Ayé !Je l'ai fini hier !C'est marrant, car en lisant la critique de Belgarion, c'est ce qui y est reproché (mélange des cultures, changement par rapport à l'univers de la compagnie noire, abondance des intervants, des lieux et des points de vue) qui -de mon point de vue- fait la force de ce premier tome.C'est vraiment une lecture de grande qualité, avec des intrigues très poussées et qui se rapproche dans cet esprit bien plus de Qushmarrah que de la Compagnie noire. Le changement de points de vue et d'intervenants rapelle aussi Qushmarrah. Par contre, là ou Qushmarrah se concentre sur une ville, Les instrumentalités de la nuit abonde en lieux.Personnellement, l'absence de carte ne m'a pas manqué et je n'ai pas cherché à faire coller la géographie Européenne du XIIIe à celle du bouqin. Ce qui semble pourtant être le cas. Je le ferais peut-être lors d'une seconde lecture, mais ce n'est à mon sens pas un point essentiel que de situer Sonsa par rapport à Brothe, al-Kashem, le Connec et al-Qaern. Et je m'en suis très bien passé.Du point de vue des intrigues, le bouquin en foisonne et même si ça parait trop touffu au début, on se rend finalement compte qu'on les suit sans problème.Glen Cook nous décrit à merveille un monde complexe qui est en guerre et au bord de l'explosion. La magie de cet univers, qui donne le titre au livre n'est paradoxalement pas si présente que ça, même si elle partie prenante d'un certains nombre d'enjeux.La fin de ce premier tome est plus que régouissante et laisse entrevoir un second (et donc dernier) tome grandiose.Concernant la note de la critique de Belgarion, j'aurai mis au moins autant que Qushmarrah (qui a eu 8).Je ferais bientôt un petit article sur mon blog, dès que j'aurai rattrapé mon retard (
http://manu-culture.over-blog.com/)Sered
PS. au passage, j'en profite pour signaler que Les instrumentalités de la nuit n'apparaissent pas sur la page de Glen Cook :
http://www.elbakin.net/fantasy/auteur/glenn-cook-356