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C'est un peu pareil pour toutes les oeuvres de Gaiman, fantasy ou fantastique?Mais je pense que la force d 'un livre comme Neverwhere, c'est de n'appartenir véritablement à aucun genre bien définit et de laisser le lecteur choisir.

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Ben, c'est de l'urban fantasy, je vois pas trop le "problème", on en a déjà parlé en tant que " sous-genre ", cf le dossier de Macros... :huh: Et Gaiman dit lui-même écrire de la fantasy, donc restons-en à l'oeuvre elle-même si possible. :)PS : Le principal problème de la série télé, c'est apparemment un budget très faible pour être à la hauteur des visions de Gaiman... :(

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Après Coraline, voici comme promis mon avis concernant Neverwhere :D Première constation, je l'ai dévoré moins rapidement que Coraline, mais mon intérêt et mon admiration pour cette oeuvre ont constamment évolué pendant le récit. Déjà, l'histoire en elle-même m'avait beaucoup attiré, et l'article concernant une adaptation en comics de Neverwhere m'avait encore plus donné envie de lire le livre.Ce qui m'impressionne le plus avec Gaiman, c'est l'ambiance qu'il insuffle dans son récit. Le Londres d'En Bas est un univers étrange, dangereux, implacable et horriblement crédible. Un univers que l'on découvre en même temps que Richard Mayhew, en partageant ses émotions : de l'ébahissement, de l'incompréhension et de la peur.Un autre élément que j'ai beaucoup apprécié : l'humour. Ce dernier est toujours bien dosé, et placé au bon moment. Je vous remets ici l'extrait cité par Publivore, et croyez-moi, dans le contexte c'est encore plus hilarant :
- Je suis Dame Porte, répondit Porte. Je suis la fille de Portico, de la Maison de l'Arche. - Je suis Chasseur. Je suis son garde du corps. - Richard Mayhew, fit Richard. Je suis trempé.
La plupart des personnages sont assez mystérieux, on en apprend juste ce qu'il faut... et parfois, on aimerait bien en savoir plus. Porte et Richard sont pour moi les personnages les plus attachants. Peut-être parce que ce sont ceux qui montrent le plus leurs émotions, leurs faiblesses. Et que dire de MM. Croup et Vandemar, deux méchants absolument géniaux ! Malsains, cyniques, comiques et effrayants, ils sont vraiment marquants.L'intrigue est incroyablement bien menée, malgré la grande quantité d'événements et de personnages qui font leur apparition. J'ai vu le terme dans un des messages précédent, qui représente exactement la structure du récit : éclaté ! Cela donne une excellente dynamique à tout ce qui se produit. Quant à la fin, eh bien en ce qui me concerne, j'ai fermé le bouquin avec un grand sourire, presque en applaudissant !Neverwhere en deux mot : délicieusement trippant :P ;)

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Content de voir que ce roman nous apporte un nouveau fan.L'un des éléments forts de ce roman et qui est un personnage à part entière dans cette histoire Londres, insuffle beaucoup plus qu'une atmosphère mystérieuse. Pour ceux qui connaissent la ville, voir des leiux aussi mystiques qu'Angel, Earl's court ou Shepperds bush prendre vie est absolument fantastique. Et qui peut bien se cacher derrière les Blackfriars ?J'ai appris à découvir cette ville bout par bout et je peux te dire que GAIMAN a su en capter 'la substantifique moelle' pour la faire briller.Et puis le couple Croup-Valdemar est extraordinaire. C'est intelligent, c'est fin, c'est délicieusement trippant comme tu l'as si bien dit (et sans mauvais jeux de mots) :D :P Je regrette presque de l'avoir lu pour avoir la chance de le redécouvrir.Ashes

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lu aussi!avant de m'y lancer avec fébrilité (serais-ce aussi génial que ce topic le dit?), je m'y suis attaqué et je l'ai vite fini...pour autant dire que j'ai adoré serait mentir :( c'est bon comme bouquin, plein d'humour (le véritble point fort du livre à mon avis), des personnages savoureux : Richard, Porte, le marquis de carabas, croup et vandemar... un cadre déroutant et énigmatique... un style fluide... là je dis OKmais où ça plaît moins, c'est le scénario : quand Ilsington envoie le groupe à la recherche de la clé.. j'ai progresivement décroché pour parfois me dire que ce livre n'avait finalement qu'un intérêt limité <_< un autre aspect où à mon avis le bat blesse, ce sont les idées non creusées : un exemple, j'aurais aimé voir et en connaître plus sur ces rats dominateurs...je m'attendais à une lecture pleine de frénésie et au final, j'ai trouvé que ça manquait de relief ... avis mitigé donc...

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UPJe suis très Gaiman en ce moment, moi! :P Je viens d'achever la lecture de Neverwhere, et ce fut bien sûr une lecture excellente et passionnante :) J'ai adoré cette descente aux enfers que vit Richard, voir son petit monde bien structuré, organisé, sa petite vie tranquille, basculée du jour au lendemain. On se retrouve littéralement happé, et on se demande où cela va s'arrêter.Les personnages sont bien traités, mais j'aurais aimé, à un moment donné, voir Richard complétement péter les plombs (alors qu'en fait, il semble peu à peu résigné, même s'il a du mal à avaler toute cette histoire. Porte est elle aussi bien traitée, je l'ai trouvé attachante, courageuse... Le marquis et Chasseur complètent un joli quatuor...Et que dire de MM Croup et Vandemar: ils sont tout bonnement exceptionnels, j'ai été ravi à chacune de leur apparition, deux personnages vraiment marquant, pourris, mais tellement attachants...L'hsitoire est assez originale, le fait qu'il y ait un Londres d'en bas, etc..., rudement bien vu. Et la fin avec Ilsington, la vérité sur ses motivations, la supercherie de Porte, etc..., un délice.Quant à la fin, j'ai beaucoup aimé: Richard ne se sent plus à sa place dans son monde, dans son Londres, et se rend compte où il doit finalement aller...Bravo à Mr Gaiman, et prochain sur la liste: American GodsEdit modérateurEdit pour les spoilers... Merci de penser à ceux qui n'ont pas encore lu le livre... :rolleyes:

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Anarion,mardi 14 décembre 2004, 17:44 a écrit :Et que dire de MM Croup et Vandemar: ils sont tout bonnement exceptionnels, j'ai été ravi à chacune de leur apparition, deux personnages vraiment marquant, pourris, mais tellement attachants...
Parmis les différents personnages, Le duo de tueurs à gage Croup et Vandemar m'a aussi beaucoup plu et pourtant ils sont cruels, cette association d'un loup et d'un renard peut être fatale pour leurs ennemis, mais bizarrement ils sont aussi très attachants :rolleyes: . J'attendais leurs scènes avec impatience. Mais j'aime bien aussi Porte, le Marquis de Carabas (c'est un voleur, un imposteur mais il compte régler sa dette jusqu'au bout avec la famille de Porte , et c'est ça que j'apprécie :lol: ) et ce pauvre Richard qui voit sa vie bouleversée. En tout cas, Gaiman a réussi à créer des personnages très attachants.

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Frêne,mardi 14 décembre 2004, 19:59 a écrit :
Anarion,mardi 14 décembre 2004, 17:44 a écrit :Et que dire de MM Croup et Vandemar: ils sont tout bonnement exceptionnels, j'ai été ravi à chacune de leur apparition, deux personnages vraiment marquant, pourris, mais tellement attachants..
c'est vrai qu'avec ces deux là ont en tient une paire bien gratinée , ultra méchants, cyniques, sophistiqués et cradingues à la fois.... parmis les personnages de la fantasy qu'il ne faut pas croiser dans une ruelle : en te trucidant, ils seraient capables de dire que c'est pour ton bien...

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Mirsky,mardi 14 décembre 2004, 23:35 a écrit :en te trucidant, ils seraient capables de dire que c'est pour ton bien...
Tout à fait le style, en effet! :lol: Et pardon pour les spoilers dans mon post précédent :rouge:

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Donc voilà, après avoir été littéralement envoûtée par « stardust », je me suis enfin plongée dans « neverwhere » qui traînait dans un coin de mes étagères depuis un bon bout de temps :rouge: …Et bien maintenant il va récupérer une place de choix, car vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ce bouquin : 2ème Gaiman, 2ème coup de cœur ! Vraiment cet auteur est très fort ! :D Dans un registre différent il arrive toujours à tenir son lecteur en haleine. Cette manière qu’il a de nous faire découvrir par tronçons ce Londres d’en bas, ses habitants et son mode de vie, par « éclats », comme cela à été dis précédemment, en même temps que le héros, est fait avec beaucoup de brio. B) Et de même pour la façon dont sont dépeints toute cette palette de personnages extraordinaires, allant de Porte au marquis (dont la vraie nature restera longtemps ambiguë), en passant par Chasseur, Ilsington, et surtout ce formidable duo d’assassins, vraiment hors pair, d’une agressivité et d’un cynisme poussés à l’extrême, désopilant. Et le personnage principal, par contre, un jeune homme tout à fait banal et paumé, du moins au début…parfait ! :lol: ;) Gaiman joue beaucoup sur la vraie nature des persos, souvent cachée au départ, comme pour le marquis, l’ange, Chasseur… et c’est vraiment plaisant de lire tous ces renversements de situation.C’est vrai que certains détails sont laissés dans l’obscurité (les rats, les baronnies, la destination de l’ange) mais je ne trouve pas cela plus mal, laissant au lecteur tous le loisir d’imaginer ce qu’il veut !Enfin bref, un autre Gaiman très chouette, il était temps que je le découvre, cet auteur là ! :)

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J'avais beaucoup eu d'échos sur ce site concernant ce livre, je me suis donc mis à le lire, ou plutot à le dévorer ;) . Ce livre fait parti de ceux qui nous transportent dans un univers semblable au notre, et pourtant bien différent :P , un décalage qui, lorsqu'il est bien retranscrit donne une toute autre dimension à l'histoire, ainsi qu'à ses personnages. Et quels personnages pour ce Neverwhere !! :D . Ils sont à la fois attachants, mystérieux, vraiment différents les uns des autres et rentrent parfaitement dans le moule de ce Londres d'en-bas. Un Londres qui inquiète, et dont l'on comprend les ficelles à travers l'évolution du personnage principal. Richard Mayhew est tout bonnement excellent dans ce rôle, car il prend souvent tout avec humour, ne se rendant pas compte de ce qui lui arrive, comme un rêve :) . Le couple Croup/Vandermar est aussi bien marrant, très brutal, mais c'est tellement bien fait qu'on pourrait même les aimer ;) . Un livre à lire et à posséder obligatoirement :P .

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J'ai un peu la flemme de développer mon propos pour le moment :P , aussi me contente-je de copier/coller un message que j'ai posté sur un autre topic. (Merci à Gillossen pour m'avoir aiguillé ici). J'ai beaucoup aimé Neverwhere à cause (ou grâce à) MM. Croup et Vandemar dont Mirsky a bien résumé la philosophie. :P Ces deux personnages (et leur exquise perversité) portent le livre et auraient peut-être gagné à être davantage développé. J'aurai notamment aimé en savoir plus sur leurs origines, la source de leur pouvoir etc.Encore aujourd'hui, je prends beaucoup de plaisir à relire les dialogues de ces deux créatures hors-normes qui ne sont pas sans rappeler Renart et Ysengrain du Roman de Renart.La délicieuse politesse de M. Croup, son sourire vulpin, ses bonnes manières telles que décrites dans les premières pages font parfaitement écho à la ruse intelligente et au beau langage du goupil, tandis que la cruauté bonhomme de M. Vandemar évoque à merveille la force niaise et pataude du loup.Je suis sûr que ce roman est un véritable roman à clé (d'ailleurs le principal personnage ne s'appelle-t-il pas Porte) et que des portes justement il en reste beaucoup à ouvrir...Mention spéciale au Marquis de Carabas dont la nature profonde, comme le souligne Edhellen, est franchement ambigüe. :P Un satisfecit à Richard Mayhew, Porte et Chasseur, personnages plus conventionnels qui, en définitive, sont tout de même éclipsés par des "vilains" parfaitement réussis!

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UP!! Je viens tout juste de le terminer, c'était mon premier Gaiman... :)Aloors effectivement j'ai trouvé que le livre était intéressant déjà par son idée (quand même très classique) d'un monde adjacent ; son intérêt vient surtout du fait de son ambiance très urbaine et pas mal glauque, qui profile déjà bien le bouquin.J'ai été à Londres mais juste une seule fois ; si on est anglais et londonien je suppose qu'on doit encore plus apprécier le livre :pPar contre la trame du roman reste pas mal conventionnelle (Richard reste un personnage très "plat" - toute l'histoire est le récit de son parcours initiatique, une forme de Bildungsroman comme on dit - et les épreuves qu'il doit traverser ne ressortent pas particulièrement du lot. J'ai un peu le même genre de reproche à formuler envers Porte, même si elle est un ton en dessus de Richard, mais encore trop peu. Encore une fois, le voyage dans des lieux dangereux en "groupe" est un très grand classique de la Fantasy donc l'originalité du livre n'est pas à rechercher de ce côté là.Ce qui relève définitivement le livre, c'est la superbe paire de méchants sadiques à souhait que sont M. Croup et M. Vandemar :o ainsi, bien sûr que
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.En relisant les messages ci-dessus, ceux qui ont comparé Neverwhere avec Alice de Lewis Caroll n'ont pas tout tort, et Ganja a une jolie phrase :
Je suis sûr que ce roman est un véritable roman à clé (d'ailleurs le principal personnage ne s'appelle-t-il pas Porte) et que des portes justement il en reste beaucoup à ouvrir...
L'humour de Gaiman est pas mal apparenté à celui de Pratchett ; après coup c'est pas si étonnant qu'ils aient aussi bien fait la paire pour "De bons présages"! :p Mais celui de Gaiman est moins...comment dire, "gai" que Pratchett ;) !!Bref, plutôt une bonne lecture, et comme il semble que Gaiman se soit encore amélioré par la suite c'est très très encourageant!!!! :D

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Je viens de terminer Neverwhere, pas longtemps après l'avoir entamé. C'est un livre qui se lit vite, et il ne me marque pas tant que ça, moins que Debon présage par exemple. J'ai l'impression d'avoir descendu dans le Londres d'En-Bas et de n'avoir que des souvenirs flous... Malgré cela je vais essayer de dire ce qui m'a plu ou déplu.Premièrement, c'est un scénario classique, mais bien évidemment, comme à chaque fois, maîtrisé par son auteur. Mais ce classicisme est mis au profit d'un thème et d'un univers complètement décalés. On se retrouve comme Richard, troublé, et ce par le mélange des genres. Les références à la fantasy, comme l'ordre des Moines Noirs protecteur éternel d'un important objet, sont à l'image de leur temps : déplacées. Je trouve que ce roman véhicule plus des parfums de fantasy mais qui sont noyés dans la masse du Peuple des Egoûts.L'idée de nouveaux dieux à l'image des anciens est récurrente chez Gaiman (le Comte des lignes), tout comme la critique d'un genre humain toujours plus malveillant (MM. Croup et Vandemar)Je ne peux m'empêcher de faire la correspondance avec l'Epée de Vérité, en ce qui concerne Richard et Porte, mais cela s'arrête là, heureusement, et le livre n'a rien à voir avec ce genre de cycle.A propos, habitué au rallonges de la fantasy, on a parfois du mal à s'accrocher à un simple tome, et même lorsqu'il s'agit de personnages tels le Marquis de Carabas.Je ne trouve pas que le suspence soit véritablement présent. La fin est convenue, mais elle nous ravie. Je trouve les fins de Gaiman un peu ratées, mais là ce n'est pas du tout le cas.Pour conclure, le livre s'appuie sur une idée originale, et Gaiman parvient même à faire transfigurer cette image dans la perception qu'on en a : ensorcelant et fatiguant.

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Je fais partie de ceux qui ont adoré Neverwhere :D . J'ai plongé avec délices dans ce Londres d'En Bas et découvert ,les yeux ronds et le sourire aux lèvres, ces personnages truculents et leur monde. J'ai rarement éprouvé autant de plaisir à découvrir un nouvel auteur et je me frotte les mains en pensant à tous les livres qui m'attendent.

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Salut, Après avoir vu Stardust au ciné, j'ai décidé de me plonger dans l'univers littéraire de Neil Gaiman. Je viens donc de lire Stardust et Neverwhere. J'ai vraiment adoré ce dernier livre. Tout au long de ma lecture, je ne cessais de me répéter "mais quelle idée géniale" ou "oh comme c'est bien construit".
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, c'est tellement simple mais tellement efficace. On aurait tous pu y penser, mais c'est Gaiman qui l'a écrit. J'adore aussi les personnages, le marquis de Carabas et Chasseur en particulier. Je les trouve originaux et entiers. Par ailleurs, le ton satirique de Gaiman dans la description des relations entre collègues, entre partenaires amoureux, me fait mourir de rire. Des Jessica qui essaient de transformer leur homme en un être à leur image, j'en connais des tas. En un mot, génial. Une vraie découverte pour moi.

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J'ai fini de lire aujourd'hui ce roman de Neil Gaiman.Pour ma part, je rejoints ceux qui ont apprécié Neverwhere. Le style de Gaiman retranscrit aussi bien le caractère typically british de Neverwhere que de Stardust. Tout comme dans les contes de fées, les personnages sont intriguants et attachants, ou bien sans scrupules et vicieux. Richard m'est apparu comme un mélange d'Harry Potter, d'Alice et de Mr Tout-le-monde de par ses souffrances, ses questionnements et ses réactions. Mais même si j'ai trouvé que Mr Vandemar et Mr Croup était inoubliables par leur côté retors, j'aurais plutôt tendance à préférer le côté pathétique de la sorcière de Stardust et Islington me parait trop effacé par rapport aux motards de l'Apocalypse de De Bons Présages.Personnellement, j'ai trouvé que les personnages les plus marquants dans l'inconscient étaient les personnages secondaires comme Anesthésie, Lamia, l'abbé des Frères Noirs ou encore Old Bailey.Un bon cru à mettre dans la bibliothèque, à lire pour les novices ou fans confirmés de Neil Gaiman.

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À ceux et celles qui ont bien aimé Neverwhere, je vous conseille fortement de lire The Secret History of Moscow d'Ekaterina Sedia, qui est dans la même veine.Patrick

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Etant vraiment fana de Gaiman je suis super heureuse de voir l'engouement provoqué par Neverwhere qui restera l'un de mes préféré aux cotés de Miroirs et Fumée ^^Son style d'écriture est vraiment envoutant et parfois certaines personnes ont du mal, alors je suis comblée par vos critiques!! :)