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Je l'ai terminé cette nuit et c'est incontestablement une de mes lectures de l'année.J'ai lu sa précédente série et si je l'ai beaucoup aimée, je n'avais jamais eu le déclic et avec The Dragon's Path, je l'ai eu.J'ai lu que certains, à la lecture du résumé, trouvaient que ça manquer d'originalité, et bien le résumé est trompeur. Daniel Abraham a son style propre et sa manière de raconter une histoire. C'était le cas dans sa précédente série, The Long Price Quartet, et ça l'est encore avec The Dagger and the Coin. Le cadre est certes plus classique, les personnages collent plus à des stéréotypes, mais une fois sous la plume de l'auteur, tout cela dévie des standards. Les personnages prennent vie et nous surprennent par leurs actions, et l'histoire avance rapidement sur des sentiers différents (comme la gestion d'une banque) ou familier mais pas complètement (quête). Là est aussi une des caractéristiques de Daniel Abraham, ces romans sont courts par rapport à la norme en fantasy (et l'éditeur pour le cacher a utilisé une police de grande taille pour que le livre dépasse les 500 pages) et pourtant il se passe beaucoup de choses et le manque de pages n'est pas au détriment de l'épaisseur des personnages.J'ai hâte de lire la suite, car Daniel Abraham a déjà écrit une série de quatre livres en réussissant à maintenir la qualité, je ne vois pas de raison pour qu'il n'y parvienne pas encore.
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Merci pour ton retour ! :)En parlant des Cités de Lumières, on manque de... retours justement, alors n'hésite pas à donner ton avis à l'occasion !
/viewtopic.php?t=6127Pour The Dragon's Path, espérons un traducteur/trice à la hauteur.

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Bon, 200 pages de lues et je suis loin d'être convaincu. Je rentre pas trop dans le truc (bon, je me suis quand même couché après 1h cette nuit) et j'aime pas trop le style très simpliste d'Abraham. L'histoire s'excite un peu plus dans la deuxième moitié du roman ?(Et le coup de la grosse police et du papier épais, hum
)

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C'est justement ça qui me fait peur, je me dis que c'est moi qui ai un problème avec ce genre de fantasy. Je continue ma lecture sans déplaisir mais je cherche toujours un truc que le livre pourrait dégager ou même une petite originalité pour bien retenir l'attention. L'univers est pour le moment vraiment très quelconque.Bon, hier soir il s'est passé un truc un peu sympa du côté de GederGillossen a écrit :Ah, comme quoi, je ne suis pas tout seul !
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Bon j'ai persisté mais non, ça n'a vraiment pas pris.Le rythme est lent, il ne se passe pas grand chose et le déroulement est assez monotone, mais après tout, c'est un choix de l'auteur. Bon, le genre de tome bien introductif comme ça, c'est pas ce que je préfère, mais c'est pas forcément ça qui m'a gêné.Mais par contre, je suis vraiment resté en dehors, en spectateur. Pour le moment, l'univers est vraiment pas folichon, très peu de description ou de mise en ambiance, j'ai pas du tout été transporté. Je ne me suis pas attaché aux personnages, un peu stéréotypé sans trop l'être non plus.Les quelques intrigues de cours qui parsèment le roman sont loin d'être assez complexes et tordues pour être bien crédibles ou, tout du moins, vraiment retenir l'attention.Enfin, je sais pas. Pour quelqu'un qui arrive à bien rentrer dans le roman, la plupart de ces "défauts" ne doivent même pas être visibles, mais quand on reste en dehors, on a un recul un peu cynique et on se braque plus facilement.Bref, gros "meh."(Et puis il y a un peu trop de coquilles aussi...)
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Stéréotypés, même si tu précises "un peu", là, vraiment, je ne te suis pas.
De même que pour l'univers. Encore que j'ai pu avoir une vie d'ensemble sur le cycle et son déroulement futur, donc, fatalement, ma perspective est quelque peu faussée sur ce plan-là. Par contre, la relative lenteur, ça, c'est habituel chez l'auteur. On accroche ou pas. 


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Le fait de ne pas rentrer dans le bouquin a dû jouer un peu parce que j'aurai alors pu plus facilement parler en bien d'un Marcus, finalement pas différent du perso type de de Kearney, mais au final, vu de "haut", ils semblent bien plats et monodimensionnels ces persos, Dawson et Cithrin (arg !) en tête.Stéréotypés, même si tu précises "un peu", là, vraiment, je ne te suis pas.
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Moi je ne les ai pas trouvé plats ces personnages, au contraire très humains comme dans la précédente série de Daniel Abraham (dont je dois me souvenir d'en faire un commentaire), et ainsi parfois par forcément complexe (on n'est pas tous déchiré entre le bien et le mal). Par exemple le traitement de Dawson est très intéressantCette approche colle avec le style de l'auteur qui souvent suggère et ne s'appesantit pas sur une situation, par exemple, j'ai été marqué parDaniel Abraham ne fait que suggérer dans ces scènes, là où d'autres auteurs auraient plus appuyé ce sentiment, en étant plus explicite. Le défaut d'un tel procédé est qu'il peut empêcher de rentrer dans l'histoire en étant peut-être trop neutre.Pour le côté stéréotypé des personnages, je pense que c'est un peu voulu par l'auteur pour pouvoir les détourner et comme la série est prévu sur 5 tomes, certains sont encore près de leur stéréotype
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Peut-être de quoi vous donner envie de lire cet auteur (même si son livre est nul
) ::arrow: http://www.elbakin.net/edition/Lettre-p ... -Classique
