
Et puis ça aussi tiens !Merwin a écrit :Mais que fait Terry Goodkind !?

Pour quelqu'un qui ne veut pas parler de politique dans ses romans, la Nouvelle-Crobuzon ressemble beaucoup aux capitales de l'Europe de l'Âge Industriel avec ses prolétaires exploités par une bourgeoisie rentière surprotégée par le gouvernent et l'armée.China Miéville a répondu dans le Believer :« Je ne suis pas un gauchiste qui essaie de faire passer clandestinement un message maléfique par les moyens néfastes de romans de fantasy.Je suis un fan de science-fiction et de fantasy. J'adore cela. Et quand j'écris mes romans, je n'écris pas pour exprimer des points de vue politiques.»
Tout a fait d'accord. La politique prend toujours une place importante dans l'univers de China Miéville.J'ai plein de trucs à dire sur l'auteur et ses œuvres, mais préfère faire le tri avant d'intervenir longuement.Disons seulement pour l'instant que pour le Concile de Fer, j'aurais hésité entre 8/10 et 9/10.C'est du Miéville, donc c'est particulièrement bien écrit avec un univers à nul autre pareil et des personnages souvent fascinants.Mais il y a encore quelques trucs bancals dans la construction (comme le très long flashback après la sombre traque dans les "badlands" qui coupe totalement le rythme du récit) et tous les enjeux sont loin d'être bien explicités (ce peuple mystérieux, qui gagne et qui perd, l'identité de l'agent ennemi, ce en quoi consiste l'ADM qu'il devait enclenché...)Autant dire que la politique prend une place très importante, on y retrouvera des similitudes avec les évènements de mai 1968 ou de la Commune de Paris en 1871. Un gros travail de China Miéville a donc consisté à créer un éventail cohérent de courants politiques.
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