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Moi je serais plus d'accord avec Martin Balthazar pour ce qui est des livres des enfants...Merci pour l'article très intéressant :) .J'aime bien le dernier paragraphe, la communauté des Immortels. Lisez le, ça ferait presque peur :o ! :mrgreen:Faites attention, les Guetteurs sont parmi nous !

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Mouais... Je suis plutôt d'accord avec Balthazar moi aussi. Pas que je nie l'existence de petits génies (non, "tous les enfants" n'ont pas de génie. Et j'aimais bien Minou Drouet quand j'étais petite) , mais...Je croirai que les éditeurs "mettent sur le même pied" les romans écrits par de très jeunes auteurs que ceux écrits par des auteurs adultes quand ils cesseront de faire de l'âge des écrivains en herbe un argument de vente.

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Ca me rappelle ce truc assez horrible écrit il y a quelques années par une gamine de 13 ans, où TOUT ce qui avait trait au bouquin était axé sur son âge... La prophétie des pierres, je crois.

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Oui, oui, c'était bien la prophétie des pierres. On avait failli me l'offrir mais j'y avais échappé, ouf! :P Dans l'absolu, je ne suis pas contre un livre d'un auteur jeune mais est-ce qu'on a des exemples de livres réussis d'auteurs de 12 ans?.... Je suis d'accord avec Lambertine, le problème, c'est que le jeune âge des auteurs est un argument de vente, au détriment de la qualité. Difficile aussi pour un jeune auteur de se démarquer de ses références (Eragon, Highlander version fille, etc.) donc je pense qu'en général, c'est moins bon qu'un auteur plus adulte. Mais après pourquoi pas.... :sifflote:

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Merci pour cet intéressant article :)Je crois qu'il ne faut pas penser qu'un enfant (ou un adolescent) peut écrire la même chose qu'un adulte. Moins de maturité, moins d'expérience, moins de vie vécue ça fait quand même une différence. Et actuellement l'âge d'un "auteur" (les guillemets étant destinés aux enfants qui publient un livre en se contentant de recopier leurs lectures favorites, au mieux en en mélangeant plusieurs... :sifflote:) est plus un argument de vente qu'autre chose.Mais après je ne condamne pas tellement la jeune personne qui écrit, plutôt les adultes autour d'elle qui lui font miroiter des rêves de gloire et de célébrité au lieu de l'encourager à s'améliorer.

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Je pense également qu'on ne peut pas comparer une oeuvre écrite par un enfant et celle écrite par un adulte, question de maturité et d'expérience, à mon avis. Et aussi de recul quand on voit le 4ème de couverture cité dans la news :o .Après, je pense que l'âge de l'auteur est avant tout un argument de vente, pour ce qui est de la qualité de l'oeuvre :sifflote: .Tanis

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Pour moi c'est du purement commercial ;) car après avoir fait un nombre de bios considérables je n'ai encore rencontré aucun livre récompensé écrit par quelqu'un de moins de 15 ans. Ce qui tendrait donc à dire que ce n'est pas facile. Mais bon, je ne demande qu'à être détrompé. M'enfin pour le moment, c'est pas encore gagné !

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Publier un auteur jeune est commercial, c'est sûr. Les jeunes lecteurs s'identifie à lui, de quoi susciter (moi je ne m'en plaindrais pas) des envies parmi eux. Et puis une fois qu'ils auront évolué ils abandonneront ces lectures, tout le monde est passé et passe encore par ça.Et puis peut-être que le jeune auteur est plus apprécié qu'un expert du livre pour enfant parce qu'il écrit en phase avec ce que ses lecteurs vivent, des interrogations sur la vie qu'ils se posent à cet âge, du niveau de lecture qu'ils ont, etc.Après cela ne justifie pas que l'on place ces auteurs aux côtés des auteurs affirmés. On sera tous d'accord pour juger une oeuvre selon sa qualité et pas l'âge de l'auteur, mais il s'avère que les jeunes auteurs ne possèdent pas les qualités nécessaires - sauf exception (dans un sens ou dans un autre...) - pour figurer aux côtés des plus vieux.

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Carrément...
BERNE - Une jeune Québécoise de 12 ans, auteur d'un roman de science-fiction publié en janvier dernier, aurait très largement plagié une fiction. Cette dernière, diffusée sur internet, émanait d'un informaticien français, rapporte un journal québécois.Dans son roman "Laura l'immortelle", paru aux éditions "Les Intouchables", Marie-Pier Côté reprend le même univers, les mêmes personnages et les mêmes phrases que le texte "Des cendres et du vent" de Frédéric Jeorge, lui-même directement inspiré des films et séries "Highlander"."A part quelques mots qui ont été modifiés, c'est mon texte à 99%", a déclaré M. Jeorge au quotidien "La Presse". L'éditeur du roman réclame près de 30'000 dollars aux parents de la jeune fille, pour récupérer les frais de production du roman et en guise de réparation, indique le journal.

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Ben il y a aussi l'idée que nous sommes des "nains juchés sur des épaules de géants". A savoir que la création ne vient pas de nul part mais d'une culture déjà accumulée par notre société (au sens large) et par nous même. Nous sommes pétris de ce qui nous entoure et de ce que nous vivons. La maturité (pas seulement l'âge mais le nombre d'expériences aussi bien en lectures, dans le cas des auteurs, qu'en terme de sentiments) reste, à mon avis, la meilleure clé de la créativité.Comment parler d'amour, de trahison, de manière crédible et juste si l'on n'en a pas fait l'experience, ne serait-ce que par la procuration de nombreuses lectures ?Comment peut-on imaginer un "plan" d'envergure mondial (genre sauver le monde d'un méchant maléfique :P) si l'on n'a pas soi-même une notion précise du fonctionnement de son propre monde et de la manière dont réagissent les humains que nous sommes ?(Je ne m'y connais pas spécialement en Histoire de l'Art, mais la représentation de l'humain en peinture est assez caractéristique je trouve : il aura fallu des années pour que les peintres maitrisent les proportions et les perspectives (l'Antiquité greco-romaine ?) pour perdre ce savoir et le redécouvrir ensuite. Tout s'apprend et se maitrise. Je pense qu'en Musique, en terme de développement d'une "voie" personnelle, il faut à la fois écouter beaucoup avant de composer, pour réussir à se sortir de ce qui existe et réussir à se définir un propre style.)En tout cas, la démarche des maisons d'édition me paraît un tantinet malsaine et surtout, elle ne sert pas la qualité de nos lectures. :huh:(C'est rigolo, ce sujet me rappelle les thèmes abordés dans la 2me lecture ! :mrgreen: )

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Moi ce qui me fait surtout peur dans tous ces livres écrit par des enfants de 12 ans, c'est le rôle réel qu'ils jouent dans leur roman. Je parie que pour les 3/4 au moins les parents ont dû bien les pousser si pas mettre eux même en forme le livre. Parce que j'ai un peu de mal à croire qu'à 12 ans on soit capable de faire un livre potable sur le plan littéraire, dans la mise en forme du récit.

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Perrin a écrit :Carrément...
L'éditeur du roman réclame près de 30'000 dollars aux parents de la jeune fille, pour récupérer les frais de production du roman et en guise de réparation, indique le journal.
Y a-t-il des parents qui veulent inciter leurs ados à écrire des romans plagiés de livres ? :mrgreen:Il peuvent faire payer les parents de Paolini alors :p (désolé pour le HS, mais c'est trop tentant ...)

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Voilà une histoire qui devrait faire réfléchir plus d'un écrivian en herbe, même si là le plagiat est particulièrement évident. Ce n'est certes pas la même chose de dire "j'aime le sda et m'en suis inspiré pour mon livre", et le paraphraser. Ce que je retiens aussi c'est que le texte écrit par un adulte n'a pas fait de vague alors que le fait qu'il ait été écrit poar un enfant a tout de suite fait plus vendeur et a été publié. Comme quoi l'âge et la logique commerciale sont souvent liés, sans pour autant accorder la même place au mérite et au talent. ;)

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aerendil a écrit :
Perrin a écrit :Carrément...
L'éditeur du roman réclame près de 30'000 dollars aux parents de la jeune fille, pour récupérer les frais de production du roman et en guise de réparation, indique le journal.
Y a-t-il des parents qui veulent inciter leurs ados à écrire des romans plagiés de livres ? :mrgreen:Il peuvent faire payer les parents de Paolini alors :p (désolé pour le HS, mais c'est trop tentant ...)
C'est tentant mais ce n'est pas la même chose.Il y a une sacrée différence entre "plagier" en s'inspirant de sept-huit auteurs différents et recopier un texte pour ainsi dire au mot près. J'ai une énoooorme tolérance vis à vis du "plagiat" qui est à l'origine de milliers de chefs d'oeuvres. J'avoue n'en avoir aucune quand il s'agit de copie.

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belgarion a écrit :Ce que je retiens aussi c'est que le texte écrit par un adulte n'a pas fait de vague alors que le fait qu'il ait été écrit poar un enfant a tout de suite fait plus vendeur et a été publié.
En même temps, c'était une fanfic et ça ne se voulait rien de plus, surtout en utilisant des personnages sous licence, ça n'avait de toute façon aucune chance d'être édité. :)