C'est pour dire, mais il a fallu que je relise le résumé pour me souvenir de quoi parlait le premier tome. J'ai donc été très "marqué" par cette lecture

J'avais oublié de donner mon avis sur ce livre , lu il y a quelques temps déjà.Alors , je m'inscris complètement en faux avec la note donnée : perso, j'aurai commencé par un 9 car le chef d'œuvre n'existe pas..Beaucoup de lieux qu'on ne retiens pas car sans intérêt :1 point en moinsDes personnages sans consistance et sans saveur , assez stéréotypé :1 point en moins.Une histoire qu'on peine à finir , plus vite oublié que lue..: 1 point en moinsBeaucoup d'encres dépensés pour un résumé fade et sans saveur :1 point en moins.Beaucoup de pages produites donc pour la destruction de la forêt : 2 points en moins.Voila , ma note finale sera de 3 : tentez l'aventure , plongez vous dans cet univers car certains livres ont la particularité et l'ambition de faire savourer et d'apprécier les bons livres.Et parfois, la cheminée sourit aussi.

Oui, effectivement, il est possible de taper dessus encore plus fort, notamment sur le plan de la note proprement dite. :)Maintenant, comme l'auteur semble tout de même sincère et appliqué dans sa démarche notamment au niveau de l'univers... évidemment, c'est loin de tout excuser !

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Au vu de la critique, on peut trouver dommage que l'auteur n'arrive pas à se diversifier et à rendre son histoire intéressante sur le long terme; Vraiment dommage...

J'ai pas l'impression que le potentiel ait jamais été bien grand. Ça sonne comme du recyclage à grande échelle de nombreux cycles de High Fantasy en vogue au moment de la VO, sans vraiment de touches personnelles. Si en plus les persos sont à baffer...

Je viens de finir le second tome et j'attaque le troisième directement car comme pour beaucoup de ceux qui ont lu le second livre en ayant que de vagues souvenirs du contenu du premier, je préfère enchaîner pour ne pas avoir à patauger une nouvelle fois quand il sera fait mention de certains évènements ou personnages. Parce que c'est certain, ça n'est pas mémorable.Une fois fermé ce deuxième volume, on peut sincèrement se demander si l'auteur se rend compte de la lourdeur de son écriture. Comme Jordan il ne cesse de nous ressasser les mêmes caractéristiques dès qu'un personnage réfléchit. Le pompon revient à Cashel et sa lenteur. Il est un peu con mais tellement fort qu'il ne veut pas se précipiter pour ne blesser personne. On a presque l'impression d'être pris pour des abrutis à force de répéter la même chose.Le second point qui fâche concerne les personnages. A force d'insister sur une caractéristique, ses personnages en sortent monolithiques, après plus de 1000 pages ils n'ont pris aucune épaisseur. Il ne sont cantonnés qu'à un seul rôle et ne dévieront pas d'un chouilla. Le pire étant peut être que les quelques personnages secondaires introduit dans le second livre se voit offrir un véritable parcours qui les amènent à évoluer, certes des fois c'est plus par à-coups que de manière continue mais c'est toujours ça de pris.Le dernier point qui dérange réside dans l'histoire elle même. Sur les 650 pages du deuxième volume, l'intrigue principale ne commence clairement qu'aux alentours du troisième tiers. Non pas que tout ce qui se déroule avant n'est d'aucune utilité, c'est juste qu'il est difficile de justifier 400 pages pour quelques moments indispensables. De plus la progression des différentes arches narratives se fait dans la confusion la plus totale. Comme le groupe de départ est divisé en deux, qu'ensuite différents membres sont isolés, et qu'ils sont tous plus ou moins à la recherche des autres, ça fait que tout le monde se suit, tel groupe se retrouve là où était l'autre mais l'autre est ailleurs donc on repart vers ailleurs mais entre temps l'autre groupe a perdu un membre et part à sa recherche....Bon, malgré tout l'histoire générale avance quelque peu. Elle devrait avoir un caractère épique mais les défauts sont tellement nombreux qu'on peut dire que l'auteur ne réussit pas à rendre son récit très intéressant.Je n'ai jamais lu Terry Goodkind mais je pense que David Drake est un mélange entre Jordan et l'auteur de L'Epée de Vérité. Des intrigues trop classiques, des méthodes éprouvées en seulement deux livres (le coup de l'enlèvement ou du sauvetage d'une donzelle en détresse s'avère être l'unique dynamique de l'auteur) , un manque de renouvellement et de fraîcheur.C'est clair que ce n'est pas engageant. Mais bon, je suis trop faible pour résister à une série avec autant de livres.

fitz le batard a écrit :C'est clair que ce n'est pas engageant. Mais bon, je suis trop faible pour résister à une série avec autant de livres.

Ma question va sûrement sembler bête, mais dans quel sens ?

Personnellement j'aime bien les séries au long cours. Ca fait durer le plaisir et si l'auteur se débrouille bien (ce qui n'est pas vraiment le cas là, j'ai commencé le troisième livre et les mécanismes sont toujours les mêmes) ça peut donner des histoires intéressantes à voir évoluer.Par contre il faut que tout ne soit que la même histoire. Les grandes séries avec pleins de stands alone, je n'aime pas beaucoup. Donc en gros les séries de Jordan, Erikson, Martin, Wurtz, Drake, et plein d'autres, j'en raffole un peu. Je ne sais pas trop d'où ça vient, c'est plus pathologique qu'autre chose.Un point qui se confirme après une centaine de pages dans Servant of the Dragon, la manière un peu datée de distribuer les rôles. On est totalement dans un récit où les femmes n'apportent que le petit plus et où elles ne sont presque que des boulets pour les hommes. Le concept de la femme en détresse est constamment utilisé. Ca peut se rapprocher d'un certain machisme.

Merci d'avoir pris le temps d'expliciter ta pensée.

j'ai malheureusement acheté ce bouquin sans même lire d'avis avant. Et je ne vais pas redire tout ce qui a été dis mais je n'ai même pas pu finir le premier ce premier tome... j'ai arrêter 150 pages avant la fin.- des personnages vides mais alors vides, complètement caricaturé avec des cheminements personnels tellement évident......- Un monde prometteur, composé d'îles et avec un fonctionnement entre le moyen âge et l'antiquité mais au final on a du mal a se situé dedans, rien à voir avec les descriptions de cultures et royaume que l'on peut retrouver dans le cycle de Kushiel par exemple. - une magie comme le dis @zedd à mourir de rire tellement elle est énorme et pitoyable en même temps et ruine toute crédibilité à la chose. - etc.....Bref je le conseillerai à un public découvrant la fantasy et assez jeune car le seul point positif c'est que cela ce lit assez bien quand même et le style d'écriture et vraiment simple et efficace. Mais tout ceux qui ont un certain "bagage" en terme d'héroic fantasy : passez votre chemin.

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Non vraiment, ça ne fait pas plus envie, même avec une réedition de bragelonne (qui aurait pu s'abstenir vu les retours du cycle).

Faut bien essayer de rentabiliser une dernière fois, j'imagine.

Toujours une triste nouvelle, l'auteur est décédé voici quelques jours, à 78 ans...

Je ne connaissais pas mais effectivement, toujours triste