dans la mievrerie (je ne sais pas si cela se dit :rolleyes: )... On se rend compte que rien n'est simple pour l'héroine, elle oscille toujours entre des sentiments ambigues et contradictoires. En effet rien n'est plus compliqué que les sentiments que l'on peut éprouver à l'égard de l'Autre.Ce roman traite pour une large part de l'innocence de l'enfance. Innocence que l'on perd une fois adulte ?Maintenant je m'adresse à ceux qui ont lu ce roman => SPOILERJe n'ai pas trouvé que le roman était vraiment divisé en 2 parties avec la mort de Teddy. Pour moi l'horreur est présente dès le début du roman...c'est une horreur insidieuse qui prend progressivement forme dans l'effondrement du monde que s'est contruit Evelyn. J'ai également beaucoup aimé ces allers-retours entre l'enfance d'Evelyn et la vie à la ferme... Le moment des règles d'Evelyn coincide avec sa sortie de l'enfance et de la fuite de Pan. A partir de là on comprend que tout ce qui a suivi n'a jamais été qu'une tentative de celle-ci de se comporter, de penser en adulte. Le monde qu'elle se construit est une illusion qui cache la tristesse de sa sépartion avec Pan. Cette idée d'illusion est renforcée par le caractère trop "parfait" du tableau...un superbe mari, une belle famille tout ce qu'il y a de plus commune, une ferme, les animaux...Et puis tout commence à s'éffondrer...Evelyn n'a jamais cru à cette illusion (ainsi on apprend que Pan était simplement caché, à l'affut) et malgré ses efforts maladroits pour conserver intact ce tableau...rien ne peut empecher cette chute. Le monde des adultes est cruel...les Potter sont détestables et réunissent toute la futilité des affaires des adultes. Rien n'est vrai pas même pas même les sentiments des personnages...il ne reste qu'une vision matérialiste de ce monde ou l'Autre a peu d'interet. Pan revient...et avec lui l'innocence de l'enfance, les plaisirs simples de la vie qu'Evelyn avait oubliée.Le traitement de la mort de Teddy est bouleversant...sans parler du comportement des Potter.Et puis retour à la vie si j'ose dire à la vraie vie, douloureuse puisque pleine de passion... FIN SPOILERBon je m'arrete là mais il y aurai encore beaucoup d'aspects à développer :) .Pour conclure je conseil vivement ce roman...mais comme le dit Gillossen dans sa critique on n'en ressort pas indemne.

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Thys, toujours pas tentée? ;) Pour ma part, c'était exactement le livre que j'avais envie de lire il y a qqs jours et j'ai donc craquée. Effectivement, un roman hors norme et fascinant! :o Hobb est décidemment très douée pour faire partager les sentiments des personnages, je crois que ça n'a jamais été aussi vrai que dans ce livre. C'en est même déstabilisant par moments, tant on suit les pensées les plus intimes d'Evelyn avec les pensées égoïstes et méchantes que cela comporte, même si elles sont vite refoulées par les pensées raisonnables et logiques. D'ailleurs, moi, c'est plus la 1ère partie qui m'a dérangée que la 2e. Cette belle famille parfaite en apparence, mais complêtement hypocrite avec cet esprit américain d'épater le voisin et de toujours vouloir paraitre bien sous tout rapport; et le trouble d'Evelyn, qui ne sait pas si le malaise vient d'elle et qu'elle devrait faire des efforts pour être acceptée, ou si elle se fait effectivement manipulée tout comme Tom et Teddy. L'épisode de la mort de Teddy clot d'ailleurs cette impression de malaise en apothéose! Heureusemnt que les souvenirs d'enfance d'Evelyn sont là pour couper, même si l'école et la famille ne sont pas vraiment tout rose, les ballades en forêt par contre sont magiques. J'ai beaucoup aimé la 2e partie également, tout aussi étrange avec une odeur de musc qui traine tout le long... Une forêt à l'ambiance très particulière, un peu étouffante mais pas à la façon de la Forêt des Mythagos, même si on retrouve ce côté sauvage à l'état brut de la forêt. Hobb pousse effectivement la réflexion sur la relation à l'Autre et donc à soi même très loin et n'oublie aucun aspect, que ce soit les actes, les paroles, les réflexions intérieures, les pensées refoulées, le désir, l'amour, la jalousie, la crainte, la soumission, enfin des sentiments très personnels avec son lot de doutes et de contradictions, ce qui donne cette sensation de quelque chose d'assez dérangeant.Pour ceux et celles qui recherchent des livres fantasy sortant des sentiers battus, vous ne serez pas déçus avec celui-là!

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Thys, toujours pas tentée?
Si, si, je guette de temps à autres sur les sites d'occas pour voir si je ne peux pas le trouver un peu moins cher que le neuf (avec le dernier magicien) mais j'ai dans l'idée de me lancer un jour dans cette lecture, et ton avis m'y encourage! :)Thys

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Voilà un roman que j'avais lu il y a quelques temps déjà, je l'avais reçu dès sa sortie qui coïncidait à quelques jours près à mon anniversaire :P . Mes souvenirs étant quant à eux assez flous, je ne vais pas m'élancer dans une critique très fine, surtout que je viens de lire les remarques faites sur ce topic, et je partage tout à fait les différents avis. Nous avons ici un livre qui montre la décadence d'une femme qui se fait tirer par tous les bords, se tiraille intérieurement aussi, et ce dans un contexte qui pourrait supposer le bonheur parfait. La plume de Megan Lindholm retranscrit parfaitement cette ambiance, et les sentiments du personnage principal qu'incarne Evelyn. Une fantasy pour le moins originale qu'il est intéressant de regarder de plus près ;) .