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Atanaheim a écrit :Ou alors le fait qu'il y a plus de gens (surtout aux US) qui connaissent Thor et ses comics que JC et ses livres de fantasy?
C'est peut-être ça le secret, effectivement. Bon ou pas, ce Thor reste un Marvel, et qui plus est un futur Avenger, avec pas mal de gens qui ont lu le comics et qui ont voulu voir ce que ça donnait sur grand écran. Il y a certainement une raison à chercher de ce côté-là.

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Je trouve que le soucis vient un peu de Taylor Kitsh. Il n'est pas John Carter à mes yeux. Il ne rentre pas dans la peau du personnage. Il a en permanence cet air rieur, moqueur, malicieux sur le visage, qui ne le rend pas du tout crédible. Il était parfait en Gambit, car pour le coup, cet aspect de son physique collait avec le personnage. Mais dans Carter...Puis, le film tire trop en longueur, et quelques dialogues ont l'air d'avoir été écrits par Stallone: ils se veulent drôles, ou sympa, mais sont tout juste des bouche trous.Quant aux scènes rappelant Star Wars (genre Carter contre ses petits copains velus, géants et blancs...) on aurait dit un remake de la bataille dans l'arène de La Guerre des Clones.Mais bon ça fait passer le temps. En attendant les Avengers, Batman, et surtout Bilbo (voire Blanche neige et le chasseur qui me fait envie).

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Vu, enfin, il était temps : dernière séance programmée ce dimanche.Ravie, positivement ravie de n'avoir pas raté ce rendez-vous dont -je ne sais pourquoi d'ailleurs- j'attendais autant.Certes, je me souviens avoir été favorablement impressionnée par la bande annonce ; m'être alors fait la réflexion que je trouvais la B.O. plutôt pas mal. Ce qui ne veut strictement rien dire au final : la B.A. de "your highness" -au hasard- m'avait plutôt emballée alors que... ben, zut alors. Je m'étais interdit depuis de venir zoner sur le sujet y lire les différents avis. Et je poste toujours aussi "innocente". Je fais partie de ceux qui espèrent une suite. Voire une kyrielle de films à la suite ; ce, pour peu que les décors, les costumes, les éclairages restent à la hauteur de ce qui a failli faire fondre mes mirettes. Grand spectacle. C'était à une époque une catégorie quasi à part, mal définie sinon par l'onomotapée genre "WaouhhHhh", à moins que ce ne fût "LalaâAâa".Ben, depuis dimanche, je suis dans un état de stupeur tel que ces deux syllabes me tiennent lieu de langue. Je fais céans un effort because les modos et le standinge mais ça ne va pas durer.Pour moi, JC of Mars est une vraie réussite en termes de qualité de la vision proposée. Précisions de taille : je n'ai pas lu Burroughs ; j'ai l'hyperbole facile ; je vais rarement au ciné ; je suis balade, domblèdement balade. Je pourrais donc me mettre le doigt dans l'oeil jusqu'à un quelconque os plat. Précisions ultimes : je portais mes lunettes, les verres en étaient propres, je jacte couramment la méchanceté critique.C'était beau. Visuellement beau. C'était épique (j'adore). Mieux, c'était à vous en couper le souffle (déjà court, alors . Certes). Concernant la zizique, c'est sans doute là que je serai la plus féroce. Car -justement- j'ai, par moments, entendu de la zizique genre "grand spectacle" -ben oui, jamais contente owing et surtout en plein paradoxe. (Késako la zizique gd. spec.? Genre facile. Envolées symphoniques, lyrisme échevelé dans les moments d'intense émotion, ...). J 'eus voulu à tout le moins de la musique. Ok, tarin bouché, esgourdes estropiées. Aujourd'hui, je réalise que je m'attendais à entendre une "grande" musique martienne. Rien que ça.Quant à l'histoire. Pas lue. Au sortir de la séance : furieuse envie de me jeter sur l'édition Omnibus (merci Elbakin pour l'info) avant l'augmentation de la T.V.A. (merci Elbakin pour l'info). Depuis, j'ai eu le temps de rationnaliser. J'ai survécu sans JC jusqu'à ce jour, je vais m'entêtedemuler. Alors, l'histoire? Les partis pris narratifs me semblent bienvenus autant qu'adaptés. Les procédés narratifs retenus [ex : narration croisée , narrateurs multiples, mise en abyme] étant relativement répandus dès avant l'époque de Burroughs ; je les pense donc fidèles au roman et intéressants vues les variations de rythme qu'ils autorisent (Terre, mise en place, lenteur "relative" /Mars/ Terre, dénouement et urgence : accélération). Bref, j'ai aimé l'histoire comme la façon de la raconter. Bémols : le feu tiède ou la cuculapralinette story, les interrogations restées béantes dans le gouffre intersidéral de mon incompréhension ( genre d'où viennent-ils, que veulent-ils, pourquoi 5 et seulement 5?), les rares moments où le rythme (trop lent / trop rapide) me laissait dubitative.Alors après, ben, les acteurs/personnages... Que je l'aime ce héros, comme j'apprécie ce choix d'une comédienne à la beauté imparfaite, au nez un peu fort, aux hanches d'éphèbe, à la lentille de couleur un peu trop ultramarine. Que j'aime l'ocre rouge, que vive le henné, que c'était beau, qu'ils étaient idéalement prince consort de Terre et qui revit et princesse charmante mais n'en profitez pas car on ne me la fait pas à moi because qu'on est moderne sur Barsoom autant que respectueux des traditions. Je m'arrête avant que de trop m'emballer. J'attends le 2ème. Pourvu que.J'ai déjà lancé moult messages absolument non subliminaux à mon entourage rapport à un omnibus plein à craquer de DVDs à venir.

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Jacques R.R. Martin a écrit :Ce n'est pas du grand cinéma mais dans le genre divertissement c'est plus qu'honnête
Désolé que ça tombe sur un nouveau, et désolé d'avance aussi si c'est une perche tendue vers le HS à outrance, mais en quoi le cinéma de divertissement ne pourrait pas être du grand cinéma ? :)(Et d'ailleurs, c'est quoi, le grand cinéma ?)(Au pire :arrow: MP ;))

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Ah ben moi j'suis pas trop d'accord sur les MP là, ;) parce que je serai curieuse aussi de savoir ce qu'est le grand cinéma. (pour savoir si ça concorde avec la "grande littérature" :p )

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Je suis très déçu de la tournure des évènements. :( En cherchant à rester philosophe, j'essaie de me dire que si le film a fait gagner quelques lecteurs aux romans, c'est toujours ça de pris... Mais ça fait cher le lecteur gagné.

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Sur le fond, les choses vont plutôt bien, au contraire : c'est un film très honorable comparé aux contraintes de son circuit de production. Le scénario est bien, l'univers a l'air respecté, l'histoire habilement enrichie, ça n'est pas plat du bulbe, les effets spéciaux sont magnifiques, les acteurs vont du correct au bon, la fin est vraiment réussie, et décidément la musique me plaît.Le film n'est pas rentable immédiatement ? Tant pis pour Disney, ils n'avaient qu'à pas laisser exploser leur budget et faire une promo moins stupide. Le film est de toute façon porté par une communauté de fans très active (aidé en cela par le fait que les livres ont l'air nettement plus connus aux Etats-Unis que par chez nous). Le bouche à oreille est nettement bon en dehors de ça. La carrière du film en salles n'est pas finie, et il sera très probablement rentable en DVD/Blu-ray. Il a ses chances pour devenir un bon petit film culte.Si les gens de Disney sont stupides, ils ne feront pas de suite et ils louperont plein de sous à cause de leur prophétie autoréalisatrice. C'est tout. S'ils ont eu envie de se flinguer eux-mêmes financièrement avec un film qu'ils ne sont même pas fichus de défendre sous prétexte qu'il a été mal "marketé" et donc pas rentable immédiatement, c'est leur problème, hein. Moi, du moment que le film est bon, je pense que c'est une réussite :)EDIT : Et je suis fermement décidé à me dégoter le livre (mais en VO, et j'ai un peu de mal à choisir une bonne édition).

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Ben j'ai quand même du mal à me réjouir du fait que je ne verrais plus Barsoom et sa princesse alors qu'on a droit à 3 ou 4 transformers et à je sais plus combien de Fast and Furious :(Et en plus du coup aucune chance de rencontrer à nouveau James Purefoy pour lui parler de son rôle de Kantos Kan :p

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A mon avis, les studios Disney ont produit un film qui ne déçoit pas l'amateur. Mais de leur point de vue, Ils espéraient casser la baraque, et ce n'est pas le cas. Donc pour eux, c'est un échec.Ils rentabiliseront sans peine, ne serait-ce que grâce à l'export, mais ce qu'ils visaient c'est évidemment un profit démultiplié, et vite, comme la plupart des grands studios. Raté ce coup-ci (je pense qu'ils ciblaient aussi une clientèle plus âgée aux USA, connaissant bien Burroughs et ses écrits, et déjà conquise par des films comme Le Seigneur des Anneaux. Et là, ils se sont plantés).(Mode fragmenté)Dr Ethan : @ NeoSib :La preuve que les plus grands sortent parfois des conneries.@ John Carter : C'est vrai que c'est dommage. Mais si ça peut pousser quelques personnes à lire le cycle, c'est déjà ça. Soyons positifs, comme tu le dis..@ Tybalt.: Je suis sûr que tu fais au moins un heureux : John Carter. :)Mr Iktho :@ Witch : Ben t'as quoi contre la bagnole, toi ? Transformers, c'est entre autres des voitures, camions et tutti frutti qui se transforment pour sauver la planète d'un danger horrible. C'est pas bien, ça ? Et Fast and Furious, c'est juste des mecs super musclés qui se castagnent un peu et font beaucoup la course dans leurs super bolides, avec plein de cascades. Tu trouves pas ça bien toi ?Pff... Les filles, c'est vraiment compliqué, quand même. Pas vrai, Momo ? Au fait, t'en es où de ton tuning, Momo...PS : Pour ton James Purefoy, pas de lézard. : Il est aussi adepte de l'Internationale du Tuning. Il a une caisse, je te dis pas, on croirait que David Guetta est à l'arrière. 'fin bref, si tu veux son numéro de portable, pas de blème.:lol:

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Bon allez, et attention il y a quelques spoilers...enfin spoilers hum...Film gargantuesque de SF inspiré d'un classique de Edgar Rice Burroughs, John Carter (of Mars) a pourtant connu un triste sort, à savoir être adapté par Disney. Avant de commencer à disséquer ce qui deviendra surêment un nanar culte, revenons sur les quelques points forts (ce sera vite fait).D'abord, les FX se défendent correctement, voir même très bien, même s'ils sont peu magnifiés par la mise en scène.Ensuite, la princesse (interprétée par Lynn Collins) est très...bien, son phsyique en fait un sérieux atout pour le public masculin, de même que ses tenues bien que ridicules (l'armure avec décolleté et ventre apparent, parce que c'est plus jolie mais moins efficace pour arrêter les coups quand même...). Enfin, le "chien" ultra-rapide, surement la meilleure chose du film mais qui renvoit inévitablement à la bestiole comique et attachante de chaque disney...Voilà, c'est fini.Bon pour ceux qui ne le savent pas, John Carter est à la base un officier militaire à la grande époque de la ruée vers l'Ouest. Entre deux tentatives de se rebeller contre sa hiérarchie et quatre tentatives de s'échapper pour finir assomer, il trouve le moyen d'aller sur Mars. Et sur Mars justement il y a une guerre très très complexe, jugez plutôt : il y a les bleus qui affrontent les rouges, et les verts au milieu qui ne veulent pas prendre parti (dis comme ça, on se rend compte tout de suite que les factions du Trône de fer n'ont qu'à bien se tenir). Mais non content de se foutre sur la tronche, la princesse des bleus, Dejah, va devoir se marier avec le roi des rouges, Kantos. Donc, elle se barre (Dominic West n'étant pourtant pas moche, étrange) et tombe chez les Verts (oui je sais c'est très très complexe et pas attendu) où John Carter l'a rencontre entre deux bonds (changement de gravité tout ça...). Et voilà, après on rentre dans les péripéties de l'histoire.Non seulement le scénario est crétin et insipide de bout en bout mais en plus les running-gag font passer John Carter pour un total demeuré. En effet, pendant tout le métrage, il s'échappe, il se fait recapturer après s'être fait assomé et ainsi de suite, au moins 20 fois. Et 20 fois, c'est chiant.Le film n'est, en plus, absolument pas prévisible. Personne ne se doute que John n'est en fait pas mort (ohhhhhh) ni qu'il va se tapper la princesse (ahhhh) ou encore qu'il va devenir le leader des verts (ouahhhhh).Avec un tel suspense, on se tourne vers les thèmes abordés par le film. Mais des thèmes Disney, tellement niais qu'on a envie de décapiter la moitié des acteurs. Le comble étant atteint à la fin de la dernière bataille quand Carter s'agenouille pour demander la main de la princesse (si, je vous jure, ce n'est même pas une blague).Bien sûr, on retrouve le thème de l'auto-détermination des peuples car les méchants de l'ombre qui influencent les rouges (oui un peu comme dans Star Wars avec les Siths) et empêchent Mars d'évoluer comme bon lui semble, ils sont très très méchant, autant méchant que John Carter est con, c'est dire! Mais le tout reste effleuré comme seul un enfant de 10 ans le concevrait.La mise en scène de Stanton, pourtant très grand réalisateur de chez Pixar à qui l'on doit des joyaux comme le Monde de Némo ou Wall-E, s'avère fade et manque terriblement d'ampleur: un comble pour un blockbuster. La bataille finale en est l'exemple le plus probant, expédiée rapidement et simplement, filmée confusément et dénuée de tout sens épique...Pire, le recyclage d'idées ne s'arrête pas au scénario, qui n'a pas pensé à l'arène de Stars Wars épisode 2 lorsque John Carter entre dans celle où il affronte les deux singes géants ? Bref, au milieu de toute cette mélasse de niaiserie, de bêtises et de bons sentiments, les acteurs pataugent. L'excellent Taylor Kitsch de Friday Night Lights ne convainc jamais, trop monolithique, l'impérial Dominic West de The Wire en fait de même, Lynn Collins est l'équivalent Cartérien de la Megan Fox de Transformers et les acteurs secondaires tout droit tirés de la séri Rome ne semblent même pas convaincus d'où ils se trouvent.Curieusement, seul Willem Dafoe tire son épingle du jeu...mais dérrière le personnage numérique de Tars !Flingué par sa patte Disney qui en fait un film d'une niaiserie confondante, par son réalisateur qui ne connait rien aux films live et par un scénario aussi intelligent que celui du dernier Twilight, John Carter est un naufrage complet et navrant vu la somme colossale investie.Alors même si l'on parvient finalement à comprendre que ce n'est qu'une vaste private joke des producteurs qui ont souhaité faire un Super Mario Bros en livre en changeant le nom (un héros qui saute partout et notamment sur ses ennemis pour sauver une princesse), à 300 millions de dollars la blague, c'est un peu chérot !Passez votre chemin !3/10P.S : Et puis la 3D hein, euh, comment dire ? On ne voit même pas la poitrine de la princesse en relief, donc quel intérêt ?

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Heu, Littlefinger, je comprends ce qui t'a déplu, mais je trouve que tu as la dent bien dure. Très franchement, le scénario, même s'il utilise des ficelles classiques, dépasse très largement en subtilité pas mal de blockbusters (genre Le Choc des titans et Avatar - la plupart de tes critiques sur le scénario suffiraient d'ailleurs à renvoyer ce dernier au rang de navet intergalactique). Cela me paraît très injuste de soutenir qu'il est crétin de bout en bout.Quant à l'histoire générale, ton argumentation n'en est pas une, elle repose entièrement sur des effets de style (rouge, vert, etc.) qui cherchent à ridiculiser le pitch. je pourrais raconter le jeu StarCraft comme ça et faire passer son scénario pour un nanar...Et puis tu te contredis un peu : si la mise en scène est si nulle que ça, tu concèdes toi-même qu'elle magnifie les effets spéciaux. Et c'est vrai. Ils sont très bien mis en valeur, le film est beau à regarder, tout bêtement. Ça ne suffit pas, mais là encore, pas besoin d'avoir la dent si dure avec le réalisateur (accessoirement, le critiquer sous prétexte qu'il n'avait jamais fait de films en prises de vue réelles me paraît un argument bien faible : je vois mal comment quelqu'un pourrait perdre magiquement toutes ses compétences en réalisation en passant de l'animation au live. Il y a des différences, d'accord, mais pas à ce point).J'ai revu le film avec une amie il y a quelques jours. Je pense qu'avec la plupart des films de ce genre, où j'ai régulièrement des sanglots devant les scènes à cliché, j'en serais venu à me taper la tête contre les murs au second visionnage. Là, ça n'a pas été le cas. Je dois te concéder que, sans la découverte de l'intrigue, j'ai beaucoup plus vu l'aspect "disneyen" du scénario, parfois un peu trop cabotin (à des années-lumières des abîmes qu'on peut atteindre dans un Pirates des Caraïbes, cela dit). Les procédés du scénario font parfois plus penser à ceux d'un classique Disney qu'à ceux d'un film d'action, et c'est probablement de là que vient le malentendu autour du film : ce n'est PAS un film d'action pour ados-adultes. C'est un film de SF grand public, plus orienté aventure qu'action pure, et avec de l'humour mais pas que. Mais je trouve que c'est un dosage qui a le droit d'exister. Il n'y a pas lieu de le tourner en ridicule, parce que le résultat est beau et loin d'être aussi creux que tu le fais penser. Simplement, il aurait fallu mieux ajuster la promo autour du film. Là, on a eu des affiches qui faisaient croire à un pur film de baston... sauf que c'est pas ça du tout.Et on dit ce qu'on veut, mais je suis définitivement amoureux des vaisseaux volants d'Helium et de Zodanga, qui sont vraiment magnifiques. Je veux les mêmes ! :pP.S. Quand on reproche à un film son manque de subtilité, on ne termine pas sa critique par une remarque déçue sur la 3D de la poitrine de l'héroïne ;)

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Tybalt a écrit :P.S. Quand on reproche à un film son manque de subtilité, on ne termine pas sa critique par une remarque déçue sur la 3D de la poitrine de l'héroïne ;)
Pour le coup, je pense que Littlefinger se voulait purement ironique. ;) J'admire ta volonté de lui démontrer par A + B qu'il se trompe sur certains points, mais j'imagine qu'il n'a vraiment pas aimé, a choisi de l'exprimer avec mordant et a bien conscience de forcer le trait pour la blague. :) Du coup, nous ne pourrons pas lui faire entendre raison, il est perdu pour la cause. :starwars: