Et il n'y a plus qu'à y installer des serres géantes maintenant.

Le sol de la planète mars est salé, révèle un test de la sonde PhoenixIl y a 9 heuresLOS ANGELES — Le premier test sur le goût du sol martien réalisé par la sonde américaine Phoenix révèle un environnement salé, proche de ce que l'on peut trouver dans un jardin terrestre, ont annoncé des scientifiques jeudi.Cette découverte augmente l'espoir que les plaines du pôle nord de la planète rouge aient un milieu favorable au développement d'une vie primitive."Il n'y a là rien qui empêche la vie. En fait, c'est plutôt accueillant", a déclaré un scientifique de la mission, Samuel Kounaves, à propos du sol martien. "Il n'y a là rien qui soit toxique".Jusqu'à présent, Phoenix s'est posé sur Mars il y a un mois, n'a pas détecté de traces de carbone organique, essentiel au développement de la vie. La semaine passée, la sonde a découvert des traces de glace sous la surface. La plupart des scientifiques s'entendent sur le fait qu'un milieu habitable requiert trois éléments indispensables: de l'eau sous forme liquide, une source d'énergie stable et des composants organiques ou contenant du carbone.Les tests effectués sur un échantillon du sol de Mars par la sonde a révélé un PH entre 8 et 9, soit un PH alcalin. Ils ont aussi montré la présence de magnésium, de sodium, de potassium et de chlore."C'est typique de ce que l'on trouve dans le sol de la terre, exception faite des composants organiques", a commenté Samuel Kounaves.Sur terre, on pourrait planter des asperges ou des haricots verts dans un sol pareil, et les bactéries, friandes de composants chimiques, y pulluleraient, a-t-il ajouté.Un autre scientifique de la mission, David Paige, de l'université de Californie, Los Angeles, a toutefois estimé qu'il était encore trop tôt pour dire si les minéraux trouvés dans le sol pouvaient accueillir la vie. "Il a beaucoup de questions en suspens concernant la composition du sol", a-t-il rappelé.
WASHINGTON (AFP) - Le sol martien est apparemment propice à l'existence de la vie selon l'analyse d'un premier échantillon récupéré par la sonde américaine Phoenix, une conclusion préliminaire qualifiée jeudi d'exaltante par les scientifiques de la mission.(Publicité)Ils se sont toutefois refusés à dire si une forme de vie primitive pourrait exister sur la planète rouge."Il n'y a rien dans ce sol qui empêcherait la vie, il semble y être au contraire très propice, sans rien de toxique", a déclaré Samuel Kounaves, responsable du laboratoire de chimie humide de TEGA (Thermal and Evolved Gas Analyzer) lors d'une conférence de presse téléphonique."Le sol que nous avons sur Mars est le type de sol que vous trouvez dans votre jardin et dans lequel vous pourriez faire pousser des asperges sans problème et ceci est très exaltant", a-t-il ajouté, expliquant que les scientifiques de la mission avaient été "ébahis" mercredi soir par ces résultats."Nous avons trouvé ce qui paraît être nécessaire pour que la vie puisse exister dans le passé, le présent et le futur, à savoir des nutriments", a poursuivi le scientifique, précisant qu'il s'agissait de minéraux et non pas de nutriments organiques. Il a mentionné le magnésium, le potassium, le sodium et le chlorure.Ce scientifique de l'université d'Arizona (sud-ouest), a aussi indiqué que l'équipe avait été surprise par l'acidité du sol qu'elle ne pensait pas aussi élevée avec un pH de 8 à 9. Les résultats préliminaires de "cette analyse constituent aussi un indice de plus que l'eau liquide a été présente sur le sol de Mars à un certain moment dans son l'histoire", a aussi relevé Samuel Kounaves. Les résultats de cette analyse sont très similaires à ceux d'analyses de sol faites sur la Terre dans des déserts et "ceci est la partie exaltante", a-t-il relevé.Le petit échantillon avait été prélevé à l'aide de la pelle à l'extrémité du bras robotisé de Phoenix et avait été déposé dans l'un des huit petits fours de TEGA. L'échantillon a été progressivement chauffé jusqu'à mille degrés Celsius. Ce sol provient de la surface, ce qui explique pourquoi l'analyse n'a trouvé aucune trace de glace qui se trouve à quelques centimètres sous le sol et dont la présence avait été confirmée la semaine dernière.William Boynton, de l'université d'Arizona, responsable scientifique de TEGA, qui a qualifié de "spectaculaires" les résultats de l'analyse de l'échantillon de sol martien, a précisé jeudi que l'instrument avait aussi détecté de petites quantités de dioxyde de carbone (CO2) à la surface des grains de sol. Ce CO2 a été libérée à faible température dans le four.A des températures plus élevées, TEGA a détecté de faibles volumes de vapeur d'eau. "Cette analyse a montré comme nous l'espérions que cet échantillon de sol a bien été au contact avec de l'eau dans le passé", a ajouté William Boynton. "Mais nous ne savons pas si cette interaction s'est produite sur le lieu où l'échantillon a été prélevé dans l'arctique martien ou s'il provient d'un autre endroit d'où il aurait été transporté par les vents", a-t-il noté.L'analyse de fragments de glace par TEGA que l'équipe scientifique va conduire dans les prochaines semaines devrait permettre de répondre à un grand nombre de question concernant le passé de Mars. Si cette glace contient des impuretés cela pourrait en dire long sur l'histoire climatique de cette région et de la planète rouge.Mars est actuellement trop froid pour que l'eau puisse y couler mais il est possible que dans un passé lointain les régions polaires aient connu des températures plus chaudes, selon les scientifiques.Phoenix s'est posée dans l'arctique martien le 25 mai, dans une région jusque-là inexplorée, pour entamer sa quête d'eau et de composants organiques et déterminer si une forme de vie primitive y a été possible. Phoenix n'a pas d'instrument permettant de détecter des micro-organismes.