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Comprenez-moi aussi, je n'ai, sauf 3 exceptions en anglais, pas d'autres documents que mes notes manuscrites et ma mémoire, ce qui est singulièrement plus cours que l'intégralité d'une conférence de 20 pages, avec images, diaporama et les questions/débats.Ensuite, même si je pouvais retranscrire précisément 20 heures et 300 pages (dont 15 de renvois bibliographiques), je ne le ferai pas sans avoir les autorisations : la publication officielle n'a pas vocation à être court circuité par le web.Mais, le cas échéant, il n'est pas impossible que cet apéritif débouche sur une extension selon la volonté des conférenciers et organisateurs de développer via internet les discussions entamées sur place.Croyez bien aussi que je fais l'effort de rendre le tout au maximum de sa clarté sans m'engager sur des thèses trop ardues même pour moi qui n'a pas manqué une minute pour prendre un café chaud ou chercher une chaise confortable.Point 4 remanié, merci Loulou.

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Merci Foradan pour ces présentations de sujets pointus, mais rendus accessibles aux pauvres mortels que nous sommes :p C'est vrai que c'est parfois un peu court. Mais jça ne doit pas être évident, vu la densité des débats qu'il semble y avoir eu, de nous restituer quelque chose de clair et synthétique sans entrer dans des détails qui pourraient nous voir décrocher en cours de route, en tout cas moi ;)Tanis

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merci beaucoup Foradanje n'ai pas le temps de répondre précisément maintenant (j'ai cru voir que la question est égalemnet posée sur jrrvf), mais nous réfléchirons à la meilleure manière de combiner internet et publication papier, rapidité et habitudes universitaires.amicalementvincent

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D'abord un grand MERCI à Foradan et surtout bravo pour ton travail d'écriture ! mes félicitations ! :)Je n'ai pas pu réagir plus tôt à cause d'un problème de clavier enfin résolu, donc j'ai dû relire pratiquement d'un trait tous les articles, bonjour les yeux :D et il y a toujours quelques petites choses que je n'ai pas vraiment saisi :( (et j'ose le dire :D ) (je ne sais pas ce que Luigi Brosse entend par non-Tolkiendil, mais je crois que je suis un peu comme lui, si ça veut dire non expérimenté en matière de Tolkien) notamment au sujet des Elfes : dans l'univers de J.R.R Tolkien, les Elfes ont une culture à part, un language à part, des pouvoirs à part, sont-ils considérés comme une force suprême du genre "dieux" ? II L'esprit de l'espoir ... Et il y a t-il : opposition , équilibre, ou amalgame entre "estel et amdir" ?Ensuite pour le : 3.De l'influence sur la fantasy,....Est-ce que tu as voulu dire que l'oeuvre de Tolkien a été imcomprise et mise dans la mauvaise catégorie ? Qu'elle aurait dû en fait être considérée plus comme une oeuvre de mythologie que de fantasy ? Dans ce cas, le monde de Tolkien serait en fait superposable à notre monde puique notre culture est basée sur la croyance, nous la définissons comme religieuse, elle est basée sur des écrits auxquels ont se rapporte pour l'appliquer. Des écrits, dont nous n'avons jamais vu le moindre faits, et qui auraient pu être tout aussi bien des oeuvres de Fantasy (je sais ! je blasphème:D ) et pourtant nous y croyons; Pourquoi alors l'oeuvre de Tolkien ne pourrait-elle pas être vu dans ce sens ? Comment Tolkien lui-même voyait-il ses écrits et que penserait-il s'il revenait aujourd'hui ;) c'est ce que j'ai un peu ressenti en lisant ton rapport, Les oeuvres de Tolkien sont selon moi tellement complexes à analyser et à la fois si complètes, qu'il serait idiot de considérer le SDA comme un Harry Potter pour adultes.

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J'aime bien les questions, ça permet d'ouvrir des discussions constructives :)=>les elfes ne sont pas des Dieux, mais les Premiers nés, dotés de qualités différentes des humains et d'un destin différent : l'espoir est différent pour eux, car ils ont en eux la "foi" en leur devenir (s'ils meurent, ils arrivent dans les cavernes de Mandos et ils attendent la Grande Fin telle que l'a prévue la Musique des AInur au commencement d'Arda), tandis que pour les hommes, l'espoir doit se nourrir de choses concrètes, de leur expérience.Pour les elfes, cette confiance chevillée au corps se nomme Estel, tandis que l'espoir qui a besoin de s'accrocher à quelque chose (typiquement Humain selon l'extrait source) se nomme Amdir. Tout ça pour savoir comment va faire le traducteur de HoMe 10...;)Pour l'influence sur la fantasy, le propos (qui n'est pas tout de moi, il y a une conférence basée là-dessus) vise la récupération parfois heureuse, parfois nauséabonde qui a été faite sur le nom de Tolkien.Tolkien qui voulait que son monde soit assez crédible pour passer pour un lointain passé réél, une réécriture "possible" de notre antiquité, pour se nourrir d'un "et pourquoi pas après tout ? et si ça s'était passé comme ça il y a 8000 ans ?"Mais le thème principal est que le SDA a eu des répercussions tant sur les lecteurs (qui ont cherché d'autres histoires dans le même style), sur les auteurs (parfois lecteurs eux-mêmes), et ça a déboulé sur des "suites" plus ou moins inspirées, des contrefaçons, des parodies...et a priori, Tolkien n'imaginait pas que son livre donnerait un tel tournis/tournant à la littérature.La référence HP pour adultes, c'est pour marquer comment le marketing inverse les choses.

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Merci Foradan !Pour les Elfes c'est trés clair maintenant et précis :)Pour l'influence sur la Fantasy, c'est donc bien un peu ce que je pensais, même si ce n'est pas entièrement de toi Foradan, peut-être le pensais-tu aussi, comme je partage aussi avec la personne du colloque, l'idée qu'elle a voulu faire ressortir de l'analyse de ce sujet, et certainement que Tolkien pensait de la même façon, car il était philologue, et de la philologie à la religion en passant par la philosophie, il n'y a qu'un pas ;)Pour la référence HP j'avais bien compris, c'était plus un "cri " qu'une affirmation de ma part :rolleyes: mais les lecteurs ne font pas tous la part des choses face aux arguments du marketing. ;)

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bonsoir à tous,désolé, je suis depuis dimanche 22 pris par les oraux d'un concours, qui occupent toute la journée et une partie des soirées. je lirai vos posts et tâcherai de vous répondre dès la semaine prochaine.amicalement,vincent

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Vincent n'est pas le seul à travailler dur, voici :arrow: les 4 conférences du samedi matin.Juste un mot sur le conférencier ayant choisi le thème de Gandalf : imaginez Sean Connery interprétant le franciscain Guillaume de Baskerville dans le Nom de la Rose, et donnez lui la voix de Gandalf (en fait, ça change rien, c'est pour vous donnez l'image); hé bien, Frère Guillaume (ou WIlliam puisqu'il a parlé en anglais), nous a donné à tous cette impression de prestance et de charisme époustoufflant (aussi, quand il a dit " the foolish hobbit...Pippin", c'était très convainquant). Je ne sais plus si quelqu'un a filmé cette séquence donc il faudra faire un effort d'imagination ;)

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Merci pour la suite des conférences :)J'ai particulièrement apprécié celle sur Gandalf (et si en plus l'orateur était un croisement de Gandalf et de Frère Guillaume :p ). Celle sur le thème de la tentation était intéressante également, mais j'avoue qu'il y avait un peu trop de mots savants dans celle sur le narcissisme et la spiritualité pour moi ;)
La subcréation est un acte de foi et de louange envers le Créateur, mais il y a un risque d'hybris, si le subcréateur oublie cela (illustration de la naissance des 7 pères des nains par Aulë) : la subcréation est produite par l'épithétisation, l'adjectif crée l'imaginaire (aigle géant, cité elfique).
J'ai décroché là ;)Tanis

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Autant pour moi, c'était marqué sur mes notes pourtant ;)Hybris = démesure, ce qui reste d'arriver à celui qui crée (à son niveau) et s'estime à égalité avec le créateur suprême ("si j'ai créé les nains, je fais auss bien qu4eru qui a fait les elfes", ce qu'Aulë n'a pas dit ).Epithétisation, j'ai repris tel quel, et ça signifie (je tiens l'essai "du conte de fées" pour ne pas me tromper) qu'en ajoutant un épithète (adjectif) à un mot commun, on crée une sorte de réalité ("le soleil vert") distincte du monde primaire (le nôtre, celui dans lequel l'Espagne a gagné l'Euro). Quelques pages plus loin, Tolkien parle de l'effet mooreeffoc (on en a parlé, mais j'ai coupé au montage ;) ) : c'est "coffeeroom" lu depuis l'intérieur du café, une chose banale devient étrange vue sous un angle nouveau.Plus de détails pendant l'elbakin party (ou sinon, faites comme Tanis, et n'ayez pas peur d'oser comprendre..c'est bien Tanis, tu me fais réviser :p )

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Merci pour ce nouveau compte rendu :). Deux choses qui me font réagir :Même si ma lecture du Fléau commence à dater, j'ai beaucoup de mal à voir un parallèle quelconque avec une œuvre de Tolkien. Même sur le plan de la structure narrative, de l'origine de l'action… Avec le Fléau, c'est un désastre accompli qui motive les héros et les oblige à intervenir pour empêcher la finalisation de celui-ci. Dans le Seigneur des anneaux, c'est un désastre potentiel – entre autres choses – qui motive la petite troupe. Bref, j'ai beaucoup de mal à entrevoir les liens, si tu avais à tes moments perdus quelques exemples pour éclairer ma chandelle, ce serait avec plaisir.J'aime bien le dernier article, même si l'on sait déjà tout ce qui y est dit, c'est toujours impressionnant de remettre tout cela en perspective en quelques lignes. Et si on peut se douter dès la première lecture qu'Aragorn est un moderne Beren, on ne peut vraiment pas apercevoir le reste sans de nombreuses lectures des différents éléments de l'œuvre. À moins que quelqu'un ne le fasse pour nous ;)

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C'est moi qui ai lancé l'idée de Blaine le dragon...tout simplement parce que j'étais le seul dans la salle à avoir fini la tour sombre; pour le fléau et le talisman, j'ai noté sans connaître le livre à titre d'illustrations pour sortir du cycle de Gilead. Il me semble que ça aurait aussi pu porter sur les yeux du dragons, parce que, de mémoire, il y a des éléments qui reviennent dans la tour sombre.Mais je peux tenter de contacter le conférencier ;)

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Concernant le dragon, sans connaître la Tour noire, la description que tu en fais n'est pas sans rappeler certain vers s'étant établi dans les ruines de Nargothrond sur le plan de la malignité, donc là, je suis. Par contre, pour le Fléau, toujours pas. Y-a-t-il un lecteur récent dans la salle ?

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Merci pour cette avant dernière (si j'ai bien compris) fournée. C'est toujours aussi intéressant :) J'avoue que celle comparant les oeuvres de Tolkien et King m'ai un peu passée au dessus, n'ayant jamais ouvert un seul livre de ce dernier (oui, je sais, c'est maaaal :p ). Par contre, comme Pumila, j'ai beaucoup aimé la dernière. Et c'est vrai que lors de ma relecture du Seigneur des Anneaux post-Silmarillon, j'avais apprécié différemment toutes les références qui apparaissent au cours du récit :)Tanis