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C'est marrant ce truc ^^Chef du gouvernement : Von Bek Main du roi (1er ministre) : Moiraine (l'Aes Sedai)Interieur : KeyokeGuerre : LanJustice : Eddard StarkAffaires étrangères : ElricSanté : ToubibAgriculture : Sam aussi.Artisanat : DurnikEducation : SheriamCulture : BelgarathFinance : LittleFingerCommerce : Silk, évidemment!Chef des services secret : TyrionGrand intendant : VarysIndustrie: SaroumaneGastronomie : Robert (du Trône du fer), pour la ripaille Jeunesse: Arya

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Je me lance !Chef de l'Etat : Astyan le titan des enfants de l’AtlantideMain du Roi : Tyrion Lannister, pour briser la monotonieChef des armées : Bardas Loredan, pour un poste sur mesure !Grand ambassadeur : Gandalf est indétrônable à ce niveauBouffon (il faut toujours quelqu’un pour mettre l’ambiance) : Caracole, barde, troubadour et expert en fariboles. ;)Ministère de la Justice : La Mort, pas de douteMinistère de l’Education : DumbledoreMinistère de la Santé : ToubibMinistère de la culture : ShimrodMinistère de la jeunesse et des sports : Shrek fera l’affaireMinistère des sciences : Isaac Dan der Grimnebulin de la Nouvelle-CrobuzonMinistère des cultes : culte et occulte, c’est le chevalier Kantz l’expert !Ministère du commerce : Silk (Littlefinger finirait par partir avec la caisse)Ministère de la gastronomie : Armand de Maupertuis y fera honneur ! Renard et fin gourmet, il n'y a pas de meilleur profil !Ministère de l’environnement : Aspar White en est un très bon défenseur.Sécurité Intérieure : Vlad Taltos (Umbre est trop âgé à mon goût, place aux jeunes ! ;) )Médiateur de la république/royauté : Garulfo, il n’y a que lui pour avoir une telle foi en l’être humain !

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Chef du gouvernement : Thomas Covenant (sans commentaires!)Main du roi (1er ministre) : Mara des AcomaInterieur : Rhaegar TargaryenGuerre : Mathrim CauthonJustice : Uriel (pourquoi pas?)Affaires étrangères : MerlinSanté : Mr Norell (attention, peureux à l'horizon!)Agriculture : Panoramix (ha! ha! ha!)Artisanat : Sauron (bah quoi?...)Education : Tout (vrai) Aiel disponibleCulture : SubtilFinance : le dragon dans Bilbo le HobbitCommerce : Silk, également!Chef des services secret : ArakasiGrand intendant : Jon Snow (qui gagne la guerre sans munitions!)Industrie: Roy Mustang (parce qu'il souffrira à ce poste)Gastronomie : GloutonieJeunesse: Eragon (pour le meilleur et pour le rire!)

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Tyrion président !
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Encore un "grand" article de ce bon vieux Libé...
Harry Potter et les Reliques de la mort est sorti en France cette nuit à 0 h 01. C’est le septième et dernier tome de la série de J.K. Rowling. Les lecteurs vont enfin savoir qui meurt et qui ne meurt pas. Jean-Claude Milner, linguiste et philosophe, a lu la saga. Il nous explique en quoi elle est très politique.Magie contre Maggie«Ce qu’il faut dire d’abord c’est que Harry Potter est profondément politique et qu’il parle de l’Angleterre d’aujourd’hui. En le lisant, on a le sentiment que J.K. Rowling considère, comme beaucoup d’Anglais cultivés, qu’il y a eu une vraie révolution thatchérienne, catastrophique, et que la seule possibilité désormais pour la culture est de survivre comme science occulte. Ce que dit J.K. Rowling c’est qu’à côté de la mondialisation il y a autre chose, la culture n’est pas impuissante. La vision que J.K. Rowling a de l’Angleterre est liée au “moment élisabéthain”, ce moment essentiel où la Renaissance européenne s’est manifestée dans le monde anglais. C’est l’époque où le système anglais prend sa forme définitive, l’époque, notamment, où les public schools et les universités d’Oxford et de Cambridge échappent à la mainmise de l’Eglise.Or la Renaissance anglaise (comme l’a montré l’historienne Frances Yates) a lié ensemble les études classiques (le grec et le latin) et les sciences occultes (la magie blanche). Par ailleurs, cette époque est représentée par un personnage central, John Dee, qui était savant, alchimiste et philosophe et qui pensait que les sciences occultes devaient servir au bien public. Son influence est palpable dans les pièces de Shakespeare.Si on prend Poudlard, l’école des sorciers fréquentée par Harry Potter, on voit bien qu’elle fonctionne sur le modèle des public schools, comme Eton. Quant au directeur, Albus Dumbledore, en latin son prénom signifie “blanc”, comme dans “magie blanche”. Et, dans Dumbledore, il y a deux d, une référence à John Dee. Dans le dispositif décrit par Frances Yates, ce qui est visible, ce sont les sciences classiques ; ce qui est caché, ce sont les sciences occultes. Dans le monde de Harry Potter, c’est le contraire. Ce qui est caché, ce sont les relations aux langues anciennes, comme le latin, mais aussi au français, très présent à Poudlard avec les Griffons d’Or, Voldemort, Malefoy…On dit que J.K. Rowling a redonné le goût de la lecture aux enfants. C’est vrai, mais ce n’est pas tout. Elle a aussi rétabli les relations avec un latin paré de vertus séductrices, et avec le français, qui a une place très particulière dans l’Angleterre contemporaine. Les membres de la famille royale doivent apprendre le français, notamment parce qu’il est parlé dans les îles Anglo-Normandes, qui font partie du royaume. Et si les tabloïds anglais font si souvent du French bashing c’est qu’en Angleterre le français est traditionnellement lié à la fois au pouvoir de type féodal et à une culture élitiste. Ce n’est donc pas un hasard si Dumbledore est un ami de l’alchimiste français Nicolas Flamel et si le français est présent dans Harry Potter. Cela fait partie de la relation que les Britanniques cultivés, comme Rowling, ont avec le français.»Les damnés de la terre contre les Moldus«Dans Harry Potter, le mot moldu signifie “non sorcier”, mais pas seulement. L’oncle et la tante de Harry, des Moldus par excellence, vivent comme les héros du monde de Margaret Thatcher, dans un quartier propret où toutes les maisons se ressemblent. Or l’Angleterre contemporaine est le monde où les Moldus ont pris le pouvoir, avec Margaret Thatcher puis avec Tony Blair. Un monde où s’exprime toute la puissance de la middle class. Dans Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, il y a une tante, particulièrement détestable, à qui Harry jette un sort. Elle gonfle et s’élève dans les airs comme un ballon. On peut voir là une référence au Dictateur de Chaplin (et une figure de la toute-puissance de la middle class devenue folle), mais on ne peut s’empêcher de remarquer que la tante s’appelle Marge, une allusion évidente à Thatcher. Dans le film, d’ailleurs, elle porte le même genre de vêtements et a sur la tête le même casque de bouclettes.Dans le monde décrit par J.K. Rowling, il y a donc les Moldus, qui représentent la middle class thatchéro-blairiste (qui va de la lower middle class à l’upper middle class), et puis les autres : le peuple, les gens cultivés et les aristocrates désargentés, autant de gens censés se retrouver dans les public schools ou à Cambridge.De même qu’à Poudlard se retrouvent des enfants issus de familles où on a toujours été sorcier (comme le méchant “sang pur” Malefoy), et ceux qui, comme Hermione, deviennent sorciers par le savoir. Cette alliance de l’aristocratie et du peuple contre la toute-puissance de la middle class s’inscrit dans une longue tradition anglaise.Les poètes Byron et Shelley ont écrit sur le sujet, Marx en a parlé dans le Manifeste, cette idée animait le groupe de Bloomsbury, dont faisait partie Virginia Woolf, mais aussi ceux qu’on a appelés les Cinq de Cambridge, les espions prosoviétiques des années 50. Il y a toujours eu en Angleterre un mouvement, plus ou moins issu des universités, opposé à l’économie libérale. Les étudiants sortis d’Oxford et Cambridge ont plus de points d’accord avec les damnés de la terre qu’avec la middle class.»Le latin et le grec contre la mondialisation«Si Harry Potter a un tel succès chez les adultes et pas seulement chez les enfants, c’est sans doute parce que les Anglo-Saxons et tous ceux qui sont touchés par la mondialisation y perçoivent – consciemment ou non – une machine de guerre contre les interprétations marchandes du système démocratique. Tout le monde est égal dans la course au profit”, c’est ce que dit le modèle thatchérien. C’est aussi ce que dit le modèle américain. Et, dans ces modèles, tout ce qui pourrait représenter un rapport à la culture est une entrave dans la course au profit.Chez J.K. Rowling, au contraire, il y a l’idée que le monde des Moldus est une somme de petites oppressions. Alors que, dans le monde de Poudlard, il y a certes des inégalités, mais, en même temps, comme la culture est ouverte à tous, Hermione, fille de Moldus, peut faire mieux que Malefoy, fils de sorciers. Ce qui peut apparaître comme élitiste est en fait une égalité réelle, par opposition à l’égalité non réelle du monde des Moldus. En cela, Harry Potter est une machine de guerre contre le monde thatchéro-blairiste et l’American way of life.Contrairement à J.R.R. Tolkien qui, avec le Seigneur des anneaux, célèbre un “monde d’avant” et est donc réactionnaire, J.K. Rowling est, elle, une vraie libertaire animée d’une volonté de préservation. C’est comme si elle disait : “Apprenez le grec et le latin au lieu d’étudier le marketing. Vous pourrez ainsi peser sur le monde de manière inattendue.” Les vrais magiciens, ce ne sont pas les spins doctors [les conseillers en marketing politique, ndlr] de Tony Blair, mais ceux qui savent le grec et le latin.»Noblesse de cœur contre tyrannie«Le sorcier Voldemort est au fil des livres une figure de plus en plus terrifiante, c’est le super-spin doctor. Il détient les secrets des sciences occultes, et en fait un instrument de pur pouvoir. Parce que, pour J.K. Rowling, la culture ne porte pas en elle-même la garantie contre son mauvais usage. Ce mauvais usage, c’est la passion qu’un sujet éprouve à opprimer d’autres sujets, et c’est la seule passion qui conduit à la déshumanisation de celui qui en est habité. Dans Harry Potter, Voldemort est le plus grand des méchants parce qu’il est le plus grand des sorciers. Il est habité par la passion de peser sur les sujets, la pire passion possible. Et c’est là que réside la seule inégalité contre laquelle il n’y a rien à faire : l’inégalité en noblesse d’âme, en générosité. Harry en est doté, pas Malefoy. Dans cette histoire, on a donc d’un côté le monde des Moldus, où l’oppression c’est le pouvoir sur les choses ; de l’autre, le monde de Poudlard, où le savoir peut permettre de résister à la chosification du monde des Moldus, mais ouvre aussi la possibilité d’un pouvoir sur les sujets. Ce pouvoir redoutable, que recherche Voldemort et qu’on peut appeler tyrannie, est un des thèmes de Harry Potter, c’est un des thèmes récurrents dans la littérature anglaise depuis Dickens et Orwell.»

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Contrairement à J.R.R. Tolkien qui, avec le Seigneur des anneaux, célèbre un “monde d’avant” et est donc réactionnaire
Il a pas pu s'en empêcher, on oppose les oeuvres même sur ça...si on commence à mettre Harry non plus en fantasy mais au rayon "sciences politiques et économiques", on a peut-être réussir à faire baisser les ventes.

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Article très intéressant : si les récits tournent souvent autour de la passation du pouvoir, c'est sans doute aussi qu'il est plus "facile" de trouver matière à aventure dans des périodes troubles de l'histoire.Cela me fait penser : y a t-il des romans fantasy dans lesquels il s'agit de problèmes de succession démocratique (telle que nous l'entendons actuellement, à savoir avec le suffrage universel direct) ?

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Moi je mettrais Mara des Acoma comme chef d'état parce qu'elle a largement la stature d'une dirigeante mais en plus, elle sait se remettre en question, ce qui n'est pas donné à tout le monde.-Premier ministre, Umbre, parce qu'il a de l'expérience (mais j'adhère pas forcément à ses idées politiques..)-Aux services secrets Arakasi de la trilogie de l'empire-Commerce: Ronica Vestrit (je ne connais pas Silk que tout le monde a choisi :( )-Environnement: Jamère Burvelle ,c'est le mieux placé, il a eu largement le temps de réfléchir à la question et a même été absorbé dans un arbre :)-Affaires étrangères: Corenn du secret de Ji on nous répète tout au long du roman qu'elle est très douée pour la diplomatie, c'est que ça doit être vrai. Ou Gandalf effectivement.-Et à la défense Grigàn-Eddard Stark à l'intérieur, parce qu'il faut des gens honnetes dans mon gouvernement.-Dumbledore à l'éducation, Le Fou à la culture, Kettricken à la justice: pas mieux.:DJe n'ai pas réussi à caser Fitz, mais lui ne veut pas vraiment le pouvoir...

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Bon ok je m'y colle ça a l'air marrant !Prez' : Fingolfin parcequ'il a la classe ! (ou Luigi j'ai pas encore décidé ! :p )Premier ministre : Dyelin Taravin (RdT)Commerce : Silk idem.Affaires étrangères : Thom MerillinDéfense : Mat CauthonInterieur : Ammar ibn KhairanJustice : Ned StarkEducation : Le Limier Sandor Clegane (et oui la vie n'est pas toute rose petit oiseau ! ;) )Environnement : GarulfoSanté : Rébecca du Bois DunctonServices Sercets : Eusèbe (pour un ex-garde du cardinal...)Arts : Devin (Tigane)

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Allez, j'me lance !Chef de l'Etat : Ysandre de La Courcel (la trilogie Kushiel de Jacqueline Carey)Premier ministre Vérité Loinvoyant (L'assassin Royal de Robin Hobb)Affaires étrangères : Phèdre no Delaunay (parce qu'elle a le don des langues)(la trilogie Kushiel de Jacqueline Carey)Intérieur : Connavar (L'épée de l'orage et Le faucon de minuit de la saga Rigante de David Gemmell)Défense : Druss (Druss la légende de David Gemmell)Services secrets : Ellana Caldin (je suis sure qu'elle se débrouillerait très bien !) (Ellana de Pierre Bottero)Commerce : Marikani (elle est douée pour négocier) (Ayesha de Ange)Justice : Mara des Acoma (dans les Chroniques de Krondor, dans La Trilogie de l'empire)Culture : Kvothe (Le nom du vent)Environnement : Iorek Byrnison (A la croisée des mondes)Éducation : Dumbledore ( Harry Potter)Santé : C'ian (Lanfeust de Troy)Et voila, j'ai fait cet édit à la demande d'Albéric. tu as raison c'est une bonne idée de préciser les titres !

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J'aime bien toutes proposées (notamment les pointes d'humour qui vont avec !)Dans le liste d'ambremc j'aime beaucoup Phèdre à la diplomatie, Druss à la Défense, Mara à la Justice, Iorek à l'environnement.Dites-voir chers électeurs de la fantasy, pourriez-vous indiquer les romans / séries auxquels appartiennent les personnages que vous citez, car quand on ne les connaît pas cela permettrait de les resituer sans se creuser la cervelle...D'avance merci !

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Effectivement, lorsque l'on répond à ce sujet, on prend les personnages que l'on aime ou déteste, ou que l'on trouve amusant et on balance. Mais sans penser aux conflits d'intérêt, ni que l'on place sous un ordre démocratique et républicain français, des personnages qui n'ont prétendument rien à avoir avec nos modes de pensée politique. Alors c'est vrai que dans la high-fantasy les auteurs ne se foulent pas pour inventer un système politique ou simplement le commenter mais la plupart du temps, ce n'est pas gênant à cause du capital sympathique ou charismatique du personnage. Je me rappelle avoir été fan de Rand al'Thor il n'y a pas encore si longtemps. Aujourd'hui, je ne suis pas sûr que j'aurais le même enthousiasme.Deuxième point, les destinées quasi-mythiques des personnages si elles sont remises en cause par les protagonistes, ne sont pas souvent remises en cause par le lecteur. Rand est il le sauveur de l'humanité ou pas? Si c'est la réincarnation du dragon, alors il est "plus" que tout autre homme; il est dans l'obligation de régir ces Hommes qui lui sont inférieurs. D'ailleurs dans beaucoup de fantasy, les populations sont trop contentes d'avoir été sauvées de la fin du monde pour enlever le prestige que le héros en retire et le jeter aux oubliettes sauf si l'histoire débute ainsi (cf. Rien que pour l'acier) En gros, la morale de beaucoup de romans fantasy c'est "fais le bien, et tout le monde (ou alors ton entourage) te le rendra. Si ce n'est pas le cas, tu prendras leur bien dans l'optique de servir le bien commun". Et ça plaît beaucoup dans plusieurs histoires parce que c'est la récompense, l'établissement d'un paradis meilleur que l'enfer qui précède.N'est-ce pas dans la même optique que la démocratie a été instaurée aux dépens de la monarchie absolue (en France)? Ce que je veux dire, c'est que là où dans le monde actuel (réel) la démocratie est la voie du peuple, par des institutions écrites, humanistes, auxquelles on ne peut déroger sans remettre en cause (en partie) le système, il faudrait que dans la grande majorité des oeuvres de high-fantasy, les habitants se révoltent contre leur bienfaiteur qui s'est sacrifié pour leur sauver les fesses pendant que tout le monde, ou la majorité des personnages essayait de lui mettre des bâtons dans les roues?Deux cas se présenteraient alors: soit le système politique mis en place dès le début est aussi intelligent et complexe que le héros, auquel cas l'auteur peut se permettre de jeter le héros aux oubliettes et de lui refuser sa récompense de régisseur du monde sans vexer le lecteur, à qui le héros vient aussi de sauver la vie en sauvant la fin de son bouquin.Ou alors il n'y a pas de récompense et le lecteur reste frustré, furieux, dégoûté. Regardez ce pauvre Fitz! Le bâtard n'a rien fait d'autre que vouloir vivre sa vie (bon ok c'est un idéaliste mal fagoté) et la fin heureuse qu'il mène n'intéresse pas grand monde (sauf les amoureux de l'Amour).Dans tous les cas, à part si le bouquin traite de politique (mmm énivrant Trône de fer, miam délicieux Prince du néant), la politique n'est souvent qu'un moyen de récompense ou de punition pour le héros de high-fantasy, et si elle n'est pas pensée dans le but de changer l'histoire, la politique en high-fantasy ne change rien au reste.

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Evildeus a écrit :L'abolition du gouvernement, est ce possible?
Non seulement c'est possible,mais certains "méchants" travaille dans cette optique (dans la Symphonie des siècles par exemple), liquider des dirigeants, pousser au repli comunautaire des anciennes alliances, provoquer la peur, la méfiance, le chaos et l'anarchie.Imaginons le Gondor victorieux de la Bataille des champs du Pelennor, mais sans Intendant, sans Roi, sans Régent. Que se passe-t'il ? Qui prend la charge de commander et parvient à se faire obéir ? Qui décide de fuir ou de combattre ?Faute d'un leader naturel, le Royaume sera au mieux sous tutelle d'un voisin (et si Théoden était resté sous la domination de Saruman ?)Un gouvernement stable, c'est ce qui permet au peuple de dépasser les courtes vues individuelles pour frmer une société. Même chez les Uruk, le chef -le plus costaud- est celui qui décide de la direction à suivre quand tout le monde veut aller chacun de son côté.

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Merci pour cet article très intéressant ... et au passage, en arrivant sur ce forum, j'ai découvert l'article de Libé que je trouve très bien.C'est sûr que lire de la fantasy épique "classique" peut blesser un peu notre sens de la démocratie ... parce qu'à la fin, il faut toujours un chef (de préférence juste et gentil), mais un chef quand même ... ou une cheffe, parce que quand même, on a droit désormais à la féminisation du pouvoir ...Bref, merci pour la traduction !