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Je vois que du côté des éditeurs anglo-saxons, ils sont de plus en plus nombreux à franchir le pas vers le format électronique. Personnellement, je ne dis pas que je n'y viendrais jamais, mais pour le moment, je préfère encore avoir un bon vieux livre fait de papier entre les mains ;)Tanis

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Ça a l'air vachement pratique , mais au delà, la question plus ou moins, habituelle ; déjà que lire Archibald m'éclate les yeux, quant est il de cette merveille technologique qui, représente l'avenir du livre? Quelqu'un l'a t elle essayée?Pis y a les batteries, et une mémoire limite ( ce qui n'arrive jamais avec le papier même si il s'abime ) :) L'histoire du livre n'est pas figée ;)

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alice a écrit :déjà que lire Archibald m'éclate les yeux,
J'espère cela dit que ce n'est qu'une question d'affichage, pas de fond. ;)Il me semble avoir vu passer l'info comme quoi Amazon.com laissait ses stocks de Kindle s'épuiser avant d'en lancer une nouvelle version dans la foulée après les fêtes.

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Un bel objet, mais je trouve vraiment le prix prohibitif. :|Livres Hebdo revient sur tout ça :
Tandis que Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, annonçait lundi à New York la sortie de son reader Kindle 2 aux Etats-Unis, les stratèges de l’édition et aficionados des livres électroniques ont suivi avec dévotion la conférence TOC (Tools of Change for Publishing) du 9 au 11 février.«A chaque lancement de nouvel appareil, on constate un pic de nos ventes de livres électroniques», dit Leslie Hulse, vice-présidente du marketing et de la stratégie sur Internet pour la maison d’édition HarperCollins (News Corp). La deuxième mouture du Kindle était d’autant plus attendue que depuis décembre, le distributeur américain sur Internet Amazon était en rupture de stock, explique-t-elle. Merveille technologique ou pas, Kindle 2 aura le mérite de cristalliser tous les fantasmes sur ce marché encore balbutiant. Le reste du monde et notamment l’Europe devra attendre.Pour l’Europe, Amazon «n’a pas d’annonce à faire pour le moment, déclare un porte-parole à Livres Hebdo, même s’il y a « un très grand intérêt des consommateurs internationaux». Si le livre électronique ne représente toujours qu’un très faible pourcentage des ventes totales de livres (entre 1% et 3% environ), il affiche une très forte croissance (+108% en novembre aux Etats-Unis quand le reste du marché était en baisse de 14,4%) qui ne manque pas de susciter beaucoup d’espoirs dans un marché en berne.Yes we canPlusieurs participants de la conférence TOC (Tools Of Change for Publishers) ont souligné la nécessité d’améliorer le merchandising sur les sites des distributeurs, de la même manière que ces efforts sont effectués dans les librairies. Le visiteur du site aurait moins tendance à télécharger le livre électronique si celui-ci est relégué en bas de la page Web. «iTune [le magasin en ligne d’Apple] n’a pas encore structuré son offre de livres aussi bien que son contenu musical. On a beaucoup d’espoir», a dit Leslie Husle. En termes de marketing, il s’agit aussi de mettre sur le marché simultanéement le livre et sa version électronique simultanément, de façon à maximiser les efforts de promotion.L'achat au chapitreAcheter son livre au chapitre ? La formule fait recette, notamment dans la catégorie des livres universitaires. «Les étudiants qui n’ont pas eu le temps de réviser à l’avance sont ravis de pouvoir télécharger un chapitre la veille des examens», explique Kenneth Brooks vice-président senior de Cengage Learning. «Même si l’achat au chapitre est moins avantageux que le livre entier», ajoute-t-il. Les opportunités sont nombreuses, aussi bien dans le domaine des livres électroniques de cuisine que des livres pour enfants.Il faut compter avec quelques défis cependant. La mondialisation en fait partie. Les formats peuvent être différents et les livres paraissent souvent à des dates différentes sur lchacun des marchés. En outre, en Europe, la réglementation impose une taxe de 19,6% sur les produits numériques (TVA), a souligné Stéphanie Van Duin, vice-présidente senior de la stratégie pour Hachette Livre.Harlequin sur iPhoneLa téléphonie mobile est devenue une composante de la stratégie d’Harlequin, qui a lancé en 2006 un service pour téléphones portables qui comprenait l’envoi quotidien de morceaux de texte, de sondages et de jeux.La prolifération des téléphones intelligents (comme l’iPhone d’Apple, le BlackBerry et l’Android de Google) a permis au spécialiste de la littérature sentimentale de rendre largement disponible les livres électroniques sur mobile, comme l’explique Brent Lewis directeur de la stratégie Internet pour Harlequin. «Au Japon, souligne-t-il, grâce à l’essor de la lecture sur téléphone mobile, le marché du livre électronique atteint 35 milliards de yens soit 300 millions d’euros.»HarpersCollins en vidéoEntre le livre vidéo, le Vbook (ebook qui intègre des images vidéos) et la «bande-annonce» promotionnelle de livre, les éditeurs font la place belle à l’image. «La première étape a été la mise en place du studio vidéo le printemps 2008», explique Leslie Husle d’HarperCollins. Les vidéos promotionnelles sont destinées au site de l’éditeur et à ceux des distributeurs comme Borders, pour qui l’éditeur conçoit des vidéos exclusives. Les avantages sont nombreux à commencer par le faible coût. Il suffit d’organiser une interview avec l’auteur lorsqu’il est de passage à la maison d’édition. L’interviewer n’est autre que l’éditeur lui-même. «Il connaît très bien le livre et posera les questions pertinentes», dit Leslie Hulse. Quelques heures de montage et le tour est joué.25% des droits pour l'auteurHarperCollins a sorti le 3 février une version vidéo du livre de Jeff Jarvis What would Google do ? (Que ferait Google ?). Disponible pour téléchargement sur Amazon.com, le livre est vendu pour $9,99 (7,7 euros) et l’auteur reçoit environ 25% des droits d’auteur, un pourcentage similaire à ceux du livre électronique. Dans la vidéo de 23 minutes sur fond blanc, l’auteur Jeff Jarvis présente les 14 concepts clés de son livre. HarperCollins espère que la vidéo plaira à une «cible d’hommes et femmes d’affaires».«Nous travaillons à la mise en place d’autres canaux de distribution, notamment avec Apple pour des développements sur iPhone avec le logiciel Stanza et sur BlackBerry», explique Leslie Hulse, d’HarperCollins. Si le retour est positif, HarperCollins pourrait sortir six nouveaux livres vidéos en 2009. La tentative relève avant tout de l’expérimentation.L’auteur lui-même s’interroge sur le modèle : «Est-ce que le produit vaut vraiment $9,99 ? L’idéal serait que l’on puisse acheter l’accès à l’idée à travers tous les supports mais cela n’est pas encore possible», dit-il. Quoiqu’il en soit, la vidéo a déjà eu le mérite de faire parler du livre. Jeff Jarvis se réjouit des retombées dans la presse et notamment dans le Wall Street Journal. Les médias traditionnels n’ont pas encore disparu.

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Assez d'accord avec dwalan. Le jour où apparaîtra un e-book (et pas un e-book-couteau-suisse) a 100€ je le prendrais peut-être, en attendant, à l'ancienne! :)

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Cette nouveauté technologique inévitable m'intrigue au plus haut point. Je pense être vraiment de la vieille école et préférer le contact avec le papier, les couvertures variées, les polices et textures différentes d'une édition à l'autre plutôt qu'un gadget électronique aussi joli soit-il. Cela dit le livre électronique offre une solution très intéressante au problème de stockage du livre papier, un peu encombrant il est vrai.J'irai jeter un œil à l'espace Lectures de Demain au Salon du Livre, histoire de me faire une idée plus précise. En tout cas actuellement, je le trouve beaucoup trop cher en comparaison de ce qu'il offre comme possibilité et j'imagine que tous les livres ne sont pas disponibles sous forme e-book ...