Message de présentation sur le blog de l'Atalante. Par contre, les deux chapitres cités en PDF... Le lien a visiblement été oublié.

Le retour de la Sword & SorcerySouvenez-vous, c’était en juin 1998, sortait alors à L’Atalante l’histoire des combats sans espoir ni perspective d’une bande de mercenaires vendue au plus offrant. Cette bande possède désormais un nom célèbre qui s’écrit en lettres noires de sang : La Compagnie Noire. Cette série de romans avait ranimé en son temps le genre de la Sword&Sorcery initié par Elric le Nécromancien et Fafrh et le Souricier gris. Ce genre est l’antidote parfait des fantasies trop gentilles, des héros trop… héroïques et des histoires qui finissent invariablement bien. Mais loin de moi l’idée de vous écarter de quelque courant littéraire que ce soit, cependant souvenez-vous de la Sword&Sorcery lorsque l’envie vous prendra d’un anti-héros, de causes perdues et de sorcellerie. La sorcellerie, vous savez, cette forme de magie pas très propre et souvent dangereuse pour le sorcier lui-même…Mais pourquoi devrais-je vous gratifier d’une telle sortie sur ce genre ? Eh bien parce que nous avons l’honneur et l’avantage d’accueillir entre deux feuilles de papier cartonné agrémentées d’une couverture de Frédéric Perrin le premier livre d’un auteur américain, qui n’est plus un jeune premier d’ailleurs, j’ai nommé : James Enge. Son livre, Le Sang des Ambrose, à paraître en ce mois de mai, portera haut (… et court) les couleurs de L’Atalante en ce domaine cette année.Une première œuvre plus qu’impressionnante; le monde est fouillé, dense, la sorcellerie apparaît cohérente sans pouvoir être déchiffrée par le lecteur, le(s) opposant(s) sont intelligents et motivés, l’anti-héros immortel, Morlock le sorcier, est un ivrogne au bord du précipice. Magnifique contexte, soit la recette d’un désastre scénaristique et émotionnel ? Et bien non !Par-dessus tout ça vous avez un héros, sauf qu’il est petit, qu’on a tué son royal père et sa royale mère et qu’il n’attend plus que le couteau de l’assassin. L’histoire racontée de son point de vue est un coup de maître car il introduit naturellement le lecteur (non-sorcier, non-immortel, normal quoi) dans cette aventure. Je dis bien aventure car en plus de tout cela c’est un roman d’aventure surprenant et d’action héroïque, surtout quand c’est le petit Lathmar qui y va.Bon, j’arrête avec les superlatifs, vous n’aurez qu’à coller les vôtres dans les commentaires ou sur le forum.Un petit bonus, les deux premiers chapitres pour vous faire regretter de ne pas l’avoir déjà sous la main.