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A venir au Bélial en février prochain... :)
Site de l'auteur a écrit :Mon huitième roman, de Fantasy, à paraître au Bélial':[deux ou trois choses que je sais de lui]6. Au 31 août 2010, j'ai fini de relire les épreuves. Je n'ai pas à rougir de ce roman. L'exergue en est celle-ci:"Nothing's gonna change my world."(Across the universe, J. Lennon - P. McCartney)5. Bankgreen en est le titre; c'est tout simplement le nom de la planète (totalement imaginaire) sur laquelle se déroule l'histoire.4. Le roman n'a rien à voir avec mes précédents livres. Olivier aurait de toute façon refusé de le publier dans le cas contraire. Mes obsessions sont toujours là, pourtant: la mort, la nécessité du lien et sa fragilité, l'âpreté de l'existence. Mais la liberté "merveilleuse" de la Fantasy m'a permis de mêler imaginaire et émotion, dans une atmosphère beaucoup moins sombre, bien plus diverse. Et puis, je ressentais moi-même le besoin de faire autre chose, tout simplement.3. La genèse du roman découle de la vision, dans un télérama de 2007, d'un dessin représentant une baleine furieuse au-dessus des flots, le tout pour illustrer une chronique du Léviathan de Hobbes (si ma mémoire ne me fait pas défaut).En tombant dessus, toute l'histoire m'est venue d'un seul coup, sans effort. Je n'ai rien eu à faire d'autre que de la coucher sur écran.2. Le roman fait 500 000 signes. Il m'aura demandé deux années d'effort et une écriture scindée en deux temps distincts. La partie centrale a été rédigée d'abord (en 2007). Puis, neuf mois plus tard, après gestation, la première et la troisième, l'une à la suite de l'autre.1. J'ai quand même réussi à insérer dans le cours d'un roman qui prend pour cadre une planète totalement imaginaire une référence aux Beatles. Celui qui la découvrira le premier aura ma considération éternelle.Olivier, lui, ne l'a pas vue, je pense.
Olivier Girard sur ActuSF a écrit :ActuSF : Bankgreen est un roman de fantasy de Thierry Di Rollo annoncé pour février 2011. Là aussi, peux-tu nous en dire plus ?Olivier : C’est le cinquième livre de Thierry publié au Bélial’, et c’est sans doute son meilleur. Il s’agit de son premier roman de fantasy, le livre le plus long qu’il ait jamais écrit (360 pages en grand format, ce qui, pour Thierry, est vraiment très long !). A mon sens, Bankgreen sera l’un des événements littéraires de l’année, rien de moins. C’est un roman d’une richesse exemplaire, et d’une maîtrise comme j’en ai rarement lu. Je pense par ailleurs que c’est un livre qui fera du bien à la fantasy. Au sein de la production pléthorique et très uniformisée du domaine, de tels projets, des livres qui s’inscrivent au cœur du genre mais font montre d’une ambition résolument adulte, parient sur l’intelligence du lecteur, sa capacité à rêver, à imaginer, de tels projets, donc, m’apparaissent pour le moins salutaire (et d’une extrême rareté). Bankgreen est incontestablement un grand livre, et j’espère bien qu’il sera perçu comme tel. Il est difficile de le résumer en quelques mots. Disons que Bankgreen (Bankgreen est à la fois le titre du livre et le nom du monde dans lequel s’inscrit l’histoire, le monde étant, finalement et bien entendu, le personnage principal du roman) est l’histoire d’une transition, la fin d’une époque, la relation d’évènements conclusifs d’un cycle, et qui en annoncent donc un nouveau. En cela aussi il s’agit d’un livre au cœur du genre, à l’instar du Seigneur des Anneaux, par exemple, qui narre également la fin d’un Age. A mon sens, la qualité première de Bankgreen, c’est de revisiter beaucoup des tropes de la fantasy, mais de le faire avec une approche résolument nouvelle pour, in fine, en tirer quelque chose de complètement inédit, sans équivalent. En fait, c’est un livre que j’ai lu deux fois de manière professionnelle, et que j’ai relu une troisième fois rien que pour le plaisir. A vraie dire, ça ne m’étais jamais arrivé… Enfin, et pour les curieux, le livre sera illustré par Jean-Sébastien Rossbach.
Mise à jour à la parution :arrow: Critiques de Gillossen

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Oui, je l'attends de pied ferme - et même si je n'ai jamais rien lu de Di Rollo, rien que le passage du monsieur d'une SF sombre à de la fantasy me titille

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http://nsa26.casimages.com/img/2011/01/18/110118071847277649.jpg
« Il y a ainsi une odeur de chairs coupées, tailladées, des cris qui résonnent encore. Rien qu’une guerre de plus qui s’achève… »Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant de sa race. Personne n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte jamais, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. à moins que… Car après tout, sur Bankgreen, la mort elle-même ne pourrait-elle pas mourir ?Thierry Di Rollo a publié huit romans — dont cinq aux éditions du Bélial’ — et plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, chez Denoël et dans la revue Bifrost. Il signe avec Bankgreen son grand œuvre, et crée avec la figure tragique du varanier Mordred l’un des héros les plus marquants de la dark fantasy épique depuis Elric, le prince buveur d’âmes de Michael Moorcock.« Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes qu’elle raconte et traverse et parcourt, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice — avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas. »Pierre Pelot, extrait de la préface.
http://www.belial.fr/thierry-di-rollo/bankgreen

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Alléchant que tout cela :) Premier très bon point, la couverture est magnifique (illustration sur le site de Le Bélial encore plus).
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Peut-être pas vendu, mais la couverture et la présentation sont suffisamment alléchantes pour que je feuillète les premières pagesdès que je le croiserai en librairie... et plus si affinités :D

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Personnellement, je trouve la couv' repoussante (c'est-à-dire qu'elle me repousse, visuellement), mais comme j'aime infiniment Di Rollo, je ne manquerai pas de lire avec curiosité et avidité son premier essai en Fantasy.

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Et une première critique sur scifiuniverse :[...] Certains la classeront dans la dark fantasy, d'autres dans le planet opera, Bankgreen s'avère en fait inclassable. L'auteur avouait même n'avoir pratiquement jamais lu de fantasy avec l'écriture de ce roman. [...] Dans l'ensemble, tout le texte semble travaillé au mot près, le rythme de ses phrases maîtrisé, comme une partition musicale de compositeur. Décidément, ça se confirme : très prometteur !

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Di Rollo est connu pour faire des romans très sombres, raison pour laquelle j'ai pour l'instant zappé son oeuvre. Il n'hésite pas à balancer des trucs un peu gore et ses premiers romans était pour lecteur averti (pour la violence plus que pour le sexe si j'ai bien compris). Je crois qu'il a un peu mis d'eau dans son vin toutefois....

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On peut lire un extrait sur le site du bélial, ou le téléchargerICIEt... euh... comment dire... l'eau à la bouche et en toujours plus grande quantité...Vivement le 10/02

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Si je ne m'abuse c'est aujourd'hui la sortie de ce livre.J'ai lu l'extrait disponible et je dois dire que j'ai tout de suite été frappé par le style de l'auteur très maitrisé.Ce début m'a aussi marqué par sa radicalité et sa glacialité mais avec déjà assez d'élément pour vous intriguer :p OK j'ai encore craqué je l'ai commandé :sifflote:

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Bon alors, qui dégainera le plus vite pour la première critique ? :DCertainement ceux qui l'ont eu dès Lundi (en ayant commandé directement chez l'éditeur)...Et ouaaaaaaaaai je sais, j'ai commandé chez Amazon, ça m'apprendra :(

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En cours de lecture ...C'est vraiment dark, et s'il y a une comparaison avec le Elric de Moorcock en quatrième de couverture, je trouve personnellement que c'est bien plus dark : une atmosphère pesante, limite angoissante, la mort...toujours et encore la mort qui bouche l'horizon, le personnage du varanier n'est pas comme le death dealer deFrazetta celui qui apporte la mort mais celui qui fait prendre conscience de sa propre mort, qui vous oblige à la regarder en face, à s'interroger sur sa mortUne oeuvre très personnelle loin des canons de la fantasy, où le lecteur ne sait pas quel est le prochain seuilque l'auteur lui fera franchir...Plus que de la dark fantasy, de la fantasy noire :sifflote:

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Commencé hier, donc pas encore assez avancée dans ma lecture pour avoir vraiment un avis mais déjà une première impression. J'avais un peu peur que ça tourne bouquin plein de combats, de sang et de testostérone mais en fait c'est plus du style bad trip lugubre et oppressant. J'aime beaucoup le style de l'auteur qui donne au récit un côté assez halluciné.