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Lu hier...et la critique fera mal parce que c'est exactement ça, un tome très dispensable. (critique sans doute prévue, quand j'aurai le courage)Misanthrope a écrit :Je suis en train de parcourir le tome 12... Ca commence à me lasser... Hop un ennemi!!! Arggg il est invincible!!!! et puis tiens si j'arrive à le battre et j' avance et puis hop un adversaire!!!Quand Okada va t-il s'arrêter une quinzaine de tomes serait suffisant selon moi... Parti comme il est il peut nous ballader encore longtemps...
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Gros gâchis pour cette série. D'une part les pauses de l'auteur qui coupent dans la continuité d'une série déjà lente à la base (ça devient pire que Vagabond à attendre la suite, ou, pour une référence Fantasy... Berserk ?).Ensuite les dessins, absolument magnifiques... en couleur. L'auteur utilise apparemment le numérique pour faire son manga, c'est bien, mais le rendu en Noir&Blanc est absolument chaotique, les dessins du coup sont trop chargés et complexes, et on y voit absolument rien. Il n'avait qu'à faire carrément le manga en couleurs. Là au moins les dessins auraient été extras, bien qu'horriblement chers à l'achat.Le défaut majeur du scénario. L’Épisode G aurait dû s'appeler l’Épisode A, avec A pour Aiolia. Parce que ce n'est que ça. Aiolia par-ci, Aiolia par-là, et les autres chevaliers n'existent même pas. Qu'Aiolia soit le personnage principal, qu'en fil rouge on choisisse de se baser sur son histoire personnelle qui est intéressante, je veux bien, mais pas comme ça, pas autant, pas tout le temps, pas à chaque fois ! Il n'y a quasiment que lui qui se bat contre les Titans, c'est absolument insupportable ! "La légende des chevaliers d'Or", vive la publicité mensongère, la majeure partie sont maltraités comme pas permis (faudrait appeler SOS Chevaliers, là), il n'y a guère qu'un Shura qui parvient à tirer son épingle du jeu, avec bien évidemment l'omniscient Shaka, et de bons combats pour Camus et Mû. En sommes, les réputés les plus puissants. Le reste, des queues de cerise :/A cause de ces trois gros points noir, la série souffre d'un manque de reconnaissance dans l'univers Saint Seiya alors qu'elle possède vraiment de bonnes choses et mériterait bien plus d'égards. Par exemple, les "méchants". A part quelques rares bonnes surprises, dans le manga original, c'était des marionnettes pour la baston purement et simplement. Là, les Titans sont vraiment bons. Loin des clichés du Mal absolu, l'auteur connait la nuance de gris et apporte Histoire, Personnalité et Profondeur à une bonne partie d'entre eux. Du coup, ils sont très intéressants à suivre, et on s'attache même à certains. Le lecteur ne se retrouve pas dans la simple baston camp vs camp, dieu vs dieu, mais plutôt dans la vision moderne de la fiction, avec deux camps ni tout blanc, ni tout noir, qui s'affrontent.Dans cette histoire, on a aussi le plaisir d'y retrouver complots, manipulations, même au cœur des Titans, notamment avec le personnage énigmatique de Pontos, des nouveaux éléments renversants qui viennent s'ajouter même tard dans le récit pour densifier le scénario et nous surprendre... Bref, je le compare scénaristiquement davantage à l'excellent SS Lost Canvas qu'à la série originale.Enfin, l'auteur a peut-être tendance à se lancer dans l'exagération dramatique parfois, ou rendre son récit trop lyrique, surtout entre adversaires au beau milieu d'un combat. Mais je le mettrais plutôt dans les points positifs en fait, parce que personnellement j'aime ça B)Mention spéciale dans cette série pour Bon, il n'y a plus qu'à voir la suite maintenant, même si je ne me suis pas encore procuré le tome 19 depuis sa sortie maintenant que j'y pense, lui préférant largement la fin de Lost Canvas...
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' Chaque fois que je vois Aiolia, j'ai juste envie de compter ses vertèbres. (mais au moins ces dessins sont compréhensibles contrairement aux pages en elles-mêmes)
