Durant l'après-midi, x a encore essayé de me tuer d'une de ses maudites flèches. Mais Dieu veillait sur moi. Sa main providentielle a dévié le trait, je l'ai pour ainsi dire vue surgir des nuées. Assassin un jour, assassin toujours.

Publivore a écrit :La dernière flèche, de J. Noirez. :)La première m'avait bien évoqué quelque chose, mais j'avais du mal à remettre la citation dans son contexte. Mais la deuxième se situe au début du roman, où on découvre pour la 1ère fois les pensées de l'ex Shérif de Nottingham.

Pour rejoindre le bassin principal, il fallait enjamber l'arceau d'un petit pont et traverser un désert de sable d'environ cinquante mètres carrés. Puis, on longeait un sentier bordé par les frondaisons d'une forêt dont la plus éminente ramure parvenait tout juste au genou du chemineau hasardé dans les parages. Enfin, la courbe molle des berges du lac se laissait aborder.

Witch a écrit :Très bucolique en tout cas. Ça ne me dit rien c'est pour ça que je me tais

Du moins, je le croyais. Je l'ai piégé à la Coupole en 1947. Je me souviens encore de l'instant où j'ai planté ma lame dans sa gorge, de la lui avoir tranchée, à l'en décolleter. Vous auriez du voir ça ! La panique dans le restaurant, les hurlements et les imprécations, les cris de détresse de ceux qui se faisaient piétiner par les fuyards... Tout s'est passé très vite.

- Que dirais-tu, capitaine, de reprendre là où nous en étions restés ?- Tu n'avais pas aussi fière allure la dernière fois que je t'ai vu, étendu dans un tiroir de la morgue, ironisa X, affermissant sa prise sur le manche du poignard.- Tu aurais dû t'assurer que j'étais bien hors course, et ne pas laisser les humains faire le boulot à ta place... Il a fallu que je reparte de zéro ensuite. Nouvelle identité, nouvelle vie. Tu m'as fait perdre l'influence acquise par mon avatar. Un fâcheux contretemps. Pas question de remettre ça aujourd'hui.