Si on repart de la définition selon St Wiki :
Le nihilisme ( latin nihil, « rien ») est un point de vue philosophique d'après lequel, le monde (et particulièrement l'existence humaine) est dénué, dans l'absolu, de toute signification, tout but, toute vérité compréhensible ou toutes valeurs.
Ce n'est donc à mon avis pas la présence d'éléments tragiques dans une oeuvre, tels que la mort de personnages principaux ou le recours à des notations réalistes (du sang, de la sueur, des tripes...) qui permet de dire si un livre est nihiliste ou pas.Cela résulte avant tout d'un parti pris, d'une vision du monde, d'un état d'esprit de l'auteur, qui le transpose (ou pas) dans ses écrits.Pour moi le Trône de Fer ne rentre pas dans ce cadre (même si on peut en discuter), pas plus que Tolkien.Howard définitivement oui (et je précise sans que cela soit un gage de qualité ou pas), c'est la conception de l'auteur avant tout. On peut la partager ou pas, mais la nier est à mon avis une aberration complète. Et si l'auteur du premier article, c'est qu'il n'a rien compris à Howard (cf. la fin de
Par delà la Rivière noire et le discours de Conan sur la destruction inéluctable de la civilisation). Ou alors il n'a lu que des Conan qui n'étaient pas de Howard !;):duel:Parmi les autres auteurs qui me viennent à l'esprit, je pense bien évidemment à K.E. Wagner avec Kane et à Moorcock avec Elric, et parmi les auteurs plus récents à Abercrombie ou à Morgan.
Edit : et j'ai failli oublier le Grendel de John Gardner, qui rentre tout à fait dans ce cadre.Une tendance récente de la fantasy de ces dernières années ? Peut être, il n'y a ni lieu de crier au scandale ou au génie. Ce qui est important, c'est de voir ce qu'en fait l'auteur. Va t-il en faire un usage "publicitaire" du genre "voyez comme ce que je fais est original, comment j'ose ce que personne n'a fait avant moi" Ou bien va t-il apporter quelque chose d'intéressant au genre, et c'est là tout ce qui compte.
