Tiens, Gulli va lancer un prix littéraire.

Livres Hebdo a écrit :Une première sélection sera soumise fin janvier aux votes de dix familles choisies sur candidature.Pour la première fois, Gulli réunit un jury de 10 familles présidé pour cette première édition par Amanda Sthers, scénariste, cinéaste et écrivain, pour choisir le meilleur roman familial de l’année parmi sept sélectionnés par son comité de lecture.Une campagne de recrutement à l’antenne et sur le site www.gulli.fr appelle dès aujourd’hui les familles à s’inscrire pour faire partie des dix jurés. Ils composeront début avril, la sélection des romans jeunesse, édités entre septembre et décembre 2011 et écrits par des auteurs français ou internationaux.Pour s’inscrire, il suffit de se rendre sur le site internet de la chaîne avant le 16 janvier et faire en ligne la critique d’un livre de leur choix lu ensemble. Dès le 1er février, les familles retenues comme membres du jury recevront l’ensemble des 7 romans jeunesse.Première chaîne gratuite pour la jeunesse et la famille, Gulli séduit les enfants comme les parents, avec plus de 34 millions de téléspectateurs chaque mois (source : Médiamat/Médiamétrie annuel 2010). C’est la première chaîne sur les 4-10 ans en journée et la 3e chaîne de la TNT sur les mamans (Médiamat novembre 2011).

"Young Adult", c'est presque "jeunesse", non ? En tout cas, en attendant un nouveau sujet sur le forum, annonçons cela ici ::arrow: http://www.elbakin.net/edition/16219-Une-nouvelle-collection-pour-le-Pre-aux-Clercs

Y a-t-il vraiment un âge pour lire quoi que ce soit ?:arrow: http://www.elbakin.net/edition/16598-Le ... s-Jeunesse

Personnellement, je n'ai aucun scrupule à être "surprise" dans le métro en train de lire Harry Potter, Hunger Games ou Les Royaumes du Nord. Pas plus que je n'ai de scrupule à aller voir religieusement tous les films d'animation qui sortent au cinéma. Il y a différents niveaux de lecture dans un bon roman dit "jeunesse", comme dans les films, d'ailleurs : n'allez surtout pas me faire croire qu'on comprend la même chose en lisant Philip Pullman à 13 ans ou à 20...J'en ai un peu assez de ces gens qui veulent à toute force faire entrer les gens dans des cases. Ce n'est pas parce que je suis encore aujourd'hui fan de Harry Potter que je ne dois pas être prise au sérieuse en tant qu'adulte...

Vu que dans les littératures de l'imaginaire en tout cas le nombre de parution de qualité diminue en littérature adulte, je comprends que des adultes se tournent vers une littérature jeunesse plus cadrée par des prescripteurs et où les éditeurs ne peuvent donc pas faire autant de n'importe quoi qu'en adulte. C'est clair. En adulte on vise la rentabilité plutôt que la qualité. En jeunesse on est obligé de tenir compte de la qualité de l'oeuvre sous la pression des lobbys de prescripteurs ( bibliothécaires, libraires spécialisés, enseignants). Ca limite peut être les dérives.

Complètement d'accord !Surtout sur le point des niveaux de lecture, qui nous font d'autant plus apprécier une relecture quelques années plus tard Mais cela, à condition que ce soit de bons romans

alors en gros quand on est adultes on a plus le droit de s'émerveiller devant l'imagination de J.K Rowling ! J'aimerai demander à ce Joel Stein (qui a certainement été pris en flag en train de regarder un porno dans un avion pour pondre un texte aussi débile...) bref, pourquoi on fait lire du Flaubert, Zola, Stendhal à nos écoliers, collégiens et lycéens? A mon humble avis, c'est pas trop de leur âge ce genre de littérature... à méditer...Et je suis d'accord avec Saffron, les films d'animation je suis fan aussi! surtout Shrek et l'Age de Glace

Ben dis donc, il est suicidaire, le monsieur, à écrire des trucs pareils ... et qui donc va nous faire la liste précise et détaillée de ce que nous avons le droit de lire par tranche d'âge ... parce qu'après tout, les 25-30 ans n'ont sûrement pas le droit de lire les mêmes livres que les 65-70 ans ... pfff, encore un qui avait envie de voir son nom sur internet ...

Considérant que les livres sont l’une de nos rares chances d’apprendre

Penser que la finalité de la lecture c'est l'apprentissage (et uniquement cela) est faire preuve d'un manque d'ouverture d'esprit et de finesse assez remarquable en son genre...

Fabien Lyraud a écrit :Vu que dans les littératures de l'imaginaire en tout cas le nombre de parution de qualité diminue en littérature adulte, je comprends que des adultes se tournent vers une littérature jeunesse plus cadrée par des prescripteurs et où les éditeurs ne peuvent donc pas faire autant de n'importe quoi qu'en adulte. C'est clair. En adulte on vise la rentabilité plutôt que la qualité. En jeunesse on est obligé de tenir compte de la qualité de l'oeuvre sous la pression des lobbys de prescripteurs ( bibliothécaires, libraires spécialisés, enseignants). Ca limite peut être les dérives.

Sérieusement... ?Alors je ne vais pas parler des pressions et de l'éditorial, je suis prête à admettre qu'il y a une différente adulte et jeunesse.Mais mettre ça en parallèle avec une soit disant perte de qualité en imaginaire adulte, ça n'est pas pertinent à mon avis !Bon, plusieurs choses.Je ne lis de l'imaginaire que depuis quelques années, donc je n'ai pas le bagage qu'il faut pour comparer diverses époques. Cependant, je trouve qu'à l'heure actuelle il y a largement moyen de trouver d'excellents livres d'imaginaire adulte et sans trop forcer. Je m'y connais pas trop mal en actualité, certes, mais je trouve toujours mon compte et ce quelque soit ce que je cherche dans ma lecture du moment. Donc la qualité est là, sans conteste. Moins ou plus je m'en tamponne un peu à vrai dire, mais elle est là, c'est ce qui compte. D'autre part... Tu sais qui lit ces bouquins jeunesse ? Et je parle de bouquins jeunesse SF/fantasy bien sûr. Le public lambda. Lambda de chez lambda. La ménagère de moins de 50 ans souvent (j'en fais partie hein de ce groupe, pas de malaise). Pas franchement le genre à chercher de la pure bonne SF comme au bon vieux temps ma bonne dame. Ça cherche l'aventure, l'émotion, la romance, l'action. Ceux qui cherchent la différence, la qualité ou le machin, ceux qui vont au delà, sont une minorité (de manière générale en lecture).La jeunesse comme l'adulte fournit ses merdes et ses bouquins admirables. Les deux se vendent. Beaucoup. Aux adultes aussi. Donc ce n'est pas une question de qualité (pas que). Il suffit que le lecteur soit embarqué. Et le lecteur lambda ne va pas forcément chercher d'autres qualités pour pouvoir être embarqué, il lit avec ses tripes, point barre. La littérature ado joue plus sur l'émotionnel en général que la littérature adulte. Elle fait appel à des thématiques du genre "confiance en soi" "acceptation de l'autre" "découverte de soi", qui parlent même aux adultes.Et pour répondre à l'ensemble, je pense que cet homme trollait sympathiquement. S'il croit vraiment qu'en arrêtant de lire de l'ado les gens vont se mettre à lire de la littérature contemporaine de qualité (ou qu'il estime comme telle), il se fourre le doigt dans l'oeil et bien profond.Il n'y a pas de honte à lire de la jeunesse. Comme tout le monde a l'air de le dire, il est largement possible d'y trouver une qualité incontestable. Et au delà de ça, si on a envie d'en lire juste par distraction, je ne vois pas où est le souci. Le souci c'est que certains croient que la lecture devrait forcément servir à instruire. Déjà, je pense qu'on peut apprendre de tout, même d'une fantasy jeunesse pas transcendante. Et d'autre part, même si on n'apprend pas... et alors ?J'aime la littérature ado/jeunesse pour ce que j'ai évoqué plus haut, les thématiques d'identité souvent, mais aussi pour le fun qu'il y a souvent dans ces ouvrages, dans la langue ou l'aventure. C'est moins cérébral, plus "honnête" et franc, c'est rafraîchissant.

je ne sais pas si lui trollait (dans Time magazine j'ai un doute ) mais en tout cas ta réponse est brillante et contient clairement tout ce que je pense (hey danse de joie tout le monde, je vais pouvoir faire court Lelf a tout dit ) Avec juste un ajout que j'ai déjà évoqué à propos la lecture d'Hunger Games et qui est valable pour un A la Croisée des Mondes ou un Gracelingpar exemple : un adulte qui lit du YA a très certainement une lecture à un degré différent qui lui permet de percevoir ou d'ajouter des notions qui ne viendraient pas obligatoirement à l'esprit d'un lecteur plus jeune. Et si au cours de cette lecture l'adulte remet en cause ses certitudes, ses expériences et ce qu'il croit savoir, alors pour moi l'un des autres grands apports de la lecture est réalisé : apprendre, changer, s'améliorer encore et toujours.

Avec mon tact habituel, je dirais a ce monsieur: Ca me casse les bonbons les gens que cherche a tout ranger dans des cases, vous pouvez pas imaginer.Ca me fait penser a ce terme journaliste que je trouve assez péjoratif "d'adulescent"... J'ai 30 aans et pourtant j'aime la fantasy et la SF, je lis des Shonen et seinen, des BD, je joue au Jeux-vidéos, au jeu de plateau et à un tas de truc de "gamin", je fait du JdR. Bref, plein de truc que certain considère comme des activités de "gosses" et/ou d'ado. Et pourtant (et je ne crois pas être le seul) j'ai des responsabilité importante dans mon job et je prend ma vie au sérieux (enfin pas trop, la vie est bien trop courte pour la prendre totalement au sérieux ).

Moridin a écrit :Et pourtant (et je ne crois pas être le seul) j'ai des responsabilité importante dans mon job et je prend ma vie au sérieux (enfin pas trop, la vie est bien trop courte pour la prendre totalement au sérieux ).

Débat : être adulte est-il synonyme de "avoir des responsabilités" ? Vous avez 4h

Dans mon esprit c'est pas tant les responsabilité que le fait de "s'assumer" (oui les adolescents qui sont obligé d'assumer seul des choix de vie sont des adultes a mon sens. Et des "adultes" incapable d'assumer leurss choix sont pour moi encore des "enfants") qui fait d'une personne un adulte ou non. La je parlais des responsabilité car dans le cadre de l'article le journaliste partait de ce postulat: Adulte= responsabilité. Ce n'est pas un PdV que je partage, mais pour le bien de mon argumentaire, j'ai repris ce "détail".

dwalan a écrit :"Young Adult", c'est presque "jeunesse", non ? En tout cas, en attendant un nouveau sujet sur le forum, annonçons cela ici ::arrow: http://www.elbakin.net/edition/16219-Une-nouvelle-collection-pour-le-Pre-aux-Clercs

Dans un avion, la seule chose plus gênante que choper un adulte en train de mater du porno sur son ordinateur, c'est le surprendre à lire Hunger Games. Ou un bouquin genre Twilight. Ou Harry Potter.[/i]Joel Stein a manifestement un problème quand il voyage en avion.Perso, si en allant aux toilettes je vois en passant qu'un adulte mate du porno sur son ordinateur, ça ne me fait ni chaud, ni froid. A l'extrême limite, ça me fait sourire, because les codes du savoir-se-tenir-en-public qu'on nous impose. Mais pas plus. Ce type fait ce qu'il veut, j'imagine qu'il a payé son billet pour être à bord, donc il a les mêmes droits que tout passager, et jusqu'à preuve du contraire mater du porno en avion n'est pas illicite.Je trouverais beaucoup plus gênant de voir en passant qu'un gonze met un chargeur dans son automatique avant de détourner l'avion, ou même qu'il maltraite sa femme, ses enfants, la personne qui occupe le siège voisin, etc. :sifflote:Mais pour Joel Stein, pire que mater du porno, c'est seulement lire certains bouquins selon lui réservés aux "jeunes".Alors En avion au moins, Joel Stein a un sérieux problème avec son vécu. Et j'aimerais bien être son psy, parce qu'il me paierait une villa à Cape Cod, s'il est vraiment apprécié par le Tea Party.C'en est presque frustrant, on ne peut même pas médire. On pourrait presque imaginer (comme dans ces horribles romans pour cerveaux pas encore bien form-at-és) que ce fringant polémiste n'a jamais été bébé, enfant, ado, et qu'il est passé tout de suite à la case "adulte" en oubliant ce qui précédait, comme si grandir (vieillir) ce n'était pas accummuler les expériences plutôt que remplacer celles qui ont précédé par les nouvelles et faire son credo de ce que, tristement, on croit être maintenant. Paranoïaque et surtout ridicule. Et ça pourrait donner un thème de roman propre à faire plus flipper que la découverte d'un mec qui lit Harry Potter dans l'avion.Mais, finalement, tout s'explique, et c'est quasi-scientifique :Joel, quand tu prends l'avion et qu'il passe au-dessus des 5000 pieds, les gens autour de toi ont les oreilles qui se bouchent. Toi, c'est le cerveau qui se bouche.Joel, ne prends plus l'avion. Prends le train. C'est plus lent, évidemment, mais ça ne te mettra pas le neurone en bouillie. Et il faut le cajoler, ce neurone, mon p'tit Joel, parce que c'est celui-là qui te donnera un jour un cerveau de vrai adulte, et pas de vrai con.Bonne chance, Joel, et que la Force soit avec toi !:lol::lol:

Fou rire ! Merci ! (oui j'ai le rire facile mais il n'est pas toujours fou) Oui ce post n'apporte rien mais étant du genre à lire Harry Potter et à mater des pornos j'ai le droit de faire ma sale gosse hein selon Joel. Par contre je ne prends pas l'avion, c'est grave ?

Ben, y'a toujours un risque, si tu prends le train...NB : moins dans les TER, hein (et je ne parle même pas du RER) mais dans les TGV, j'ai noté une proportion étonnante de Joels...Nous envahiraient-ils sournoisement ?David Vincent, où es-tu ?

La réaction de N.K Jemisin.

Nora JemisinFinally saw the anti-YA thing from Joel Stein. People got mad about that? He couldn't even be bothered to write a good meme worthy rant.

Il faut croire que les auteurs sont plus zen et moins susceptibles que leurs lecteurs.

Saffron a écrit :Il faut croire que les auteurs sont plus zen et moins susceptibles que leurs lecteurs.

Ça me fait penser à l'attaque de Christopher Priest contre le prix Arthur C. Clarke, où il dit notamment de Charles Stross, l'un des nominés, qu'il écrit comme un "Internet puppy". Depuis, Stross a fait des t-shirts et des mugs sur le thème.