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Je trouve que tout ça est encourageant. Dans les livres récemment parus en jeunesse, j'ai noté un grand nombre de nouveaux auteurs qui n'auraient peut-être pas été édités sans les gros succès des ces maisons d'éditions. Alors j'ose penser que ce boom éditorial ne profite pas qu'à ces grosses boîtes, mais aussi à la fantasy jeunesse en général.

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Quelqu'un peut me dire ce qui fait qu'un auteur est catalogué "jeunesse" ? Le fait que son livre soit édité en version adulte ET en version avec des images ? A la croisée des mondes et le Seigneur des Anneaux sont-ils de ce fait des romans jeunesse, alors même qu'ils ont un important lectorat adulte ?Le cinema a ses propres codes pour déterminer si un film correspond à un public jeune, et les studios font bien des coupes pour éviter un PG13 ; de ce que je vois, ça signifie juste qu'un auteur voulant faire du Elric ou du trône de fer ne pourra pas se prévaloir d'être "auteur jeunesse", il sera auteur adulte et c'est tout.La loi du marché fait que le lecteur comme l'éditeur aiment savoir que le produit correspond à leurs attentes, la responsabilité incombera à celui qui déterminera si c'est assez "soft" pour être dans le rayon junior.

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Euh, les romans de Pullman ont dès le début et toujours été édités en Jeunesse, pas le SdA. C'est venu après histoire de multiplier les éditions et donc les ventes. Mais je crois que ça suffit pour les classer. ;)

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J'ai pas cité Pullman par hasard ;) ; il y a des gens pour penser que ça n'a pas sa place en littérature jeunesse, tout comme le SDA, même si la couleur de la couverture dit le contraire.Prenons un exemple : je veux offrir un livre à mon neveu préféré (facile, c'est mon seul neveu comme dirait Simba), rapport à son âge, j'aimerais être sûr que je ne vais pas lui mettre sous les yeux quelque chose d'inapproprié.Et comme la mode est aux contrats prévoyants toutes les clauses parce qu'un procès coûte trop cher, ce genre d'initiative ne me surprend pas plus que ça.

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Euh, de ce que j'ai compris dans la brève, cette clause ne concerne pas le contenu du roman (qui peut, lui, être éventuellement remanié pour correspondre au lectorat jeunesse auquel il est destiné), mais bien le comportement des auteurs dans leur vie de tous les jours. Et là, ça me choque un peu :huh: . Où va-t-on si on continue dans cette voie ? Les auteurs n'appartiennent pas aux maisons d'édition. Et même si leurs comportements pourraient être préjudiciables aux ventes de l'éditeur, je trouve anormal qu'ils se mêlent de leur vie privé :oTanis

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Merci pour cette annonce :)Je note les titres pour une future commande. Je vais me renseigner plus avant sur The Graceling mais je dois dire que j'adore de couverture. C'est le genre de couverture qui me fait m'arreter sur un roman! Et là, celle ci a bien su éveiller ma curiosité. L'auteur australienne aussi mais là c'est plus une déformation professionnelle ;)

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C'est tout moi ça...explication de texte : si le contenu des romans "jeunesse" sont encadrés, la dérive suivante est d'encadrer le côté people de l'auteur au cas où un site internet viendrait à rendre public ses moindres faits et gestes. Il y a trente ans, on savait de l'auteur le peu qu'en disait la jaquette et on pouvait au mieux lui écrire une lettre.Maintenant qu'on peut savoir quasiment en direct ce que JKR a dit à l'autre bout du monde, l'éditeur doit veiller à ne pas avoir de mauvaise publicité.Sauf que je suis parti directement sur ce qui ferait la distinction entre auteur "normal" et "jeunesse" dans leurs livres, puisque ce critère ne semble, pour l'instant, concerner que ces derniers (et puis, savoir que tel auteur est un ancien alcoolique drogué et malpoli n'a jamais empêcher Stephen King de bien se vendre ;) ).Alors soit l'auteur reste discret, soit il se dévoile sur la place publique en sachant que ses travers lui reviendront bien assez vite ( en supposant qu'on achète moins un livre à cause de son auteur plutôt que pour le contenu...c'est que du marketing)

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Aléthia a écrit :L'auteur australienne aussi mais là c'est plus une déformation professionnelle ;)
C'es bien ce que j'ai pensé. ;)Attention à la couv de Graceling, car l'anglaise est tout bonnement...
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51sTW%2BpKv3L._SS500_.jpg
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Plus qu'à attendre patiemment les critiques d'Elbakin de tous ces romans. Mais déjà, ça fait plaisir de voir que les éditeurs américains soignent les sorties de leurs nouveaux romans fantasy :)
Gillossen a écrit :Attention à la couv de Graceling, car l'anglaise est tout bonnement...
Arf, oui, nettement moins belle :| . Espérons que l'éditeur français qui l'achètera (l'a acheté ?) sera plus inspiré et conservera l'américaine ;)Tanis

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L'idée de faire écrire une histoire par différents auteurs peut être sympa. Par contre, la campagne marketing qui l'accompagne pour essayer de l'imposer fait assez matraquage, je trouve aussi :/ . A voir si ça marche et ce que vaudra l'histoire au final.Tanis

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Pas mal l'idée de se faire succéder les auteurs, ça fait plus de diversité, mais du coup ça doit rendre la qualité beaucoup plus inégale d'un livre à l'autre et le lectorat moins fidèle... ce qu'ils veulent apparemment compenser par une inondation de pub sur tous les supports, de quoi me donner envie de ne jamais m'approcher de cette série :o