Duarcan a écrit :Acheté Janua Vera par hasard, Je viens de terminer la nouvelle de Don Benvenuto. Je suis sous le charme et fort heureux d'apprendre le passage en poche de gagner la guerre car le livre est indisponible partout.

Je l'ai reçu cette semaine en ayant commandé directement chez l'éditeur, sur leur site Internet. Prix fort mais livraison gratuite

merci

L'interview était vraiment intéressante, merci beaucoup. C'est assez hallucinant le rapport entre l'auteur et Don Benvenuto, même un peu effrayant.

Oui, il a visiblement été très marqué par cette expérience...Quand à "ce qui est caché dans le roman", il faudrait mettre la main sur l'unique lecteur qui a trouvé et lui poser la question Mais je crois avoir entendu ou lu que Jean-Philippe Jaworski parlerait peut-être plus des elfes dans un éventuel livre qui reviendrait au Vieux Royaume, et donnerait davantage d'informations sur eux (vu les recherches qu'il a menées, il y a de quoi faire apparemment !)Pour faire monter un peu le suspense* : d'autres surprises autour de cet auteur dans... disons un certain temps (* et accessoirement remonter ce sujet, parce que l'interview est déjà en deuxième page et que vu le nombre de personnes qui ont l'air d'avoir apprécié Janua Vera ou Gagner la guerre ça doit en intéresser ici)

J'ai moi aussi plein de questions elfiques, des questions qui appellent discussion...

Mille merci pour cette interview- j'espère bien qu'un lecteur sagace trouvera l'énigme des elfes !

Une interview vraiment passionnante. J'ai notamment beaucoup aimé ce qu'il dit sur les passages durs du roman et sur les facettes de Benvenuto. Son attitude vis à vis de la violence (des personnages/du langage/des situations) est très bonne.Si seulement d'autres auteurs pouvaient s'en inspirer...

"Gagner la guerre" vient d'arriver (grâce à Fred, alias le libraire rouge, plus rapide que les amazones), et il va sagement prendre sa place pour Noël, on verra si je trouve les choses cachées avant mars-avril^^

Il est pas un peu gros pour mettre dans tes petites chaussettes ?

On ne fait pas les chaussettes par chez moi, on détermine une superficie par personne à proximité du sapin/cheminée/crèche, libre à chacun de marquer ledit emplacement selon les volumes attendus/espérés.Pas de bile, il trouvera sa place.

J'ai fini Janua Vera dans sa réédition pas plus tard qu'hier soir... Je ne vais pas faire dans l'original mais je me suis pris une vraie claque... Pour l'anecdote, je n'avais plus rien à lire et je n'étais pas chez moi, je suis donc passé au libraire le plus proche et je me suis pris Janua Vera sans grande motivation, j'ai lu que ça faisait partie des Récits du Vieux Royaume tout comme Gagner la Guerre qui est sur ma PAL. Donc pourquoi pas... Quel bien m'en a pris... Peut être ma plus belle découverte de cette année 2010 qui se termine...Pour commencer, l'avertissement au lecteur par Don Benvenuto Gesufal lui même met tout de suite dans l'ambiance et nous pose clairement le personnage...Puis vient Janua Vera... J'ai adoré cette nouvelle... Le fondateur du Vieux Royaume Léomance le Resplendissant, un dieu vivant perturbé par un simple rêve. Je trouve qu'il s'agit d'une bonne introduction faite par l'auteur... En effet, quoi de plus logique que de commencer par l'histoire du fondateur...Pour Montefellone, on a droit à une véritable plongée dans la guerre dans toute sa splendeur, dans toute son horreur... Des hommes qui se battent pour la gloire, par devoir... Des pertes, des trahisons... Ensuite, je n'ai pas enchaîné par la nouvelle suivante mais j'ai lu la chronologie complète située en annexe. Ce qui m'a permis d'avoir une vue d'ensemble de l'Histoire et de situer chaque nouvelle dans le temps et le contexte...Ensuite, vient LA nouvelle du recueil Mauvaise Donne. Alors deux sentiments se mélangent... Une jouissance absolue devant ce personnage, ses aventures et sa façon d'être... Et la déception quand la nouvelle se termine. Là je me suis dit j'enchaîne direct avec Gagner la Guerre!!! C'est juste un véritable plaisir de découvrir l'aventure de Gesufal... L'annexe sur la guilde des chuchoteurs est très intéressante en complément de cette nouvelle.Le service des dames change de protagonistes mais pas de qualité. Quelqu'un a parle d'un côté western, je suis assez d'accord. Une très bonne nouvelle dans la lignée de la précédente.Pour une offrande très précieuse, rien de transcendant, la nouvelle s'améliore sur la fin car j'ai eu du mal à rentrer dedans contrairement aux précédentes... Mais Cecht se confie dans la dernière partie ce qui le rend beaucoup plus intéressant qu'au début.Le conte de Suzelle! Ah le conte de Suzelle!!!! J'avais parcouru en diagonale le sujet sur le forum et du coup j'attendais avec impatience cette nouvelle... Et finalement.. Ben déception... C'est joli certes, c'est triste mais bon c'est un peu plat... Comme dis plus haut, c'est l'histoire d'une vie, pas très rose en effet, mais une vie classique comme de nombreuses vies à l'époque dans un tel contexte...Jour de Guigne trouverait parfaitement sa place dans les annales de Sir Pratchett... Je me suis bidonné à sa lecture... Ca me rappelait Deux-Fleurs, Rincevent et autres... Un vrai plaisir...Un amour dévorant est pour moi la moins bonne nouvelle du recueil... Original sur le principe mais au final il manque quelque chose... Sans plus... Je passe...Commen Blandin fut perdu est mon deuxième coup de coeur du recueil apèrs Mauvaise Donne. Allez savoir pourquoi? Rien d'original dans le fond mais l'amour de ce jeune est magnifique, se transforme en obsession et le fait de retrouver dans tout le vieux royaume des traces de cet amour je trouve que c'est une excellente trouvaille de la part de l'auteur... Enfin et pour finir, le confident est une vraie plongée dans la vie des fidèles du Desseché, dans l'obscurité... Et l'auteur par son talent nous fait partager la cessité volontaire du protagoniste... Une bonne conclusion au recueil je trouve... L'histoire d'une fourmie dans l'ensemble du Vieux Royaume, une fourmie qui ne foule même plus la surface... Pour conclure, ce (trop?) long poste, je reviendrai sur le style de l'auteur... Fluide, ciselé, précis, net je manque de mot... L'abondance de détails peut géner, c'est concevable mais cela ne m'a gené en rien bien au contraire... Je me suis senti en immersion totale et immédiate dans cet univers... J'en redemande!!! Ca tombe bien Gagner la Guerre n'est pas loin, sur mon étagère... La seule question que je me pose c'est "Est que j'enchaîne tout de suite ou est ce que je me fais une petite (toute petite alors) pause avant de retrouver Don Benvenuto???"Don Benvenuto d'ailleurs qui est toujours en lice dans le tournoi si je ne m'abuse.... A bon entendeur amis votants...

Belle coïncidence, j'ai fini moi aussi l'édition "augmentée" il y a à peine quelques jours... En fait j'ai complété ma lecture précédente avec les deux nouvelles inédites et les annexes.En ce qui concerne ces dernières, j'avais un peur en apprenant l'existence de cette nouvelle édition que le Vieux Royaume perdrait de son aspect mystérieux, qui faisait le charme initial de Janua Vera. Et force est de constater que c'est un peu le cas... Mais du coup, il prend également beaucoup de substance ! On se retrouve maintenant avec un monde qui a une histoire, un passé, des peuples, des faits historiques, etc... On retrouve donc quelque chose de plus classique, mais ceux qui aiment les univers structurés seront ravis !Quant aux deux nouvelles, j'ai beaucoup aimé "Montefellone" récit de batailles, de stratégies guerrières racontées comme d'habitude de fort belle manière, avec notamment un champ lexical "guerrier moyen-ageux" très impressionant.J'ai beaucoup aimé également "Comment Blandin fut perdu", touchant par moment, même si je ne suis pas un grand fan des histoires avec un gros twist final qui retourne tout ce que vous avez lu précédemment... Mais là encore, l'écriture de Jaworski fait merveille !Et finalement j'ai relu "Mauvaise donne", pour me remettre en tête les aventures de Benvenuto. Car j'enchaine tout de suite avec "Gagner la guerre" !

J'approche de la fin de "Gagner la guerre" et je commence à angoisser ! Dois-je ralentir ma lecture et savourer chaque page qui me sépare de l'inévitable dernière page ? En ais-je seulement la volonté ?Je ne veux pas en dire plus mais pour moi, lire Janua Vera avant Gagner la guerre permet d'avoir de multiples clins d'oeil et des flashbacks très intéressants.Foncez les gars, Benvenuto n'attend pas !

Lecteur sans peur et sans reproches, j’ai attaqué directement les Chroniques du Vieux Royaume par son plus gros morceau, Gagner la Guerre (Je n’ai pas encore lu Janua Vera mais mon petit doigt me dit qu’il pourrait se retrouver sous le sapin !) :)En fait, j’ai acheté ce livre un peu par hasard, parce qu’un(e) brave libraire de la librairie Molière, à Charleroi (sois-tu loué(e), ô bienheureux(se) inconnu(e) !) l’avait placé en évidence. J’avais pourtant lu les critiques positives sur Elbakin, mais je craignais que la prose de l’auteur, si encensée, ne me soit indigeste. Vu que je ne suis pas très bon pour garder le suspense, vous aurez devinez que j’ai adoré Gagner la Guerre, c’est ma "découverte" de l’année 2010. La preuve que la fantasy française peut produire de vrais bijoux. D’ailleurs je plains nos amis anglo-saxons qui n’auront probablement jamais accès à ces livres, et même, comment traduire la gouaille, la verve qui sort de ces récits ?Car voilà un des points forts du bouquin. Le style… Non pas le style d’un prétendu poête qui écrit un paragraphe pour ne rien dire, juste pour la beauté des mots, mais bien le style semble-t-il naturel d’une personne haute en couleur, encline à l’ironie et à la taquinerie. Un style hautement réjouissant qui nous fait ricaner avec l’auteur. Gagner la Guerre restera sans doute le seul roman dont j’aurais lu des passages à ma copine...Le style n’est pas le seul point fort. L’histoire, le thème… J’ai un faible pour les récits d’enfoirés (comment qualifier autrement Don Benvenueto ?) remplis d’intrigue. En voici un parfait représentant. Même le milieu du récit ne m’a pas déplu. Après une adaptation au changement de rythme (très soutenu jusque là), je me suis laissé entrainer jusque dans les plus petits villages du Vieux Royaume…Peut-être le seul point noir du récit, pourquoi fallait-il absolument y placer des ? Ce monde n’en avait pas besoin…

Pfff vous avez le chic de chambouler ma PAL à tout bout de champ avec vos belles critiques (bon j'avais déjà lu la version poche de Janua Vera, mais je l'ai donné à un ami et je me suis pris la version augmentée depuis ) Une belle unanimité en tout cas

Gagner la Guerre restera sans doute le seul roman dont j’aurais lu des passages à ma copine...

Pas le passage avec "la petite porte de la famille du Podestat", j'espère :sifflote:Content de voir plein de nouveaux lecteurs de cet excellent roman, j'espère que vous serez encore plus nombreux après la sortie en poche !

Nero a écrit :Peut-être le seul point noir du récit, pourquoi fallait-il absolument y placer des

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Elfes

? Ce monde n’en avait pas besoin…

Juste sur ce point : j'ai posé la question à Jean-Philippe Jaworski, et la réponse arrivera dans une deuxième interview pour laquelle je fais de la pub depuis un bon moment mais que je n'ai pas encore eu le temps de terminer... toutes mes excuses pour l'attente ! ("deuxième" parce qu'Elbakin.net en a déjà publié une il y a peu, ici. Oui, je fais une retape éhontée mais c'est pour une bonne cause, enfin, un bon auteur en l'occurrence.)Sinon je suis contente aussi de voir de nouveaux lecteurs conquis Il faut vraiment que j'arrive à trouver cinq minutes plusieurs jours pour finir Gagner la guerre .

Merwin Tonnel a écrit :

Gagner la Guerre restera sans doute le seul roman dont j’aurais lu des passages à ma copine...

Pas le passage avec "la petite porte de la famille du Podestat", j'espère :sifflote:Content de voir plein de nouveaux lecteurs de cet excellent roman, j'espère que vous serez encore plus nombreux après la sortie en poche !

:DToi aussi cette petite phrase en fin de chapitre t'a laissé un souvenir mémorable ?

Nero a écrit :Peut-être le seul point noir du récit, pourquoi fallait-il absolument y placer des

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Elfes

? Ce monde n’en avait pas besoin…

Au contraire pour ma part, c'est là que le Vieux Royaume prend une dimension et une profondeur incroyable. Il offre alors un contraste avec le reste "plus proche" et une perspective géographique, temporelle d'un monde riche, fouillé, et tout autant insaisissable. Je suis tombé sous l'envoûtement de l'univers du vieux royaume grâce à ce point... son monde m'a alors paru d'un parcours possible sans fin.Bien sûr la virtuosité de l'écrivain, maîtrise des styles, richesse linguistique, vocabulaire à "spectre large et profond", font de Gagner la Guerre et Janua Vera des références de la littérature imaginaire (fantasy) française. Sans ce point ses livres son excellent... avec c'est son univers qui s'ancre d'une manière indéfinissable dans l'imaginaire du lecteur en lui donnant une sorte "d'élévation" supplémentaire... regard tout à fait personnel

Après tout, certes, les récits de Janua Vera et Gagner la Guerre sont centrés surmais en y regardant de plus près, on y parle aussiAlors pourquoi pas des