Dimanche après-midi, sortie en famille pour aller voir Ωceans.Des scènes exceptionnelles, remarquablement filmées, et je peux vous assurer que j'ai déjà regardé un bataillon de docu animaliers. Pour certains scènes, c'était pour moi du jamais vu. Ça c'est le côté positif.Dans les moins, Perrin est insupportable (son auto mise en scène fait naturellement bouger le bras pour chercher la zapette), et même si je sais que ce n'est
pas un documentaire, une petite incruste texte en début de scène sur le lieu et les espèces filmées n'auraient pas fait de mal. Je connais un paquet de poiscailles, mammifères marins, crustacés et autres céphalopodes, mais j'aurais apprécié que l'action soit un minimum située. Là, l'émotion passée, je crains que l'on se retrouve aussi bête à l'arrivée qu'au départ, ce qui est quand même un comble pour ce genre de film.Bref, à voir pour les scènes exceptionnelles :
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armées d'araignées de mer – bluffant, on s'imagine aisément dans Star Wars ou Lanfeust –, rassemblement de rorquals (quelle espèce ?) dans la baie (Alaska, Canada, état de Washington ? ça m'énerve

), l'horrible agonie du squale sans ses ailerons...
… mais à mon avis, ce film passe très largement à côté de ses objectifs; Oui, les océans sont beaux, oui, les océans sont menacés. Et après… pas grand chose hélas.Tiens, un autre truc qui m'a violemment irrité :
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quand le plongeur nage avec le grand blanc – image elle aussi remarqualble– , et que la voix de Perrin parle d'alliance et de partage, comme si la bestiole faisait cela consciemment, du genre "tiens, si j'arrêtais de croquer du surfeur à l'occasion, ces irritants bipèdes de la surface me lâcheraient un peu la dorsale".
Et la marmotte, elle met le chocolat...