Voilà, depuis le temps que j'étais sur ce cet ouvrage de Monsieur Kay, il fallait bien qu'arrive le moment de la fin de la lecture

. Mais ne vous y trompez pas, c'est pas parceque j'ai mis pas mal de temps pour le lire que je ne l'ai pas aimé, bien au contraire

. Comme à son habitude, Guy Gavriel Kay sait à merveille nous transporter dans un contexte original, où histoire et fiction fusionnent pour nous donner ce savoureux mélange qui nous plait temps, un univers que l'on a envie de s'approprier, de connaitre les différents mécanismes politiques, militaires, religieux qui régissent la vie de nos personnages

. Inutile de revenir (enfin bon, un peu quand même, c'est l'un des atouts majeurs de cet auteur

) sur la nature et le charisme de ces derniers. Qu'ils soient empereur, impératrice, artisans, religieux, nobles, conducteurs de chars, danseuses, ou même cuisiniers, ils ont tous un rôle à jouer, plus ou moins important, directement ou indirectement dans cette fresque, cette mosaïque dirons nous plutôt d'enchevêtrement d'évènements, qui par un habile placement, tels des tesselles subissant les lois de la luminosité (quand la poésie me prend

) , nous donne matière à réfléchir, à nous poser des questions, à anticiper les choix et décisions de ces personnages. Bien que pour la plupart irréprochables dans leurs rôles respectifs, je les trouve encore plus "humains" que dans Tigane et par conséquent plus que dans les Lions d'Al-Rassan

. La magie est bien présente, mais seulement en toile de fond, on la ressent, à certains moments plus qu'à d'autres, et s'intègre parfaitement au décor. Comme pour ces deux autres ouvrages, et pour conclure, il n'y a ici aucune hésitation à faire voile vers Sarance

.