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J'ai trouvé que ce tome là était plus soutenu au niveau du rythme. Après plusieurs interruptions dans ma lecture pour manque de temps je n'ai pas eu de problèmes à chaque fois pour retourner dans l'histoire. On commence avec une ambiance assez proche des contes, très poétique :P , pour revenir ensuite progressivement vers le monde dans lequel on était resté à la fin du premier volume, avec ses problèmes etc... Et c'est quelque chose qui est souvent utilisé dans ce cycle, cette alternance et cette facilité avec laquelle on peut passer du rêve au cauchemard :o , et vice-versa. Le style est toujours aussi bien écrit, après on peut le trouver froid mais ça dépend des gouts, je trouve qu'il colle bien au ton du récit justement, et il s'amplifie dans les scènes toutes en démesure. Et c'est vrai que la tension va en grandissant avec toute l'ampleur que prend l'histoire et ses répercussions sur notre monde. J'ai beaucoup aimé aussi le côté très moderne des héros ou des mythes, ça tranche bien et on ne s'attend pas à les trouver sous cet angle. L'humour est bien dosé et certaines répliques, voir situations sont vraiments très drôles en plus. :)Pour le côté americain, ça ne m'a pas marqué plus que ça étant donné qu'ils ne s'imposent pas vraiment en tant que sauveurs du monde et que c'est juste le lieu de la dernière grande scène. Ils ne se placent pas comme infaillibles d'ailleurs vu le nombres de selkies que l'on retrouve au parlement, donc j'ai juste vu ça comme une façon de montrer jusqu'à quel niveau ces derniers s'étaient infiltrés.

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Je n'ai pas trouvé le sujet sur le premier tome , c'est pourquoi je poste ici :Je suis arrivé à la moitié du premier tome "le dernier gardien des rêves" ,et là j'abandonne, car je n'accroche pas du tout à la narration. Une partie de celle çi se lit agréablement, notamment les dialogues entre wendy et choucas, wendy avec laquelle j'ai tout de suite sympathisé !, et une partie que je trouve totalement indigeste : les descriptions emphatiques qui noient la moitié du récit, ainsi que la multitude de références mythologiques insérés dans le récit (prométhée, le graal ...) qui à mon goût tombent comme un cheveux sur la soupe et les "réflections limites" du genre :Je cite: Un peu comme ceux qui regardent trop la télévision et finissent par estimer que commettre un meurtre est un acte banal. Pour mieux me faire comprendre, voici un extrait de ce que je trouve indigeste, et enflé.Galen tombait dans l'espace, entre des constellations et des systèmes stellaires inconnus.Les falaises de la terre s'amenuisèrent pour devenir une simple muraille indistincte, loin dans les hauteurs. Heure après heure, en s'abattant comme une pierre, il vit les groupes d'étoiles disséminés sur les côtés et sous ses pieds acquérir d'autres contours, de la netteté, de la profondeur et des ombres dessinées par des astres invisibles de son monde natal. Le cancer devint un crabe ayant des pattes, des pinces et des antennes fines comme des fouets; la barbe et les yeux sévères d'Orion le chasseur lui apparurent distinctement, embrasés par le clair d'étoile; il constata que le Grand chien était un berger efflanqué et grondant et le Petit chien, un colley.Mais il finit par laisser derrière lui les constellations hivernales pour se retrouver dans des zodiaques inconnus des hommes, des motifs aux formes étranges rappelant les glyphes indéchiffrables des pyramides aztèques. Il y avait ici des êtres encapuchonnés intimidants, des ziggourats recouvertes de substances visqueuses et des ruines menaçantes, des créatures marines aux nombreux tentacules et des araignées aux gueules suceuses, des insectes qui dévoraient leurs mâles et des matriarches aux pattes falciformes dont l'utérus et les entrailles étaient rongés par leur progéniture. :blink: Je trouve ce genre de descriptions particulièrement lourdes et pénibles,d'autant plus qu'elles foisonnent, c'est dommage car l'intrigue, les personnages, le reste quoi, semble intéressant. Du coup je me suis rabattu sur "Lord démon" :)

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SULDRUN,samedi 19 août 2006, 15:29 a écrit :Je n'ai pas trouvé le sujet sur le premier tome , c'est pourquoi je poste ici :
Euh, si tu as parcouru un peu le sujet, tu as dû remarquer qu'il concernait les deux tomes. :) Si c'est le titre du second tome en sous-titre, c'est juste que l'intitulé du sujet avait été édité à sa sortie pour correspondre à l'actualité. :)
Pour mieux me faire comprendre, voici un extrait de ce que je trouve indigeste, et enflé.
Eh bien, moi je le trouve travaillé, ouvragé, inspiré. :) Après, il est certain que ce n'est pas "aérien", mais je ne pense pas que ça soit le but du passage, et ça fait du bien de trouver un auteur qui a une vraie plume.Et je trouve vraiment dommage de ne pas terminer un roman, quand "tout" plaît, excepté la narration. :huh: Je ne dis pas que ce n'est pas un élément important, évidemment, mais autant je comprendrais que tu ne lises pas le second tome, autant ne pas terminer celui entamé... :o Enfin, Lord Démon, c'est bien aussi. ;)

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Pourquoi n'ai je pas fini le tome : explication ! :) Les qualités que j'apprécie le plus dans un style d'écriture, sont la clarté et la limpidité; écrire de manière simple n'est pas l'apanage des mauvais auteurs (on pourrait le penser de prime abord !), ce serait à mon goût le contraire (comme exemple voir le dernier livre de françoise Chandernagor, ce que je qualifie d'écriture simple et claire, simple n'est pas simpliste). Je viens d'employer le mot "goût", je crois que tout est là. Je comprends parfaitement que l'on puisse aimer le style de J.C.Wright, c'est une question de goût ! et bien évidemment, heureusement qu'il y a multitude de goûts, sinon les auteurs écriraient tous pareils. :( Attention je ne dis pas que je possède le monopole du bon goût !, mais que le mien ne m'a pas permis d'apprécier l'écriture de JCWright, et c'est pourquoi je n'ai pas fini la lecture du 1er tome car celle çi m'était devenue pénible. Voila, voila !Par contre j'accroche bien au Zelazny :)

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SULDRUN,dimanche 20 août 2006, 12:31 a écrit :écrire de manière simple n'est pas l'apanage des mauvais auteurs
Je n'ai jamais voulu dire ça. :) Et la plume d'un auteur n'a pas besoin d'être forcément "chargée" pour me plaire, je te rassure. ;)

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Il y a des choses que je ne comprendrai jamais :blink: Alors que je n'est pas du tout aimé la façon d'écrire de J.C.Wright (voir un peu plus haut), je lis dans son interview , je cite : "voici de qui je m'inspire fortement : A.E. van Vogt, Jack Vance, un peu de Zelazny" . Comment se fait il que je n'aime pas un auteur qui se revendique de mes trois auteurs préférés ??? (surtout Vance et Zelazny, Van vogt j'ai littéralement dévoré tout ses bouquins quand j'étais plus jeune, et je n'en ai plus relus depuis).

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Sa vision des univers de Fantasy et de Science-Fiction pourrait en tout cas relancer le débat sur la différence SF / Fantasy dans le sujet adéquat. C'est une façon assez originale d'aborder la différence ai-je trouvé ! :oJ'aime bien aussi sa réflexion -et sa démarche - sur le fait de ne pas vouloir être catalogué. Voilà un auteur qui pourrait chercher à réconcilier les deux genres ! ;)

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Il y a quelque chose sur lequel je travaille depuis 10 ans qui est complètement original, une notion absolument neuve et qui n'a jamais été utilisée dans la science-fiction auparavant : la terre envahie par les extra-terrestres !
Heu, c'est vraiment censé être original ? :huh:
Comment se fait il que je n'aime pas un auteur qui se revendique de mes trois auteurs préférés ???
Ah, les insondables mystères de la littérature... ;)Merci pour ces (gros !) morceaux d'interview ! :)

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John Carter,samedi 26 août 2006, 16:01 a écrit :
Il y a quelque chose sur lequel je travaille depuis 10 ans qui est complètement original, une notion absolument neuve et qui n'a jamais été utilisée dans la science-fiction auparavant : la terre envahie par les extra-terrestres !
Heu, c'est vraiment censé être original ? :huh:
Ca s'appelle de l'ironie, non ? ;)

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C'est ptet seulement le fait de voir la Terre colonisée, et pas seulement la phase invasion. :unsure: Sinon, j'aime beaucoup l'extrait cité plus haut, on se sent tout de suite happé dans cette chute !

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Pas fini le livre 2. Pourtant c'est un très beau roman mais dès le moment où l'autre dont j'ai oublié le nom est revenu parmi les siens ça m'a gavé. Et puis le père de la demi-féé révèle p^resque d'un produit du capitalisme. Mais bon, ceux que ces détails ne gênent pas, lisez le o vous manqueriez quelque chose...

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Enfin, il y a tout de même une certaine dose d'ironie là-dedans. ;) Et je dirais que Pendrake représente avant tout une certaine "liberté" face au "totalitarisme" des "démons", à mon avis. :)

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:D je viens de finir le tome 1 :le dernier gardien des rêves et je suis enchantée de cette lecture B) Pourquoi, comment se fait-on captiver par un livre et pas un autre?(sans que la qualité soit douteuse)-mystère! :rolleyes: (pas pu lire la tour sombre, le talisman, la forêt des mythagos, Lyonnesse sans que je doute de leur valeur :( mais celui-là! jubilatoire B) pas besoin d'être "estampillé lettres classiques" ... Azrael, pour moi, c'est surtout le chat de Gargamelle :mrgreen: le passage de "la porte des rêves" s'est ouvert pour moi .... grandiose :ph34r: mais surtout, je me suis bien marrée : du pur délire à la "Marx brother", l'invasion de la maison des gardiens de l'éternité :jesors:

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Merci pour la trad', tu as du bien t'amuser Thys ! :oL'auteur ne se contente pas de survoler les questions et répond en profondeur avec une teinte d'humour. Quel bavard celui -là, mais c'est un plaisir de voir le soin qu'il apporte à ses réponses, et celà rend l'interview très intéressante. :)Je n'avais pas réalisé la part de calculs nécessaire pour un roman de SF. ;)

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Effectivement, gros boulot ! L'est bavard, c'est le moins que l'on puisse dire !Bon, le temps est beau mais j'ai tout de même survolé le texte qui méritera sûrement une véritable lecture. Certes, il n'hésite à faire de l'humour et à se moquer de lui -toutefois, il y a quelques facilités qu'il se permet dont je n'arrive pas à savoir si elles sont à prendre au second degré ou pas.Quelques exemple :Il fait remarquer que la science moderne est moins propice que "l'ancienne" (et je simplifie) : "Les fusées sont naturellement romantiques et parlent d'aventures. Trouver la romance dans la biologie moléculaire, les ordinateurs ou autre est difficile. "> La découverte de la structure en double hélice de l'ADN date des années 1950/60 -soit avant la Lune... L'age d'or de la biologie moléculaire, c'est dans les années 1970-1980. aujourd'hui, c'est plus la génomique, même si des questions et doutes se mulitplient. Quand on me dit clonage, mutation, eugénisme, je trouve que ce sont tout de même des thèmes porteurs (pas forcément marrants, certes, mais si riches). Et les ordinateurs, Asimov a tout de même fait des choses plutôt pas mal avec... Si j'osais, je dirais que c'est qu'il ne connait pas ces domaines dont il parle. Mais s'il cherche "la romance", effectivement ça va être autre chose. De même quand il dit qu'en Hard science, on ne fait jamais ce que la "Science" dit qu'on ne peut pas faire. Or, la Hard explore souvent les limites pour voir où et quand et coment elle peut les faire craquer. D'ailleurs, on espère souvent que ce qu'ils nous racontent n'est pas possible... Après, ça exige plus de réflexion et de travail -tant pour l'auteur que pour le lecteur, parce qu'il faut suivre. Ce n'est une critique ni contre un genre ni contre un autre, juste un constat (perso, j'aime bien les deux : les dinosaures sur Mars et les répercution de la mutation béta sur le locus du gène GaP pour les populations de drosophile).Enfin, je n'ai pas trouvé le passage sur sa conversion très probant. Déjà, il promettait de faire court... et ensuite affirmer qu'il est un des rares dont la foi soit basée sur une expérience mystique, je trouve ça moyen (pour ne pas dire peu renseigné, voire présompteux).Mais comme dit, tout ceci est peut-être (sans doute ?) du second degré ou des simplifications pour mieux se faire comprendre. D'où une seconde lecture pour se faire une idée ?

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Merci pour la traduction qui a du demander un effort important car comme tu l'as souligné Lÿr les jeux de mot ont du être difficiles à retranscrire et parfois sa pensée vole très haut et est difficile à saisir. Et puis il ne s'arrête pas... :)