1483
C'est peut-être une erreur dans la traduction française, mais Anomander Rake est le premier fils de Mother Dark/Mère Ténèbres (?), qui est donc aspectée ténèbres et non ombre (Father Shadow).Mais effectivement, merci pour cette description d'Anomander Rake, clairement un des personnages les plus classes de la fantasy.C'est pas tout, je retourne à Midnight Tides moi :)

1487
Merwin Tonnel a écrit :C'est peut-être une erreur dans la traduction française, mais Anomander Rake est le premier fils de Mother Dark/Mère Ténèbres (?), qui est donc aspectée ténèbres et non ombre (Father Shadow).
Mea culpa, ça m'apprendra à faire 4 choses à la fois.

1489
Anomander Rake B).Perso au charisme de fou, possédant une arme peu banale et combattant émérite.J'adore ce mec! Et puis faut voir ses actions :sifflote: (cf: tome 9 des "Livres Malazéen des Glorieux Défunts")...

1490
Mea culpa, ça m'apprendra à faire 4 choses à la fois.
Pssst, et aussi, c'est Whiskeyjack, pas Whyskeyjack :p Promis, j'arrête !J'aime aussi beaucoup cette illustration d'Anomander Rake. Faites gaffe à la lame de Dragnipur, vous pourriez vous retrouver dans des endroits peu recommandables.
Waoow il a l'air sympa ce perso! Ca donne envie de se pencher sur le livre!
Faut faire plus que s'y pencher : il faut plonger dedans !

1491
Merwin Tonnel a écrit :
Waoow il a l'air sympa ce perso! Ca donne envie de se pencher sur le livre!
Faut faire plus que s'y pencher : il faut plonger dedans !
Ben je sais pas justement. Merci Luigi pour ce portrait. Il me semble (mais ce n'est qu'un avis de non lectrice de cette série) qu'il est assez représentatif de l'ambiance sombre que je crains beaucoup de découvrir dans cette oeuvre. Sans être une absolue évaporée, il y a des "absences de lumière" qui ne m'aident pas forcement à aller vers un livre. Et chaque fois que je vous lis sur le sujet j'ai un sentiment de profonde noirceur que ce portrait confirme. Me trompe-je Merwin ? y'a-t-il un peu de légèreté chez ces Glorieux Défunts ?

1492
Il me semble (mais ce n'est qu'un avis de non lectrice de cette série) qu'il est assez représentatif de l'ambiance sombre que je crains beaucoup de découvrir dans cette oeuvre.Sans être une absolue évaporée, il y a des "absences de lumière" qui ne m'aident pas forcement à aller vers un livre. Et chaque fois que je vous lis sur le sujet j'ai un sentiment de profonde noirceur que ce portrait confirme.Me trompé-je Merwin ? Y a-t-il un peu de légèreté chez ces Glorieux Défunts ?
Peut-être faut-il continuer la discussion dans le topic adéquat, mais je me permets de te répondre au moins une fois sur ce fil.Alors oui, le monde d'Erikson n'est pas celui des Bisounours, pas plus que celui de Mon Petit Poney. Cependant, je pense qu'il est loin des œuvres les plus sombres de la fantasy. Étant donné que tu n'as pas lu de Glen Cook (notamment La Compagnie Noire), je ne vais pas trop m'appuyer sur cette comparaison pour développer mon argumentaire. Mais je trouve que l'ambiance qui se dégage du Livre Malazéen est moins sombre, moins opaque, moins malsaine aussi que dans la Compagnie Noire.Oui, on a quelques morts (ou presque) un peu crades, quelques évènements violents, mais ce n'est personnellement pas ce que je retiens de cet univers. Pour moi, le Livre Malazéen c'est avant tout de l'Épique, une ambition démesurée, un monde vertigineux, un scénario qui fait travailler les méninges.Je trouve par exemple que le baroque d'Elric, le sombre réalisme de la Compagnie Noire (voire même du Trône de Fer) ou encore le cynisme de Abercrombie correspondent mieux à ton expression "profonde noirceur". Plus que la noirceur, là où ça risque de bloquer pour certains, c'est surtout le côté très elliptique. Il ne faut pas avoir peur de rester un peu dans le flou concernant certains évènements, de se dire "bon, là je comprends pas tout, mais je garde confiance, tout va s'éclairer dans quelques pages/tomes :p".Et pour répondre à ta dernière question : oui, étrangement, il y a de la légèreté chez Erikson. Ou tout de moins, de vraies touches d'humour très bien maîtrisées, principalement dans les dialogues. Si certains personnages sont des monstres de sérieux, d'autres sont beaucoup plus légers : Kruppe et son détachement constant, le duo cynique Bauchelain et Korbal Broach, les différents soldats malazéens (notamment les Bridgeburners) et leurs réparties, Tehol Beddict et Bugg que je découvre en ce moment,...Erikson m'a déjà fait éclater de rire, pour te dire. :)Ceci dit, j'ai toujours un peu de mal à conseiller Erikson. C'est tellement radical comme approche (gigantisme, mystères, ellipses,...) que ce n'est pas forcément au goût de tout le monde. Et le premier tome, Les Jardins de la Lune, est en plus assez particulier.Mais il faut tenter. Il. Faut.

1498
Je cherchais effectivement quelque chose d'un peu plus sombre, un peu plus humain (en gros une sorte d'ange déchu avec des ailes de chauve-souris - c'est en tout cas ainsi que je le voyais). Néanmoins, après relecture pour préparer la bio, j'avais un peu tout faux. Malatesta est décrit comme une bête, la seule partie qui ne soit pas vraiment en accord dans cette image, ce sont les cornes qui devraient normalement être une chevelure d'ébène.